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Contexte
Il y a de cela très longtemps, dans les temps oubliés par la civilisation d'aujourd'hui, vivaient deux races ; les humains et les hybrides. Contrairement à ce que vous pensez et à ce que les scientifiques affirment, les hybrides ne sont pas leurs créatures. Seul les animorphes, créature animale humanoïde qui ne peut prendre forme humaine, le sont. La paix et l'harmonie régnaient en maîtres sur ces terres paisibles qui n'avaient jamais connus la guerre ni le désespoir. Toutefois, cette utopie n'empêcha pas la curiosité des scientifiques de s'accroître considérablement et malheureusement, ils ne s'attendaient pas à ce que leurs recherches prennent un tournant désastreux.

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06/11/12 - Nouveau système de points installé.
05/11/12 - Installation du nouveau design.
31/10/12 - Fin du recensement et suppression des membres inactifs.
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 « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/]

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T'Ien-Khuan Wu

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« Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] Empty
MessageSujet: « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/]   « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] EmptySam 18 Aoû 2012 - 10:25

    « Les étoiles guident les rêves tout comme tu guides mes pas. ♥ »

    « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] Tumblrlufil2hcqv1qcat8h


    La nuit était tombée par ici aussi, elle recouvrait toutes ces maisons de son doux voile noir, elle laissait le Marchand de Sable endormir les jeunes enfants tandis que le Cauchemar ne trainait pas loin en se frottant les doigts, heureux de récupérer des larmes cette nuit. Il y avait ceux qui dormaient bien entendu, mais il y avait aussi les oiseaux de nuit. Tous ces rapaces qui trainent à la recherche de proies qu’ils pourront capturer entre leurs serres, ou tout simplement une proie dont le sang sur le sol ravirait leurs yeux, et les ferait sourire de façon bien ignoble. T’Ien-Khuan est un oiseau de nuit, on ne sait pas trop dans quelle catégorie le placer mais disons qu’il est là pour une proie qu’il serrera entre ses « serres » pour lui broyer les os, pour faire couler du sang, et sûrement sourira-t-il face à cet acte macabre. On ne sait jamais ce qui peut se passer dans une rue, à l’heure des morts.
    Enfin, pouvait-on vraiment appeler ça une proie ? Un homme qui vous défi pour être sûr de sa supériorité, qui est complexé par sa faiblesse et qui a besoin de se rassurer ? T’Ien-Khuan pense simplement que ce genre de personne est complètement folle, complètement dérangée. Vouloir mourir parce qu’on est fort, n’est-ce pas l’acte d’un suicidaire ? Le bleu était du genre à ne pas comprendre du tout, mais alors vraiment pas, ce genre de personne. Pour lui, elles n’avaient aucun logique, ce sont simplement des dérangées qui ne savent plus ce qu’elles font. Ce sont des personnes à jeter, à éviter… À tuer. C’est pour ça que c’est lui que se coltine ce Monsieur aujourd’hui. C’est peut-être une chance pour lui, il ne mourra pas dans d’atroces souffrances au moins. Enfin, c’est ce qu’on dit, mais la vérité est toujours écorchée lorsqu’elle arrive à nos oreilles mais il n'est vrai que, malgré sa violence aussi grande qu’un gratte-ciel, T’Ien-Khuan est réputé pour éviter le maximum de souffrance quand on le lui demande… Sinon, il est bien capable de vous arracher les yeux, puis de découper vos doigts pour finir par vos mains. Ou quelque chose qui s’en approche.
    Drapé de blanc, les cheveux attachés en une basse queue-de-cheval qui dégoulinait le long de son dos, les deux mèches encadrant d’habitude son visage étant attaché dans l’élastique formaient une sorte de demi-cercle de chaque côté, dégageant un peu le fin visage de cet homme couvert par son habituel tissu blanc. C’était une chose dont il ne se séparait jamais. Tâché de sang, déchiré, froissé, il était la pire des choses abîmées que vous avez pu voir dans votre vie, mais il est l’objet fétiche de l’homme. Il ne sortira jamais sans s’il sait qu’il doit se battre. Il la pose doucement sur sa tête, et aime le laisser comme ça. Il est vrai que ça lui donne l’air d’une pauvre âme errante, mais qu’est-ce qu’il en a à faire du regard des autres, lui ? Rien. Alors il fait tout ce dont il a envie, et tout le temps. En plus de ce drap, recouvrant son corps blanc, divers bandages recouvraient certaines parties de son buste. Son abdomen était couvert, une mauvaise blessure étant dissimulée dessous. Puis il y a ses poignets, il les recouvre sans cesse. Il dit, suppose, que ça lui donne un air cool. Il a l’impression d’être comme un boxeur. Et puis d’abord, il est d’accord sur le fait qu’un « combattant » a besoin de ce genre de choses pour bien montrer qui il est. Pour savoir s’affirmer, on ne doit avoir aucune honte. Lui, n’en a pas. Regardez-le donc ! Il se balade simplement couvert d’un pantalon. Ses pieds sont dénués de souliers. Il fait n’importe quoi. Mais il s’en fout, il s’assume comme ça. En êtes-vous capable, vous ?
    Effleurant le sol, il était à l’affut de tout ce qui pouvait bouger. Idiot et naïf, il savait tout de même faire attention. Dans son « métier », les pièges sont tellement fréquents que même le pire des idiots s’en rendrait compte. C’est une des règles fondamentales par ici… Se méfier de tout, et surtout de l’eau qui dort. Après tout, ne disons-nous pas qu’après le calme vient la tempête ? T’Ien-Khuan était bien informé, mais il était loin de se douter que ce qui allait suivre, était la pire chose qu’il pouvait lui arriver. Surtout maintenant. Surtout à cette époque où, malgré son air fier mais perdu, des questions plus ou moins sérieuses se bousculaient dans sa petite tête, essayant de prendre la place sur ses objectifs qui à le faire sombrer dans l’inactivité complètement d’une dépression bien entamée. Mais bon… On ne choisit pas son destin quand il était tracé depuis que vous êtes né, ou presque.
    L’arrivée sur le lieu de rencontre fut pour T’Ien-Khuan un peu trop courte à son goût, il n’avait pas eu le temps de mettre au point quoi que ce soit, mais bon, tant pis n’est-ce pas ? Ce n'est pas comme si on allait lui tomber à dix mille dessus, ce n’est pas comme s’ils allaient être plusieurs… Hein ? Et pourtant. Idiot, idiot. Comment ne s’était-il pas douté qu’on allait lui tomber à plusieurs dessus ? Évidemment ! C’était d’une évidence… Il s’était fait avoir comme un début. « Seul, je le veux seul ! » Avait-il répété plus d’une fois ce bon manipulateur. Qui ne se douterait pas qu’eux n’allaient pas être seuls ? Apparemment, ces idiots. À moins que ce soit fait exprès… « Prends ça comme un simple entraînement » avait soufflé le père à son fils comme si de rien était. Mais qu’il était idiot de ne pas avoir compris, de ne pas avoir cherché à comprendre. Il se frappa le front avant de se débarrasser de son drap ; maintenant qu’il y est, qu’il s’y fasse et qu’il y arrive.
    Malheureusement, les coups s’enchaînaient sur son corps, il avait du mal à riposter, le sang coulait des deux côtés. Seul contre trois. Il aurait dû s’en sortir et pourtant… Bande de salops. En plus de ça, ils faisaient bien trop de bruit. Beaucoup trop. Ils étaient dans la merde jusqu’au cou ; il ne tarderait pas à ce que les militaires de garde soient avertis qu’ils se fassent arrêter. Avec un peu de chance, il pourra jouer les innocents attaqué. Avec un peu de chance seulement… Si sa bonne étoile avait décidé de l’aider au moins une fois, ça ne devrait pas trop mal se passer. Espérons-le.
    « Paysages désolés qui circulent dans non veines. » ♪


Dernière édition par T'Ien-Khuan Wu le Mar 28 Aoû 2012 - 9:15, édité 3 fois
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Lie-Wei Wu

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MessageSujet: Re: « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/]   « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] EmptyDim 19 Aoû 2012 - 8:28

"On est tous frères, c'est entendu. Mais on n'est pas jumeaux"

« Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] Test10

« Si votre coeur est une rose, votre bouche dira des mots parfumés. »

Un pas. Puis un autre. Et encore un autre. Ce soir, il n'arrêterait pas, il n'avait pas le choix, il ne l'avait eu d'ailleurs. Ce soir, il était de garde dans une de ses rues sensibles. Les règlements de comptes, guerres de clans et autres trafics s'y déroulaient régulièrement portant parfois atteinte à la population terrifiée habitant sur les lieux. Lui son boulot, c'était de faire cesser ça, par la manière douce ou forte, la préférée de ses supérieurs. « Moins il y a de morveux, mieux le monde se portera ! » Comment pouvait-on croire en cela ? C'était inadmissible de traiter ainsi de pauvres gens, souvent enrôles de force dans ces communautés, alors qu'ils ne demandaient rien à personne, juste à faire leur bout de chemin libre et en paix. Chose impossible aujourd'hui...

