Un petit flocon de neige tombe du ciel, doucement, tout doucement. Il flotte au grès du vent en cet hiver impétueux lors de ce soir tant attendue des familles : Noël. Nous nous trouvons dans une ville légèrement en retrait dans la campagne dans les paysages rapelles ceux du soleil levant. Et ce soir, nous assistons à un évènement des plus important. Pas pour vous, pas pour moi, pour ce père, ange, cette mère, humaine et cet enfant, entièrement humain lui aussi. Ils sont là, le père dans la chambre d'hôpital avec sa femme qu'il chérie tendrement, pour l'encourager, la soutenir dans ce moment si douloureux mais merveilleux que nous offre la vie. Le fils lui, il attend dans la salle d'attente, ne pouvant entré dans cette salle, car une seule personne à la fois est autorisée. Il a bien sûr laisser la place à son père sans broncher. Après tout, lui, à quoi aurait-il servit à par peut être tomber dans les pommes ? Rien du tout. Et son père est déjà habitué à cause de sa naissance à lui. Alors il attend, encore et toujours dans cet salle entièrement blanche qui va finir par le rendre fou. Va t-il avoir une soeur? Un frère? Ses parents ne voulant pas connaître le sexe de l'enfant avant la naissance ne le savent eux non plus. Il en a marre d'attendre. Et puis la petite lumière qu'il surveillait depuis plusieurs heures, ce bouton rouge qui vous donne envie de le frapper pour que ça aille plus vite, il passa enfin au vert. Il se leva de son siège, droit comme un I, dès que son père fut sortit de la salle. Il s'approcha de l'enfant, posa ses mains sur ses épaules et déclara sur un ton solanel mais on pouvait y dinstinguer de la fatigue et du bonheur, beaucoup de bonheur:
- Akira, je t'annonce officiellement que tu as.... Une petite soeur!
Alors ça y est, elle était née. Il avait une petite soeur dont il allait devoir prendre soin, s'occuper d'elle, la protéger. Il ne réagit pas tout de suite, le temps que l'information monte à son cerveau, puis il versa quelques larmes de joie et demanda à son père si il pouvait la voir. Les deux entrèrent dans la salle. Il la vit, cette femme heureuse, son sourire, ses cernes, son ventre et sa fatigue. Le proverbe fatigué mais heureux convenait parfaitement à cette situation. Elle souria à son fils, d'un air chaleureux.
- Ne parlez pas trop fort, vous allez la réveillé.
Il s'approcha doucement, tout doucement du lit, et vit un petit être à la peau blanche, lisse et douce en train de dormir. Il était tellement beau qu'il en versa quelques larmes à nouveau. Sans quitter ce qui le fasciner, il posa une question sur un ton doux, excité et chuchoté.
- Comment s'apelle t-elle ?
Le père et la mère se regardèrent, sourièrent et d'une même parole dirent en coeur;
- Lacie Lolita.
Les mois passèrent, l'enfant grandissait, dans un environnement sain et où le bonheur et la joie régnait, tout allait bien dans le meilleur des monde. Lorsque la jeune fille commença à grandir, à vraiment "prendre forme", à marcher, une chose inquièta ses parents tout de même. Pourquoi avait-elle des yeux rouges et des cheveux noirs? Elle n'en était que plus belle certe, mais si elle n'était pas albinos alors que se passait-il? Souffrait-elle d'une maladie? Inquiets, les parents enmmenèrent leurs fille voir tout les plus grands spécialistes, mais aucun ne put répondre à leurs question, si bien que l'on considéra cela comme naturel. C'est ainsi que l'enfant grandit, encore et encore, jusqu'à pouvoir aller à l'école. Elle était joyeuse, dynamique, une pile électrique qui respirait et dégageait la joie de vivre. Impossible d'être malheureux avec elle. Un poil maladroite sur les bords, cela ne fit que la rendre plus adorable. Elle avait déjà du succé à cette âge. Elle ne metait jamais quelqu'un en colère, comprenant tout sur tout aux sentiments des autres. Et pourtant, une discussion avec son frère allait révéler sa capacité d'empathie. Lui était assit par terre, regard dans le vide, elle était debout, ses cheveux alors courts au vent. Aucun des deux ne parlaient, profitant du bruit de la brise et du parfum des fleurs. Puis Lacie brisa le silence.
- Tu n'as pas de raison d'être jaloux de moi.
Le frère leva sa tête vert elle, presque choquée par la phrase qu'elle venait de dire. Lui, il repensait à sa naissance, à son enfance, à son impopularité, son incapacité à approché les autres de par sa timidité maladie qui le rendait malade au point de se dégouter lui même. Il était vert de jalousie envert sa soeur. Si parfaite, tellement parfaite.