Ce monde le répugnait, autant que ce qu'il était, mais il n'avait jamais rien pu choisir dans sa vie, c'était ainsi qu'on formait un pion au service de l'armée après tout. Mais lui était un cas bien à part. Fils adoptif du Colonel, qui plus est, de sa propre division, il devait supporter toujours plus et sans le moindre commentaire allant à l'encontre des ordres. Il devait tout subir et se taire pour faire la fierté de cet homme qu'il haïssait, et ça, ses « frères d'armes » qui n'en étaient rien l'avaient bien compris en profitant du jeune homme avec une joie non cachée, lui faisant subir les pires affronts. Horrible. Son enfance et adolescence avaient juste était horribles.

Il leva la tête vers le ciel à présent étoilé. En face de lui, sa constellation -celle des poissons- brillait, peut être plus que d'ordinaire. Une larme coula le long de sa joue fine et délicate et s'écrasa au sol comme si elle n'avait jamais existé, laissant comme seule preuve de son passage, un filet argenté sur la peau laiteuse du jeune militaire. Ces souvenirs, il préférait les laisser de coté, voulant oublier la douleur qu'ils lui avaient causés, quelques années auparavant. Il fixa sa confidente à hauteur d'yeux, priant, priant cette étoile comme il priait un Dieu quelconque pour qu'elle veille sur elle. Alrescha était son nom.

Il essuya les restes de larmes sur sa joue, la lune inondant son visage déjà bien pale au naturel, l'auréolant d'une douce lumière presque divine. Après quelques secondes où il repris ses esprits, il reprit son chemin dans ces rues effrayantes de nuits, arme en mains, près à l'utiliser au moindre gestes suspect. Il espérait à ne pas à avoir s'en servir, vraiment. Sillonnant ces ruelles et allées il était confiant. La nuit était tombée depuis au moins trois bonnes heures et rares étaient les problèmes au delà de ces heures, exceptés deux ou trois groupes de jeunes saouls auquel il ne disait jamais rien tant qu'ils ne faisaient rien... Assez logique me direz-vous ! Alors le cœur léger, il continua sa ronde qui durera jusqu'au matin avant qu'un autre ne vienne à la relève.

Son épaule sur laquelle reposait son arme lui faisait souffrir. Il venait tout juste de rentrer de mission sur terrain et avait bien failli y rester cette fois-ci. Comment les hommes arrivaient-ils à s'entre tuer comme ça ? Sans pitié ni compassion pour l'autre, pour leurs frères devant eux, se battant eux aussi pour des dirigeants bien au chaud chez eux, sans donner leurs avis. Vraiment, il ne comprenait pas. Jamais il ne comprendrait la passion que certains hommes pouvaient avoir à tuer leur confrères.

Soudain il fut tiré de ses pensées par des cris dans quelques ruelles à côté. Il commençait à bien connaître le coin et s'y rendit au plus vite. Arrivé sur les lieux, il fut un quart de seconde choqué en tombant sur la scène qui se déroulait devant lui. Trois homme, bien baraqués s'en prenaient à un autre roulé en boule au sol dont il ne voyait pas le visage. Dans ses yeux, l'hésitation ne vint prendre place dans ses prunelles de saphir et tira dans les jambes des agresseurs qui tombèrent à genoux à terre et cessèrent de frapper le pauvre face contre terre. Non, il ne tuerait pas ces hommes, pas de suite tout du moins. Même si ils le méritaient sûrement, il n’était pas juge pour décider ou non du droit de vie ou de mort d'un homme.

Il s'approcha alors de l'homme à terre, vérifiant que les trois étaient immobilisés, il n'était tout de même pas assez idiot pour se laisser tuer d'un coup de couteau dans le dos. L'homme aux cheveux aussi longs et bleus que lui ne bougea pas, comme mort, tremblant de tous ses membres, terrifié. D'une main rassurante sur son épaule il aida le jeune homme a se relever. Visage bas, profil tuméfié. Puis soudain il releva son visage et un frisson parcourra l'ensemble de son corps, comme électrifié. Comment était-ce possible ? Il ne le croyait pas. Comment cet homme, devant lui pouvait-il être son parfait sosie ? Il recula de trois pas et tomba. C'était impossible, juste impossible !
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MessageSujet: Re: « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/]   « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] EmptyDim 19 Aoû 2012 - 8:58

    « Les cons ça ose tout. C'est à ça qu'on les reconnait. »

    « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] Tumblrlwhrivi8lz1qcl31i


    Les coups s’abattaient sur son corps telles des vagues qui s’échouaient sur la grève. On le frappait sans relâche et sa seule défense fut de se mettre en boule, visage contre sol. Il se contentait de recevoir sans broncher, ayant l’impression de se faire frapper par la foudre. La totalité de ses muscles était fatiguée, il n’en pouvait plus. Mais il ne criait pas. Ses dents étaient fortement serrées, tellement… Ses doigts serraient ses biceps laissant sa peau se marquer encore et encore.
    Ses cheveux coulaient le long de ses épaules, laissant son dos nu, abimé, écorché, marqué, tout comme le reste de sa peau en ce moment. Il était complètement abimé. Du sang. Évidemment qu’il y en avait. Des traces de dents sur les bras des hommes, de tout sur le corps de notre homme. Ce n’est pas de sa faute mais sa faiblesse a pris le dessus. Après tout, ce n’était pas avec ce corps frêle qu’il s’en sortira face à trois baraques… Quel idiot était-il. Il s’en voudrait toute sa vie de ne pas avoir réfléchi à deux fois avant de se lancer dans ce piège.
    Tremblant, l’espoir l’avait quitté depuis maintenant quelques minutes. Il ne s’attendait plus qu’à la mort comme Sauveur, qu’elle vienne l’entourer de ses bras pour l’emmener avec elle, ce serait peut-être mieux comme ça d’ailleurs… N’est-ce pas dans ces moments-là que les questions reviennent vous hanter ? T’Ien-Khuan se remettait en question. Il avait envie de pleurer, de pleurer tout ce qu’il savait, il avait envie d’abandonner et de rentrer chez lui pour voir un bon chocolat et tout ce qui s’en suit. Mais il le savait, que c’était impossible, il le savait que ça n’arriverait jamais. Et franchement, il en était plus que fatigué de tout ça. C’est maintenant qu’il se rendait compte que sa vie, c’était de la connerie, c’est sous ces coups, ses muscles tendus qu’il se rendait compte qu’il faisait des conneries. Mais ça ne l’empêcherait pas de recommencer après s’être relevé.
    Vraiment plus aucun espoir. Des déflagrations. Plusieurs. Assez pour qu’il ne sente plus rien sur lui. C’était son sauveur. Tu étais son sauveur. Il n’en revenait pas. Il était heureux. Son corps tremblait de toute part. Il avait mal partout, la douleur tirant ses traits, la peur aussi. Mais il était heureux. Heureux que tu sois là, tu aurais pu être le pire des salops, il aurait été heureux que tu sois là. Parce que tu venais de le sauver, et ça c’était la meilleure chose qui pouvait lui arriver dans ce moment. Évidemment hein… Il aurait pu rester là des heures, allongé sur ce sol. Non, il ne voulait pas que tu le déranges. Il n’avait pas envie de te remercier, c’était une honte à supporter, et ça, il ne le supporterait pas. Et pourtant…
    Tu l’aidas à se relever sans grand mal. Son visage bas, il était honteux de ce que tu venais de voir. Après tout, il venait de tuer sa réputation en quelques secondes. Les jérémiades des autres le firent s’énerver légèrement, et c’est ainsi qu’il serra les poings et releva la tête d’un coup, prêt à se rebattre. Mais non. Tu le stoppas dans son geste. Pas toi spécialement, mais ton physique. Il s’était arrêté, laissant ses muscles se détendre, ses yeux grands ouverts, les mots coincés en travers de sa gorge. C’était possible ce qu’il voyait là ? C’était… Non. Pas possible. Alors que tu étais à terre l’air complètement terrifié, lui te fixait et un sourire bizarre, presque méchant s’était dessiné sur ses lèvres. Impossible. Se faire sauver la vie par l’être que l’on hait. N’est-ce pas la pire des choses ? Ça pousserait certain à la mort.
    Puis, un rire. La nervosité était palpable. Il se tenait l’abdomen qui le faisait souffrir, mais continuait de rire. Tellement. La situation n’était pas marrante, mais alors pas du tout. Mais il ne pouvait s’empêcher de rire. La haine. Elle ressortait. Il avait envie de le tuer sur place. Ce n’était pas raisonnable, tu étais armé et ça finirait sûrement dans un bain de sang. Pourtant, il avait envie. Et toi qui restait planté là, comme ça, par terre, l’air complètement terrorisé. Tu n’y croyais pas toi non plus hein ? Étais-tu au courant que tu avais un pauvre reflet au moins ? Savais-tu ? Ça l’étonnerait. Votre famille était censée avoir abandonné T’Ien-Khuan pour toi. C’était idiot que tu saches son existence…
    Tension. Elle régnait dans l’air comme cette odeur dégueulasse de sang sec. Et les autres là-bas ? Il s’en foutait. Il n’y avait que toi dans sa ligne de mire et c’est ce qui comptait. Se rapprochant de toi –bien que légèrement boitant, il vint se mettre accroupi, ses bras se posant sur ses jambes. Il t’observa. Tu étais vraiment identique à lui. Seuls tes cheveux étaient un peu plus… Rangés que les siens sur le coup. Sinon, tout était identique. Il passa sa main sur son grain de beauté avant de doucement, vouloir faire de même pour toi. Mais non, il se retint tout de même. Quel idiot faisait-il. Vouloir toucher un « inconnu » comme ça.
    « T’as l’air plutôt choqué pour un mec qui tire sur les autres sans réfléchir. » Lança alors ton reflet avec un petit sourire narquois alors que ses fesses s’étaient négligemment posées sur le sol, ses jambes se croisant tel un indien alors que ses bras reposaient de nouveau sur ses jambes. Autant y aller franchement non ? À quoi servait-il de se cacher alors que bon… Tu étais devant lui, et tu avais bien vu que tu avais un jumeau. Alors bon. Tant pis hein. Maintenant, il allait foncer. Voir un peu comment tu étais… Qui tu étais. C’est vrai. Il avait envie de t’envoyer contre un mur, il avait envie de te tuer, mais d’un autre côté, il avait envie de te connaitre. De savoir qui tu es, ce que tu es… Était-ce mal ? Il n’en savait rien. Il n’espérait pas. Sinon il allait s’en prendre plein la tête.
    « M’sieur l’militaire, c’quoi ton nom ? » Il se mordit par la suite la lèvre. Était-il trop direct ? Allait-il trop vite ? Il se posait tant de question auxquels tu étais le seul à pouvoir répondre. Mais à vrai dire, il avait envie de mener le jeu. C’était lui qui devait poser les questions, sinon il savait que les choses n’allaient pas prendre la tournure qu’il voulait. Mais était-ce vraiment possible de retenir ta curiosité par plusieurs questions auxquels tu étais obligé de répondre ? Il l’ignorait… Mais en attendant, il ne voulait pas que tu poses de questions. Du tout, du tout.
    Ses yeux te fixaient de façon … Bizarre ? C’était peut-être le mot. Son regard océan se perdait sur ton corps frêle. Certainement qu’il observait ta tenue. Après tout, tu étais le premier militaire qu’il voyait de si près ; d’habitude il préférait les fuir si vous voyez ce que je veux dire… Un militaire avec une personne comme lui, c’était tout de même mal vu non ? Et si on te voyait ? Quelle serait ta réaction ? Le pire dans tout ça, c’est que tu es tout de même avec une personne dont tu connais les traits par cœur puisque ce sont les mêmes que les tiens… N’est-ce pas ? « Hé bah… Au moins, y’en a qu’font carrière eux … » Grogna-t-il pour lui-même et détournant les yeux, coléreux. Contre sa « famille » et contre lui-même… Contre le fait de te porter tant d’intérêt alors qu’il te hait. Franchement. Idiot.
    « La réponse est le malheur de la questions. » ♪
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MessageSujet: Re: « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/]   « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] EmptyDim 19 Aoû 2012 - 11:27

"On est tous frères, c'est entendu. Mais on n'est pas jumeaux"

« Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] Test10

« Si votre coeur est une rose, votre bouche dira des mots parfumés. »

Rien. Il ne comprenait absolument rien à ce qu'il se passait devant lui. Les pensées dans le vague, il se remémorait les dernières minutes calmement dans sa tête, comme il le faisait toujours. Il était de garde cette nuit et alors qu'il faisait sa ronde habituelle, il avait entendu des bruits de lutte quelques rues voisines. Il s'y était précipité et avait trouvé un homme se faisant tabassé par trois autres. Il avait donc tirés pour blesser les agresseurs et porter aide à l'homme à terre bien amoché. Il l'a rassuré, aider à se relever et depuis là, que du flou, rien, rien de se qui se passait ne voulait se graver dans sa tête. C'était tout bonnement impossible. Sous la surprise, ses jambes avaient lâchées et le pauvre Lie-Wei s'était écrasé au sol comme une vulgaire crêpe dont le rattrapage avait foiré.

Il sortit de ses pensées quand le jeune homme en face de lui se mit à s'esclaffer d'un rire froid et haineux, il te regardait faire, des grimaces de douleurs parcourant ce visage qu'il connaissait bien pour être le sien. Ses yeux qu'il savait sûrement aussi grands que des soucoupes, son teint, plus pale encore qu'il ne l'ai d'habitude et ses membres tremblants, il ne pu bouger quand ce reflet que tu était s'approcha de lui dans ta démarche boiteuse et s’accroupit devant lui, de la même manière que l'on approchait un enfant. Sans la douceur et la confiance avec laquelle on procédait dans ces cas là. Ton rire s'était tu et tu observait le militaire tétanisé devant toi, passant une main sous ton œil gauche, fixant celui en face de toi. Identiques, vraiment identiques. C'est incroyable que de telles choses puissent exister.

« T’as l’air plutôt choqué pour un mec qui tire sur les autres sans réfléchir. »

Le pauvre Lie-Wei qui ne comprenait toujours rien à sa situation, sursauta alors qu'il s’attendant à tout sauf à ce que tu lui adresse la parole. Réfléchissant au sens de tes paroles l’indignation passa dans ses yeux, puis une once de colère et même de mépris. Comment pouvait-il dire ça alors que quelques secondes plus tôt il se laissait mourir sous les coups ? Il avait fait ça pour sauver ce qu'il pensait être un pauvre homme en danger, et ces hommes derrières étaient tous bien en vie. Jamais il n'avait tiré sans pensé aux conséquences que cela pouvait coûter. Devant le manque de réactions de l'incompréhensif, tu t'assis fasse à lui en tailleur, un sourire narquois sur tes lèvres. Toi, tu devais comprendre ce qu'il se passait, tu comprenait-n'est ce pas ? Alors qu'attendais-tu pour parler ? Et pourquoi cette lueur de haine et de violence à mon encontre dans tes yeux ? Pour la première fois, Lie -Wei, n'arrivait pas à comprendre une personne.

« M’sieur l’militaire, c’quoi ton nom ? »

De nouveau il sursauta. Oui, il savait faire autre chose en temps normaux, mais là, rien n'était normal. Dans son crâne l'évidence que tu ne pouvais être que son jumeau l'emplit d'une sensation nouvelle. Une certaine excitation mêlée d'une joie intense gonfla son cœur. Alors il avait un frère, ce frère qu'il avait toujours rêvé d'avoir, sa moitié et qui plus ai un jumeau ! Mais diable, pourquoi personne ne lui avait rien dis sur ton existence ? Pourquoi l'armée ne t'avais t-elle recueilli tout comme lui ? Alors qu'un sourire voulait commencé à se former sur ses lèvres, les yeux brillants, toi tu le fixait, d'une manière des plus étranges. Et toujours cette pointe de folie meurtrière qui inondait tes yeux. Pourquoi, tu savais que j'étais ton frère hein ? Depuis le début ? Alors pourquoi cette envie de me détruire et ce dégoût en me regardant ?

« Hé bah… Au moins, y’en a qu’font carrière eux … »


Cette phrase et tu tourna les yeux de lui, comme si il était la pire des choses. Mais lui n'avait toujours pas répondu, non. Il regarda un instant la chaîne autour de son frêle cou puis le ciel. Un nuage cacha les étoiles et bizarrement se senti seul et perdu à cet instant. Prenant une inspiration, il répondit d'une voie faible et tremblante.

« Li.. Lie-Wei Wu, c'est mon nom, je crois... »

Il tourna les yeux et regarda ses pieds comme un enfant pris sur le fait en train de piquer des bonbons dans un placard.

« Et toi, qui es-tu ? Tu me connaît pas vrai ? Qu'est ce qu'il se passe ici? »

Rien qu'à la vu du regard en face de lui, il savait qu'il n'aurait pas du répliquer. Mais il voulait comprendre... C'est son droit après tout, si il doit mourir par un homme qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau, autant qu'il sache pourquoi.
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MessageSujet: Re: « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/]   « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] EmptyMar 21 Aoû 2012 - 12:48

    « On peut faire beaucoup avec la haine, mais encore plus avec l'amour. » Shakespeare.

    « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] Tumblrlwhrivi8lz1qcl31i


    Sur le coup, il se sentait tout de même un peu seul. Légèrement paradoxal sur les bords, il aurait tout de même apprécié que tu dises quelque chose. Il n’aimait pas trop le silence. Et encore moins qu’on ne réponde pas à ses questions. Pourtant, il ne se trouvait pas méchant… Il n’y avait pas de quoi effrayer une mouche avec ce qu’il disait et il ne comprenait pas tes sursauts à chacune de ses paroles comme-ci il avait dit la pire des horreurs. Le craignais-tu ? Savais-tu quelque chose ? Sa curiosité reprenait le dessus. Mais il fallait qu’il se calme, sinon il n’irait pas bien loin.
    N’empêche qu’il avait envie de savoir pourquoi cette attitude. Sûrement que tu ne comprenais pas. C’était bien possible. Autant que lui à vrai dire. Après tout, il ne comprenait pas pourquoi, lui qui était devenu presque un délinquant, si ce n’est pas un délinquant entier, un petit voyou sans plus aucun avenir, pourquoi toi tu étais passé du côté de la milice de la ville… Enfin, il n’aurait jamais cru que votre père, qu’il pense capable des pires horreurs qui soient, t’envoie toi dans l’armée. À moins que ce soit tout réfléchi. Évidemment.
    Il pense son père, enfin… Le tien, puisqu’il ne le considère plus comme son géniteur depuis un bon moment déjà, plus manipulateur qu’autre chose et bien entendu avec son esprit tordu, il commençait à s’imaginer le pire des scénarios. Il fallait son doutait. Pauvre petit. Il imaginait des trucs bien tordus sur le coup… Comme, par exemple, le fait qu’il te prenne en couverture. Que tu sois là, dans la « police » pour le blanchir de tout acte. Horrible. En plus de ça, tu n’avais pas l’air décidé à répondre et ça n’allait pas aider sa pauvre imagination un peu trop fertile à ses heures perdues. Quelle vie. Vraiment, il n’était pas gâté, mais sûrement était-ce son destin ? De ne pas avoir ce qu’il voulait, jamais.
    Puis, au moment évident où il commençait à perdre tout espoir d’entendre le timbre de ta voix, tu te décidas à répondre à cette question si… Importante pour ton reflet. Oui, elle était vraiment importante, tellement. Ta réponse allait assouvir une partie de sa curiosité. Sans vraiment le vouloir, T’Ien-Khuan suit ton regard, regardant à peu près les mêmes choses que toi. Instinct de jumeau ? Peut-être. Curiosité, incompréhension ? Aussi. Il y avait un peu de tout dans la tête de l’homme et ça, ça se voyait fans ses yeux passés maintenant de la haine à ce tas de sentiments mélangés, laissant peut-être un regard perplexe ? Sûrement ça. Quoi que… Il faut vraiment le regarder pour le savoir.
    Tu inspiras par la suite, comme un étudiant stressé avant un examen. Tu inspiras comme si tu étais forcé à parler. Ce n’était pas vraiment faux, mais il ne te forçait pas encore. Tu n’avais pas un couteau sous la gorge, ou son poing près de ta joue. De toute manière, il n’aurait jamais osé. En tout cas, ce n’est pas toi qui allais lui gueuler ton identité, c’est sûr. Mais… Rien qu’à l’entente de ta voix, T’Ien-Khuan ne put s’empêcher de se sentir mal. Trop proche de la sienne. Trop ressemblante. Peut-être un poil plus douce… Il ne savait pas trop. Tu parlais vraiment trop doucement et le chevrotement le gênait. Mais il ne se sentait pas bien. Comme gêné. Non. Plutôt choqué. Un truc qui ressemble à ce sentiment.
    Lie-Wei Wu. C’était ton nom. En tout cas, celui marqué sur cette plaquette autour de ton cou. Plaque militaire ? Ça avait l’air beaucoup plus personnel que ça. Comme sa gourmette, celle cachée sous les bandes de son poignet gauche, celle qu’il ne quitte jamais à présent, celle qui lui rappelle qu’il doit t’exterminer. Toi, comme votre père qu’il croit encore en vie. Toi, comme votre qu’il croit encore en vie. Toi et surtout toi, parce que tu étais celui qui avait détruit sa vie selon lui. Il t’en voulait, et il le savait grâce à cette plaque sur son poignet. Triste histoire pour une pauvre gourmette.
    Tu ne te contentas pas de ça. Tu lui posas plusieurs questions à la suite. C’était la seule chose qu’il aurait que tu ne fasses pas. Mais apparemment, soit tu étais muet comme une carpe et tu faisais des yeux de merlans frits, soit tu jacassais comme une pie, presque aussi excité qu’un poisson hors de l’eau. Tu n’avais pas l’air d'avoir le juste milieu. C’était dommage pour toi d’ailleurs.
    Mais des réponses, tu en auras. Sûrement pas ce à quoi tu t’attends, mais tu allais en avoir des plus ou moins bonnes, commençant par son identité à lui ; « On m’a toujours dit de ne pas donner mon nom à la justice, mais de m’en faire un grâce à elle… ». Il marqua une pause avant de reprendre ; « Mais mon nom, c’est Wu. Comme le tien. Puis t 'sais, dans l 'métier, on en connaît pas mal d'vos tête. ‘Faut pas qu’on prenne le risque d’s’faire piéger t’vois ? Alors ch'upose que j’d'jà vu ta tête quelque part… Puis, ‘faut dire que je me suis regardé dans mon miroir ce matin aussi… ». Humour pourri. Tu pouvais le dire. En plus de ça il te prenait tout de même pour un con, tu ne trouves pas ? Répondre ainsi, faire le malin alors que quelques minutes avant il mourrait sur place, contre le sol… Finalement, tu aurais dû le laisser crever.
    Il ignora ta dernière question dans un claquement de langue contre son palais, chose horrible qui donne ensuite envie de se frotter le palais avec la langue parce que ça chatouille. Trop de questions. Pire que lui. Alors, il ne put se retenir ; « J’t’en pose… Oui. Justement, c’est moi qui pose les questions. De nous deux, ch’uis sûr que tu vas m'tordre le cerveau. Alors tais-toi. » Ça c’était dit. Et même si tu n’étais pas d’accord, c’est pareil. C’était un peu comme si les rôles s’échangeaient. Le flic à l’interrogatoire. N’importe quoi. Mais ça ne l’empêcha pas de la poser sa question. Celle qui le turlupinait depuis le début. Celle qui ne devrait pas poser mais qu’il fait quand même.
    « Et toi, p’rquoi t’es militaire ? ». En espérant que tu ne lui sortes pas de conneries comme lui. Mais était-ce vraiment possible après ce qu’il t’avait lui, sorti ?
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MessageSujet: Re: « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/]   « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] EmptyMer 22 Aoû 2012 - 18:56

"On est tous frères, c'est entendu. Mais on n'est pas jumeaux"

« Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] Test10

« Si votre coeur est une rose, votre bouche dira des mots parfumés. »

« J’t’en pose… Oui. Justement, c’est moi qui pose les questions. De nous deux, ch’uis sûr que tu vas m'tordre le cerveau. Alors tais-toi. »

« Alors tais-toi » … « Tais-toi ». Ces mots résonnaient sans cesse dans sa tête, avec une incompréhension plus que certaine. Alors toi, tu avais le droit de le questionner à ta guise sachant d'autant plus ce que se passait alors que lui, ignorant comme un nourrisson, ne pouvait en placer une pour essayer de comprendre ? Heu, n'y avait-il pas là un léger problème ? La direction de la conversation était menée, tu questionnais, et lui répondait, alors que l'inverse aurait du se passer.

« Et toi, p’rquoi t’es militaire ?


Pourquoi il était militaire ? Lui même se le demandait... Il te regarda, eu un sourire forcé mêlé de nervosité et fixa un point invisible entre ses pieds et les tien. Ses genoux ramenés contre sa poitrine et ses bras enroulés autour de ses tibia, il cherchait du réconfort et une once de courage auprès de lui même en cette position fœtale. Tu remarqueras, cette fois-ci, il n'a pas sursauté quand tu as parlé.