- Je ne suis pas jaloux.
- Tu ments.
- Que ferais-tu si j'étais vraiment jaloux ?
- Rien car je ne peux rien y faire. Parce que je n'en sais pas la raison.
- Tu en es la raison.
- Pourquoi ?
- Parce que tu es parfaite.
- Faux.
- Ah non ?
- Je ne suis pas parfaite. Loin de là.
- Et comment sais-tu que je suis jaloux ?
- Je ne sais pas. Je le sais, c'est tout. Comme les émotions de tout le monde.
- Lullaby ?
- Oui ?
- Tu as raison, tu n'es pas parfaite.
- Je sais.
- Tu n'en as parler à personne ?
- Non.
- Ne le dis pas. A part à moi, ce sera notre secret d'accord ?
- Oui.
Ils se regardèrent puis se sourirent tendrement l'un à l'autre. Ils venaient de retrouver leurs complicité en un petit instant. Le frère et la soeur étaient maintenant inséparables, ils s'adoraient, se tenaient la main, ce genre de choses. Partageant un secret important sur la petite fille. Mais les choses allaient se compliqués légèrement pour le bonheur de la petite famille. L'école de la jeune filette organisa une sortit en ville, vers la ville la plus proche. Ils prirent le car, seuls, sans son frère, et Lacie était déjà chamboulée par le manque de cette présence. Et c'est lorsqu'ils arrivèrent au centre-ville et qu'ils descendirent du car que Lacie commença subitement à avoir des vertiges. Sa vue se brouillait, toutes ces personnes étaient là, dans le même endroit, en même temps, et ça lui foutait la trouille. Elle commençait à suffoquer, ressentant une douleur dans sa poitrine, se laissant tomber à terre et mettant ses mains sur sa tête, pleurant comme un nouveau né. Les proffesseurs appellèrent chez elle, et son frère ne mit même pas une heure avant d'arriver en courant, séchant les cours sur ordre de son père pour allait cherché sa petite soeur qui tremblait de peur. Il la prit dans ces bras et lui chanta une berceuse qu'ils connaissaient tout les deux depuis leurs plus tendre enfance et elle se calma étrangement. Oui, Lacie était agoraphobe. C'est ce que le médecin leurs dit par la suite. Impossible donc d'habiter en ville. Ni même d'y allez. Lacie s'en voulait d'empêcher on frère de sortir avec ses amis certains soir parce qu'elle ne pouvait pas venir avec les lieux choisient. Son frère ne disait rien, jamais rien, toujours gentil, affectueux. Il ne lui en voulait pas, il avait toute la vie pour sortir avec ses amis, il n'aurait peut être pas toute la vie pour protéger sa soeur. Et puis, le jour fatidique arriva. 16 ans. Lacie allait avoir 16 ans. Déjà. Son frère en avait 19 lui. Ils partirent tous en montagne pour fêter cela. En effet, par pur coïncidence, Akira et Lacie était nés le même jour. Ils auraient put êtres jumeaux à 3 ans près. Tout se passait bien, Lacie chantait avec son frère, tout deux étant des passionés de musique, leurs parents d'art en tout genre, la petite famille étaient heureuse. Et pourtant, tout allait partir en fumé en quelques instants. Sur la route du retour, un chemin vertigineux très dangereux les attendaient, le côtés laissant un vide incroyable sur les falaises. Et un camion arriva. Trop vite, trop bancal, trop près et surtout, conduit par un démon. Il percuta la voiture et la propulsa dans le vide. Ils en furent éjecter, et tandis que Lacie criait de peur, son frère eu le réflèxe le plus idiot certe, mais qui allait sauvé la fille de la jeune fille, il la prit dans ses bras. Ils attérirent plus bas, heurtant trop violement le sol pour que leurs corps de pauvres humains le supportent, provocant la mort d'une famille entière. Ou presque. Lacie, elle, était juste inconsciente, ayant violemment heurté une pierre avec son crâne. Le médecin ne révéla rien à Lacie sur son passé qu'elle avait maintenant oublié, elle était amnésique. Et seule. Elle ne sait pas pourquoi, mais elle pleurait, elle était vide. Elle se sentait vide, un grand vide, un grand noir dans sa tête. Qui était elle? Elle ne le savait pas, elle ne le savait plus, elle ne le sait toujours pas. Et pourtant il lui reste une petite chose de son passé en dehors de son nom et de son prénom. Une boîte à musique avec une mélodie magnifique avec une gravure dessus qui fait clairement apparaître une phrase.
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