« Pourquoi je suis..Ça? » Le dégoût et le dédain de faisant largement ressentir en cette fin de phrase. « Parce que je n'ai simplement pas eu le choix... Le Colonel, ou celui que je devait nommé Père, ne m'a pas laissé le choix de faire ce que je voulais, je suis sûrement né pour ne faire qu'exécuter des ordres bêtes et destructeurs. Voilà ni plus ni moins, je n'ai jamais rien choisi ni jamais rien voulu de ça moi ! Jamais ! Jamais … »

Il craquait. Le poids de ces longues années de souffrances, d'humiliations et d'horreurs le frappèrent en pleine poitrine. Jamais il n'avait parlé de ça à quiconque et voilà le résultat de ses paroles forcées. Pourquoi maintenant ? Pourquoi affichait-il ainsi ses faiblesses ? On le sait tous, même dans les mains d'un tueur Lie-Wei aurait confié sa vie. Fichue confiance bidon et inutile ! Qu'espérait-il ? Que ce briguant face à lui fasse quelque chose pour lui ? Quelle que soit sa ressemblance il savait que cet homme ne ferai que se rire de lui, de sa faiblesse, comme les autres l'ont toujours eu fait. Une larme coulant, suivit d'une autre et encore une à sa suite. Elles ne se tarissaient plus. L'exorcisme de sa douleur gravée en lui au fer rouge.

Dans la noirceur de la nuit, seul quelques soubresauts se firent entendre et sur ses joues, deux filets d'argents s'écoulaient de ses yeux océan. Pauvre gosse. Il n'entendit même pas dans son dos les trois hommes se faire la malle comme ils pouvaient avec des balles figées dans leur genoux. Il espérait pour eux qu'ils ne rencontrent pas un de ses collègues. La donne ne serait pas la même avec eux prenant un plaisir monstre à tuer un semblable. Voilà qu'a la merci d'un inconnu peut être même dangereux il pensait à la vie de ces voyous... Minable ! Il était minable !

Depuis quand autant de larmes n'avaient traversée ainsi la barrière de ses paupières ? Il ne s'en souvenait plus, sûrement ne devait-il être à l'époque qu'un bébé. Mais lui voulait juste comprendre. Qu'on lui explique une bonne fois pour toute mince ! Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?

« Pourquoi ?! Pourquoi tu dis rien ? Je veux juste savoir moi ! Pourquoi tu me regarde avec cette envie de me bouffer ? Je t'ai fais quoi moi hein ? Quoi ? Mais répond au moins, explique ! Je suis pas plus idiot qu'un autre !


Jamais au grand jamais Lie-Wei ne s'était emporté. Tu as de la chance, tu es le premier spectateur de ses dérapages émotionnel. Alors ? Beau spectacle ? Tu m'en dira tant, j'en suis sure ! Oui, en cet instant, Lie-Wei venait tout simplement comme on le dirait si vulgairement de « péter un sacré câble ». Qui aurait cru le jeune-homme tellement enclin au calme, à la sérénité et à la douceur pouvoir au quart de tour être pris d'une crise de début de folie ? Pas moi rassurez-vous !


Dernière édition par Lie-Wei Wu le Jeu 23 Aoû 2012 - 9:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/]   « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] EmptyJeu 23 Aoû 2012 - 6:07

    « J'ai pleuré tout ce que je savais, j'ai appris dans les larmes et la misère. »

    « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] Tumblrlwhrivi8lz1qcl31i


    Tu t’étais positionné assez bizarrement, serrant tes tibias entre tes bras. Tu ne le regardais même pas, non. Tu fixais un point imaginaire on ne sait trop où, entre vos pieds. Bah, c’était peut-être mieux ainsi après tout. On ne sait pas trop ce qui se serait vraiment passé si tu l’avais défié du regard. Baisse les yeux, il vaut mieux. T’Ien-Khuan resserra ses jambes, posant ses mains sur ses tibias pour les tenir un peu. Il était tout engourdi, l’impression que des fourmis marchaient entre ses veines rendait la situation intenable. Mais il ne fallait pas qu’il bouge, sinon c’était fini de son questionnaire. De tes réponses.
    D’ailleurs, ta réponse l’étonna plus qu’autre chose. Vraiment, il ne s’attendait pas à tant de dégout de ta part, il ne s’attendait pas à ce que tu parles du Colonel et encore moins que tu dises le nommer Père. C’était possible ça ? Père… Votre père était devenu militaire ? Et colonel qui plus est ? C’est pour ça qu’il l’avait abandonné ? Parce que deux fils pistonnés, ça ne le faisait pas ? Ou quelque chose comme ça ? Le mal au crâne pointait le bout de son nez. Il n’arrivait plus à réfléchir. Il n’arrivait plus à mettre ses idées au clair. Et toi qui continuait de lui déballer tes sentiments. Tes paroles restaient restées gravées au fond de son être, elles étaient comme des poings qui venaient le frapper en plein ventre, le faisant se tordre de douleur. Il y avait aussi ses pauvres côtes qui lui faisaient mal, mais tes paroles étaient … Pires que toutes les douleurs qu’il avait endurées. Franchement ? Il ne pensait pas que tu puisses ressentir les mêmes choses que lui. Parce que oui, si vous réfléchissez bien, ils ressentaient la même chose. Ce sentiment d’être né que pour exécuter des ordres auxquels on n’avait jamais voulu… Sauf que T’Ien-Khuan était… Comment dire ? Peut-être bien plus manipulé que toi. Enfin, ça restait à voir…
    Tes pleurs l’arrêtèrent complètement dans ses questions. Il allait parler, il allait encore demander quelque chose. Pourquoi tu appelais le Colonel « Père » ? Pourquoi … ? Et pourquoi ça hein ? Il voulait tellement te poser ces questions mais il fallait que tu te mettes à pleurer. Et ça, il ne cautionnait pas. Il n’aimait pas les larmes. Ce n’était pas super de pleurer. Il ne fallait pas. Et surtout, il n’avait jamais eu envie de te faire pleurer. De te frapper, de te faire peur, de vouloir t’envoyer en enfer, oui. Mais de faire couler tes larmes jamais ô grand jamais il n’aurait voulu faire ça. C’était les faibles qui faisaient pleurer les autres, et lui il n’était pas faible, bien loin de là ! Enfin, c’est ce qu’il se plaisait à dire, à se dire, pour se convaincre… Mais finalement… Il était faible.
    Il réfléchissait trop. Et toi, tu pleurais. Tes yeux aussi bleus que les tiens étaient emplis de larmes. Ils brillaient dans le noir, la lune jouait à cache-cache avec les nuages mais on pouvait apercevoir ces larmes brillées sur tes joues, descendant le long de ton cou. Il se sentait mal. Le bleu se sentait très mal. Tu lui donnais envie de pleurer à son tour… Tu avais calmé toute envie de meurtre. Mais ce n’était pas non plus la joie. Il y avait ce sentiment semblable à de la pitié mais qui en était pas vraiment. Ce sentiment qui vous forcez à prendre un être dans vos bras de façon impulsive, d’une façon qui peut détruire tout être sérieux.
    Et finalement, tu recommenças à le questionner, tu recommenças. Tu pétas complètement un câble, si c’était pour dire. Tu lui posais d’ailleurs trop de questions. Ça se mélangeait encore plus dans sa petite tête, il n’arrivait plus à y réfléchir. Pourquoi quoi, hein ? Que voulais-tu savoir hein ? Mais franchement ! On ne t’avait vraiment rien dit ? … T’avait-on rien dit au sujet de ton jumeau ou alors… ? On t’avait tout autant manipulé que lui. Ou pire encore, ton père, celui que tu appelles père, n’était pas ton vrai père. C’était une possibilité qu’il envisageait mais à laquelle il n’avait pas le temps de réfléchir. Toi, tu allais devenir complètement fou, et te dire de te taire ça ne marchera jamais. Il ne savait pas quoi faire, il n’avait jamais été confronté à ce genre de situation. Te frapper ? Tu avais une arme, ce serait vraiment suicidaire. Alors, il fit la pire chose qu’on pouvait faire dans une situation comme ça, il te prit dans ses bras.
    Il serra ton corps dans ses bras, telle une mère qui serrait son nourrisson, imitant presque le mouvement de berceuse. Il aimerait tellement que ça te calme. Il aimerait tellement que tu ailles mieux. Tu avais remarqué non ? Que l’homme féroce était devenu un bon gros ours en peluche. De cette mauvaise humeur était venu… De la compassion ? Peut-être. Mais si tu voulais tout savoir, il avait agi sur un coup de tête, comme souvent. Et vraiment, jamais il n’aurait pensé qu’il prendrait son jumeau dans ses bras, cette personne qu’il hait au plus haut point. Et c’est à ce moment-là qu’il t’en fit part.
    « Je te hais. Je te hais du plus profond de moi. Tu veux des explications ? Je ne sais même pas quoi t’expliquer. Si on m’avait dit que mon jumeau était militaire, j’aurai ri au nez de ces personnes. Je ne comprends rien moi non plus, en fait. Je pensais être persuadé de quelque chose et toi tu t’pointes comme ça. Comme si de rien était. Tu chiales comme un bébé et tu ne cesses de me poser des questions alors que je ne connais pas les réponses… » Il souffla, il n’aimait pas parler comme ça, d’une traite, mais là… C’était un cas extrême. Puis, tu l’avais fait changer. Après tout, tes larmes avaient atteint son cœur. Peut-être que tu n’y croiras pas, mais c’était vrai ; là, il était lui. Enfin... Lui. D’une certaine façon. « On m’a dit des choses, tu m’en dis d’autres. Je suis autant perdu que toi. Même plus. Essaye de comprendre. On me dit que j’ai un jumeau, que ma famille m’a jeté, on me dit que je suis le plus mal-aimé et toi là, tu m'sauves la vie, tu me dis que le Colonel c’est ton père et… Et… Je n'en sais rien. Je ne sais plus rien. Plus rien du tout. ». Perdu. C’est le meilleur des mots pour cette putain de situation.
    « On ne m'a jamais dit la vérité. » ♪
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MessageSujet: Re: « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/]   « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] EmptyJeu 23 Aoû 2012 - 10:41

"On est tous frères, c'est entendu. Mais on n'est pas jumeaux"

« Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] Test10

« Si votre coeur est une rose, votre bouche dira des mots parfumés. »

Il pleurait, encore et sans cesse sans que lui même ne puisse décider d'arrêter ses larmes. Depuis trop longtemps il n'avait pas vidé son cœur de ces sentiments horribles qui l'envahissaient et bien-sur, il fallait que ça tombe maintenant, là tout de suite ! Ben pas grave tient ! Et si quelqu'un voulait le tuer ben qu'il le fasse ! Après tout, il n'attendait que ça, à tout les coups.

Il ne vit pas incompréhension peindre tes yeux devant cette scène plus qu'indécise. Après tout un coup Lie-Wei avait peur, après il s’excitait pour un rien puis pleurait et s'énervait... A croire qu'il avait le cerveau d'une femme pour laisser exploser tant d'émotions en si peu de temps. C'est fou ça quand même ! Il ne vit pas non plus que tu étais à présent dans un situation que malgré toute ta bonne volonté tu ne pouvait garder sous contrôle. Vous étiez tout deux à égalité, complètement perdus. Et ce qu'il ne vit pas c'est qu'à présent, tu avais par tes larmes changé cet homme à peut-être tout jamais.

Il ne se calmait toujours pas quand tu pris une décision sans toi même en comprendre le pourquoi du comment. Tu t'étais rapproché de lui et le pris dans tes bras, tes cotes douloureuses et le reste de ton corps dans un piteux état aussi. Il n'avait pas du tout prévu ça. Il avait plutôt pensé que tu rigolerai, lui donnerai une sacrée gifle ou autre, que comme tout les autre tu l'enfoncerait dans son humiliation mais non. A la place de ça, il sentit tes bras le prendre contre toi dans une étreinte que tu essayais de vouloir apaisante et le berça lentement, doucement avec la tendresse donnée à un nouveau-né. Non, il ne s'était pas du tout attendu à cela ! Tellement que ce geste fait, un long frisson parcouru son corps.

Cette sensation qu'il n'avait jamais pu connaître. Celle d'un frère à ses cotés. Il s'imagina alors sa vie passée avec un frère pour le faire rire, tarir ses pleurs, le réconforter les nuits d'orages. Un frère avec qui il se serait disputé mais qui après seulement quelques minutes seraient retombés dans les bras l'un de l'autre, déjà tout pardonnés. Un frère qui aurait égayé ses journées pour les rendre heureuses et inoubliables.

Peut-être que tu n'aurait pas du faire ça, le prendre dans tes bras. A ce moment, ce ne furent plus des larmes mais bien pire qui dévalaient de ses yeux gonflés et rougis. Si ça continuait il allait se dessécher sur place, c'est pas possible sinon ! Alors que tu murmurait des paroles qu'il compris comme il pu, il passa ses bras autour de tes épaules et se mit à pleurer sur ton épaule nue. Quel être pitoyable avait-tu là, pendu à ton cou, tes cheveux attachés comme ils pouvaient cachant ce visage désespéré.

Petit à petit il sa calma à tes dernières paroles « jumeau »« m'a famille m'a jeté » »je suis le plus mal-aimé »... Jamais, jamais on ne lui avait dis ça. Enfin après tout, on lui avait caché l’existence de celui pouvant être considéré comme sa moitié. Pourquoi ? De peur qu'il lâche tout dans le but de partir le rejoindre, l'aimer comme devaient s'aimer des frères ? Parce que des jumeaux à l'armée ça pouvait causer des problèmes si ça se rebellait ? Il ne savait.

Alors que plus que quelques larmes ne s'échappaient et qu'il essayait à présent de contrôler ses sanglots, il entrepris d'expliquer ce avec quoi il avait grandit. Toujours sans quitter tes bras de frère enfin retrouvé. Même si toi ne voulais peut-être pas de cette effusion de sentiments trop tendres, lui était bien là et savourait ces instants.

« Je comprends pas ce que tu dis quand tu parles d'être abandonné et préféré mais moi c'est pas ça que l'armée m'a raconté. Ils m'ont dis qu'un soir, fin Septembre ils avaient été appelé en urgence par le voisinage. Arrivés sur les lieux, il ne trouvèrent que deux cadavres et un nourrisson au milieu du sang. Nos parents et moi. Jamais ils ne m'ont parlés de toi, j'aurais tout fait pour te retrouvé sinon. Tout... »
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MessageSujet: Re: « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/]   « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] EmptyJeu 23 Aoû 2012 - 11:40

    « On dit que pleurer c'était pour les faibles alors rire c'est pour les crevards ? »

    « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] Tumblrlwhrivi8lz1qcl31i


    C’était forcément trop de sentiment pour lui, trop de tendresse… Mais il jugea que ça n’allait pas lui faire de mal. Un câlin, une caresse, des mots doux, ça n’avait jamais tué personne. Puis, c’est tout de même son frère, son jumeau, une partie de lui qu’il avait sanglotante contre son buste détruit. Il en était même venu à resserrer légèrement son étreinte, à laisser glisser sa main dans cette épaisseur bleutée alors qu’enfin, tu calmais tes pleurs. Enfin. Finalement, ça avait marché. Il avait réussi à te calmer. Heureusement. Il n’aurait pas tenu longtemps. Il était sûr de craquer si ça avait continué ce rythme-là. Il ne se doutait pas que, sa façade d’homme dure allait se fissurer un peu plus sous l’annonce que tu allais lui faire.
    Voilà, les mots étaient sortis de ta bouche, ils avaient tous atterri sans encombres à destination « Cerveau de T’Ien-Khuan » mais apparemment, quelque chose n’allait pas. Le bleu s’était figé, ses caresses douces et constantes dans ta chevelure s’étaient à présent stoppées pour laisser place à une main rigide et froide. C’était une plaisanterie n’est-ce pas ? Ce que tu venais de lui dire, ce n’était pas vrai hein ? C’était … C’était pour de faux ? Il ne voulait pas y croire. Pas du tout ! C’était pour lui impensable, impossible. Du sang ? Des morts ? Un seul bébé ? Non. Impossible. Tu lui mentais. Tu étais, à cet instant-là, la pire des ordures. Il ne te pensait pas capable de mentir, mais le temps qu’il s’en rendre compte, il n’arrivait plus à réfléchir clairement. Il allait devenir complètement timbré.
    T’Ien-khuan t’avait presque jeté au sol. Ses bras s’étaient tendus de façon à te faire reculer, lui-même avait reculé avant de se lever. Son visage demeurait neutre mais ses yeux trahissaient une peur sans pareil, un doute aussi grand que les océans, une tristesse profonde comme une grotte. Il ne savait plus s’il devait te croire, s’il devait le croire, s’il devait se croire. Peut-être que tu racontais n’importe quoi, que finalement, c’était pire que des âneries ce que tu te mettais à dire. Avoue, tu avais envie de le faire perdre la tête ! Il avait d’ailleurs attrapé celle-ci entre sa tête, il s’était frotté les joues, le front. Il avait envie de crier de rage, de désespoir, mais rien ne sortait. Seules des larmes. C’était à son tour de lâcher cette eau salée quitte à se déshydrater complètement. Oh mon Dieu. C’était sa seule pensée. Mon Dieu. Si tu pouvais faire quelque chose pour lui… Essuie ses larmes, laisse-le se reprendre, laisse-le marcher droit. Pourquoi avoir acharné le destin contre lui ? Ordure.
    « Tu n’mens pas n’est-ce pas ? » Demanda-t-il de sa voix faible, emplie de sanglots. Qu’est-ce qu’il n’aimait pas se montrer faible comme ça, il préférait encore mourir battu à coup de caillasses dans un trou qui empeste le sang séché et où les cadavres se décomposent doucement. Vraiment. Pleurer. Quelle belle connerie ! C’était vraiment du n’importe quoi tout ça. Pleurer pour un truc qui n’aurait jamais dû l’atteindre. Si c’était ça, l’ironie du destin, et bah. Qu’il aille se la mettre dans le cul son ironie lui ! Jamais il n’avait cru pleurer pour des parents qu’il déteste plus que tout au monde.
    « Si tu dis qu’ils n’ont trouvé que toi… C’est que j’étais plus là. » Quelle perspicacité. Tu devrais le féliciter pour ça. « Mais… Si je n’étais plus là. J’étais où hein ? Puis, pourquoi que toi ? Et moi, ils n’ont pas essayé de me chercher ? Ils n’ont pas vu que j’étais là ? Ils m’ont ignoré ? Ils ne me voulaient pas hein, c’est ça ! Ch’uis sûr que de toute manière, depuis le début on a jamais voulu de moi ! » Il plissa les yeux, se rassit, bougea légèrement d’avant en arrière, se calma, regarda le ciel, puis toi, puis se releva. Il ne tenait pas en place. Colère. C’était de la colère. Contre lui. Contre toi. Contre eux. Contre le monde entier. Oui voilà. Il avait envie de s’en prendre au monde entier. Sur le coup, il se sentait vraiment… Trahi ? Sale. C’est ça. Sale. Pourri. Il était… La pire des choses, en fait.
    « Excuse-moi.» Dit-il alors. Il s’était repris depuis un petit moment, s’était calmé. Il prit le temps de prendre une grande respiration avant de se rasseoir face à toi, spectateur de ce spectacle sans queue ni tête. Vous avez tous pété un câble. Il y avait de quoi… C’était une histoire à dormir debout. Après tout. Un jumeau perdu, un qui se sent mal-aimé, l’autre qui est courant de rien. Ça ne se voyait pas que dans les films ça ? Apparemment non. Et il y avait de quoi rager. Oh oui ! Tellement. T’Ien-Khuan avait envie de tout casser sur son passage. S’il avait eu le courage de se péter deux trois phalanges, le sol aurait pris pas mal de coups. Mais ses côtes sûrement fêlées lui suffisaient amplement. Puis… Ça n’en valait pas la peine, hein ? Vraiment pas… Tellement pas.
    « Alors… Pour de vrai qu’ils sont morts ? C’pas un mensonge… » Calme. Il devait être calme. « Je leur en ai voulu toute ma vie. A lui, à elle, à toi… Alors que ce n’était pas vrai ? Je suis une ordure, non ? » Te demanda-t-il alors, un sourire détruit, forcé, aux lèvres. « J’ai encrassé leurs mémoires avec mes sottises… Je voulais devenir fort pour tous vous tuer, moi. Alors qu’ils étaient déjà morts… Pourquoi ne m’a-t-on pas dit ça ? Pourtant, l’autre vioc’ il le connaissait notre père. Mais il m’a menti. » Il attendit quelques instants avant de lâcher une bonne grosse injure, de s’allonger sur le sol ; il fallait que ça lui arrive maintenant. Juste à cette période où les questions affluées. N’importe quoi… Ce destin jouait tellement de tour. « Il me l’a dit de vive voix, que vous m’aviez jamais voulu et qu’il m’avait donné à eux. Tu crois que c’était simplement pour pas que je ne bouge ? Tout comme toi après tout… Là-bas, ch’toi, tu dois bien trouver une personne si tu la cherches non ? Ils ont dû en faire des recherches sur toi… Ils t’ont jamais rien dit non plus ! Comme si… Ils ne voulaient pas qu’on soit ensemble. » Il rigola. Un rire quelque peu nerveux. Un peu perdu aussi. Après tout. Il était allongé sur le sol, connaissait une partie de la vérité et avait son jumeau détesté et aimé en face de lui. Il y avait de quoi se tirer une balle.
    « Tu crois qu’on aurait jamais dû se rencontrer ? Tu crois que finalement… On doit s’oublier ? Je ne veux pas. Plus. Je ne veux plus te faire sortir de ma mémoire. » Premier aveu.
    « Apprendre est la meilleure façon de savoir. » ♪
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Lie-Wei Wu

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MessageSujet: Re: « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/]   « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] EmptyVen 24 Aoû 2012 - 11:41

"On est tous frères, c'est entendu. Mais on n'est pas jumeaux"

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« Si votre coeur est une rose, votre bouche dira des mots parfumés. »

Sans le savoir, tu venais de bouleverser notre petit militaire. Certes il avait un peu pris peur quand d'un coup tu l'as rejeté sous l'emprise de tes sentiments et n'avait oser bouger quand tes larmes ont coulées. Et pourtant, l'envie qu'il avait eu de la faire, la souffrance qu'il s'était infligé à ne pas venir te réconforter. Mais il savait aussi que tu menais un combat contre toi même, contre ce qu'on t'a toujours eu dis et ce que venait de te raconter ton frère comme tombé du ciel. Tu devait seul prendre tes choix, choisir ta vérité et il savait que se serait dur pour toi. Et puis, comment aurais-tu réagis à son approche alors que tu venais de le repousser ? Il attendit donc que tu te calme, ce qui fut assez rapide comparé à lui et tu te remis face à lui, avant de t'allonger, à même le sol.

Tes révélations le touchèrent et il sentit son cœur se gonfler d'une certaine joie, d'amour mais aussi de peur et d'angoisse. Peur de ce qu'ils allaient devenir, angoisse de découvrir une vérité affreuses. Lie-Wei se releva et se rapprocha de toi, il s'assit à tes côtés et pris simplement ta main entre les siennes, avant de d’abandonner lui aussi, dos contre terre. Ce simple geste, était juste pour se rassuré lui même, se prouver que tu étais bien là que tu étais bien celui qui lui avait manqué. Ce simple geste, l'emplis à nouveau de frissons mais des plus agréables qu'ils soient.

« Tu crois qu’on aurait jamais dû se rencontrer ? Tu crois que finalement… On doit s’oublier ? » Tes deux questions lui taraudaient l'esprit. C'est vrai qu'après tout, c'était dur de ne pas se poser de telle question maintenant. Mais lui non plus ne voulait pas oublier, il ne pourrait jamais ! Surtout maintenant qu'il avait comblé ce vide en lui qu'il avait toujours ressentit, comme la perte d'une part de lui même. Il était bien là contre son jumeau, seuls dans la pénombre de cette ruelle isolée et abandonnée. Pour rien au monde il ne voudrait perdre encore ça, jamais !

« Tu sais, je pense sincèrement que jamais nous aurions du nous croiser. Moi engagé dans l 'armée, toi à vivre de combats de rues, nos destins n'ont rien fait pour nous rapproché plus tôt. J'aurais du mourir là-bas mais le Colonel me recueilli pour que sa femme quitte la dépression dans laquelle elle était tombée après une énième fausse couche. Jamais, vraiment jamais nous n'aurions du nous retrouver. Mais maintenant, on ne peut oublier. Ce serait impossible ! Comment oublier comme une part de nous ? Même si l'on ne devait jamais se revoir, comment pourrais-je oublier que dans une rue sombre, se bât mon frère, mon jumeau contre une vérité à laquelle il croyait et qu'il chérissait ? Comme oublier ce que tu es pour moi ? Je ne le pourrai. Et ce jamais. »

Il se tu, terminant ainsi son monologue. Il avait répondu à ces questions pour ne plus qu'elle le hantent, l'empêchant de penser à autres choses. Ces réponses, c'était plus pour accepter lui même ce qu'il pensait en le prononçant à haute voie, que pour te répondre. Il avait eu besoin de se répondre à lui même avant d'envisager autre chose.

« Tu as parlé d'un homme tout à l'heure, celui qui t'as tout raconté. Ne penses-tu pas que cette personne sait vraiment ce qu'il c'est passé ce jour là ?... »

Il était indécis. Cette idée lui était venue en tête mais il n'avait pas songé aux possibles conséquences que cela pouvait avoir sur son frère qui en y réfléchissant, n'avait toujours pas donné son nom. Et si il se retrouvait à la rue comme un pauvre brigand ? Et si on l’obligeait à accomplir les pires besognes ? Et si... Et si pour ses questions trop indiscrètes on le tuait... ?

« Finalement, non oublis... C'est plus une mauvaise idée qu'autre chose... »

Il avait tourné sa tête vers toi et te regardait. Toi concentré à fixé en face de toi le ciel étoilé parsemé d'étoiles qui jouaient à cache-cache avec les nuages. Tristes destins pour deux pauvres homme ne voulant que la vérité de leur existence.
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MessageSujet: Re: « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/]   « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] EmptySam 25 Aoû 2012 - 7:36

    « Si tu ne m’aimes pas je t’aime. »

    « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] Tumblrlufil2hcqv1qcat8h


    Il fixait ce ciel étoilé parsemé de nuages qui s’amusaient les cacher par moments. Il ne voulait pas se concentrer sur quelque chose d’autre. Non, il ne voulait pas te regarder, il ne voulait plus se poser de questions, il ne voulait plus rien savoir. C’était déjà trop pour lui. Vraiment trop. C’était à peine croyable, en fait, qu’il est déjà pu encaisser tout ça. Il avait perdu la tête quelques minutes. Mais finalement, maintenant, ça allait ; il avait juste peur de la vérité. Il ne s’attendait pas à ce que tu lui prennes la main, il ne s’attendait pas à ce que tu la gardes ainsi, il ne s’attendait pas à tant d’affection. Tellement que sa main se retira d’un coup sec, comme par peur. Il n’avait jamais voulu faire ce geste-là, c’était venu tout seul. Il s’excusa dans un souffle que tu n’as pas dû entendre et reprit ta main dans la sienne doucement alors que tu attaquas ton discours.
    Il allait profiter de ton silence pour répondre à ton doux monologue, mais finalement non. Il préféra le silence de la rue à sa voix. Il préférait ça aux questions qu’il pouvait poser. C’est vrai… Ils n’auraient jamais dû se rencontrer. Ou alors, pas comme ça. N’est-ce pas ? Non, pas comme ça. Votre première rencontre aurait dû aussi être la dernière. C’était comme ça, c’était ce qu’on avait dit à ton reflet. Imagines-tu ce qu’il a vécu lui aussi ? Imagines-tu la douleur et la souffrance qu’il a endurée pour en arriver où il en est tout en sachant, enfin, tout en croyant qu’on le haïssait ? Vraiment… Tout autant que ta douleur, la sienne était encore là, bien présente, au fond de lui et lui tordait l’estomac. Il ne voulait pas y croire. Il ne voulait plus y croire à tout ça. Si ce n’était pas la vérité, alors il la voulait. Le vrai de vrai. Celle que personne ne pouvait contredire. Le fin mot de l’histoire. Après tout, toi comme lui a été élevé dans un mensonge, dans une sorte… De cocon caché de tout passé et dont le présent n’était qu’un pont droit, sans encombres, sur lequel vous devez marcher sans jamais trébucher. N’importe quoi. C’est maintenant qu’il se rendait compte que c’était vraiment n’importe quoi.
    Alors, il ne s’attendait pas à ce que tu remettes en cause son tuteur. Pas maintenant en tout cas. Lui aussi avait eu des doutes depuis vos révélations, mais de là à ce que tu lui dises comme ça, d’un coup, ce n’était sûrement pas la meilleure solution. Après tout, ça a été l’homme qui l’a éduqué, qui l’a hébergé, qui l’a pris comme son fils… Alors, il ne le permettait pas. Même si c’était une ordure de la pire espèce, il ne te permettait pas de le dire comme ça. Ah ça, non. Vraiment pas ! Tu lui demandas en suite d’oublier ce qu’il venait de dire, comme si tu t’étais rendu compte que ce n’était pas la meilleure des choses de lui demander ça. Alors, un sourire invisible éclaira ses douces lèvres, il souriait pour rien. Une mauvaise idée ? Non. Ce n’était pas une mauvaise idée.
    « Je suis sûr qu’il doit savoir des choses. Mais je n’irai pas lui demander. En tout cas pas maintenant. Et pas directement. Avec c’genre de gars, ‘faut être plutôt subtil tu vois ? Sinon, BOUM, j’ai plus de tête. Je ne pense pas qu’il veuille que je la sache, cette vérité. Après tout, s’il ne me l’a jamais dite… C’est qu’il y a bien une raison. Il est tout de même celui qui m’a récupéré. Et je ne voudrais pas le perdre. Vraiment pas… Je l’aime, tout de même, malgré tout. Il est comme un père. » Termina-t-il en soufflant alors qu’il tourna à son tour la tête vers toi, un petit sourire aux lèvres. Il se mit à caresser du pouce ta main avant de se redresser et de la lâcher pour s’étirer tout en grimaçant. L’inactivité de ce genre l’engourdissait tout entier et il n’aimait pas ça.
    « En fait… Lie’, moi je m’appelle T’Ien-Khuan. Mais bon, t’m’appelles comme tu veux. » Annonça-t-il en se remettant à regarder le ciel, caressant son poignet où son identité se trouvait. Finalement, il retira la douce bande, doucement, découvrant son poignet blanc et fragile où régnait une gourmette brillante. Elle était en assez bon état malgré ce qu’il faisait avec. L’écriture disparaissait légèrement mais ça donnait un truc au bijou. Mais ce n’était pas que pour te la montrer qu’il avait ça. Non. La retirant aussi de son poignet, il te la tendit avec un sourire. Te soufflant de la prendre pour que tu ne l'oublies pas, il la posa à l’intérieur de ta main, comme pour t’obliger. « Comme ça je suis sûr que tu penseras à moi quoi qu’il arrive. »
    C’était gamin, c’était complètement puéril, mais c’était ce qui représentait ton jumeau le mieux, ce genre d’acte.
    « Si je t'aime prend garde à toi. » ♪
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MessageSujet: Re: « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/]   « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] EmptyMar 28 Aoû 2012 - 8:49

"On est tous frères, c'est entendu. Mais on n'est pas jumeaux"

« Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] Test10

« Si votre coeur est une rose, votre bouche dira des mots parfumés. »

Il baissa les yeux vers sa main d'albâtre et fixa le bijoux qui y résidait. Dans une fine écriture, presque effacée, donnant une histoire à l'objet, le nom de son frère était transcrit : « T'Ien-Khuan Wu » avec en son dos, la même date que lui même portait à son cou. Il admira pendant de longues secondes voire minutes la gourmette d'argent en caressant du pouce la plaque du même minerai. Relevant la tête vers toi, des étoiles pleins les yeux il serra ses doigts sur ce qui était il y a de cela encore une minute ta seule identité. La détermination passant dans ses prunelles d'océan. Ta gourmette, sache qu'il la chérira plus que tout, que lui même et même plus que sa vie ! Savais-tu tout ce que cela représentait pour lui ?

Ses yeux dans les tiens il prit le bijoux, releva sa manche droite et y accrocha le bracelet, brillant à la lueur des dernières étoiles visibles. Son regard glissa à nouveau sur son poignet et un doigt re glissa sur la surface froide de métal. Sa manche redescendit cachant la bijoux tel un secret. votre secret, à tout jamais accroché à son poignet à présent.

« Je ne pourrais t'oublier, quoi qu'il arrive et ta gourmette sera là pour me rappeler jours après jours que ma plus grande bataille sera pour découvrir notre vérité ! »

A l'Est, l'aube se levait. Ils avaient donc passé la nuit dans cette rue abandonnée à se connaître entre crises de folies, d’incompréhensions, de moments complices et d'incertitudes. Ils avaient passés la moitié de la nuit ensemble sans même se rendre compte du temps qui était passé si vite. La promesse de Lie-Wei, faite sur le soleil naissant et la lune mourante, jamais il ne l’oublierai et n'y faillerai.

Ce soleil lui rappelait aussi une cruelle chose. Il devait à présent partir, rentrer à la caserne et quitter celui qu'il ne voulait plus perdre. Il aurait pu ne jamais retourner là-bas, mais il n'avait rien, ni argent, ni de quoi vivre, même un certain temps. Et il savait ce qui arrivait aux déserteurs quand la milice leur retombait dessus et l'envie de finir comme eux, jetés dans la forêt bouffés par les vers après de longues heures de tortures ne lui disait rien du tout. Peut-être est-il lâche, lui se trouve raisonnable et réfléchit.

Il repris son arme laissée à l'abandon quelques pavés de ciments plus loin et conscient qu'il devait quitter les lieux il se rapprocha à nouveau de sa moitié. Le cœur lourd, il te repris une dernière fois dans ses bras, la tête au creux de ton épaule, il resta là quelque seconde, ne voulant rien oublier de toi, pas même ton odeur ni le frisson au contact de ta peau contre la sienne.

Il se sépara à contre cœur de cette étreinte qui lui avait toujours manqué et passa autour de ton cou la fine chaîne qui ornait son buste auparavant, glissant son doigt une dernière fois sur sa surface lisse, effleurant sans le vouloir ton torse nu. Elle t'allait tellement mieux qu'à lui ! Il te regarda dans les yeux une dernière, toute dernière fois, un doux et franc sourire de joie fendant ses lèvres rosées. Il te tourna dos et avança dans cette rue, continuant sans un mot sa course vers le soleil dont la lumière l'auréolait. Avant de tourner au coin de la rue qui l'enlèverait définitivement de toi, il te regarda, son visage rayonnant d'une joie sans limite, sa main sur la manche de son poignet droit qui cachait ce secret que seul vous connaissiez. Il t'avait retrouvé, plus rien ne pourrait plus le blesser à présent, grâce à toi !

"Des regards se croisent et se meurent dans les rues, sans aucunes significations pour personnes. Moi je t'ai regardé et sourit, dans cette rue, sans jamais ne pouvoir oublier qui tu es. Parce que tu es moi."

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