Contexte Il y a de cela très longtemps, dans les temps oubliés par la civilisation d'aujourd'hui, vivaient deux races ; les humains et les hybrides. Contrairement à ce que vous pensez et à ce que les scientifiques affirment, les hybrides ne sont pas leurs créatures. Seul les animorphes, créature animale humanoïde qui ne peut prendre forme humaine, le sont. La paix et l'harmonie régnaient en maîtres sur ces terres paisibles qui n'avaient jamais connus la guerre ni le désespoir. Toutefois, cette utopie n'empêcha pas la curiosité des scientifiques de s'accroître considérablement et malheureusement, ils ne s'attendaient pas à ce que leurs recherches prennent un tournant désastreux. |
Annonce 06/11/12 - Nouveau système de points installé. 05/11/12 - Installation du nouveau design. 31/10/12 - Fin du recensement et suppression des membres inactifs. XX/XX/XX - blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla blabla
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| Les mémos de l'heure Vous pouvez maintenant faire vos demandes ICI | | | « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] | |
| Auteur | Message |
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T'Ien-Khuan Wu Je suis un Humain et je suis un vagabond ♥
| Sujet: « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] Sam 18 Aoû 2012 - 10:25 | |
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Dernière édition par T'Ien-Khuan Wu le Mar 28 Aoû 2012 - 9:15, édité 3 fois |
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Feuille de personnage Maître/Hybride de: je suis mon seul maitre Amour: n'en a jamais eu et n'en donne qu'au méritant Pouvoir: bloup Lie-Wei Wu Je suis un Humain et je suis militaire ♥
| Sujet: Re: « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] Dim 19 Aoû 2012 - 8:28 | |
| ▬ "On est tous frères, c'est entendu. Mais on n'est pas jumeaux" ▬ « Si votre coeur est une rose, votre bouche dira des mots parfumés. »
Un pas. Puis un autre. Et encore un autre. Ce soir, il n'arrêterait pas, il n'avait pas le choix, il ne l'avait eu d'ailleurs. Ce soir, il était de garde dans une de ses rues sensibles. Les règlements de comptes, guerres de clans et autres trafics s'y déroulaient régulièrement portant parfois atteinte à la population terrifiée habitant sur les lieux. Lui son boulot, c'était de faire cesser ça, par la manière douce ou forte, la préférée de ses supérieurs. « Moins il y a de morveux, mieux le monde se portera ! » Comment pouvait-on croire en cela ? C'était inadmissible de traiter ainsi de pauvres gens, souvent enrôles de force dans ces communautés, alors qu'ils ne demandaient rien à personne, juste à faire leur bout de chemin libre et en paix. Chose impossible aujourd'hui...
Ce monde le répugnait, autant que ce qu'il était, mais il n'avait jamais rien pu choisir dans sa vie, c'était ainsi qu'on formait un pion au service de l'armée après tout. Mais lui était un cas bien à part. Fils adoptif du Colonel, qui plus est, de sa propre division, il devait supporter toujours plus et sans le moindre commentaire allant à l'encontre des ordres. Il devait tout subir et se taire pour faire la fierté de cet homme qu'il haïssait, et ça, ses « frères d'armes » qui n'en étaient rien l'avaient bien compris en profitant du jeune homme avec une joie non cachée, lui faisant subir les pires affronts. Horrible. Son enfance et adolescence avaient juste était horribles.
Il leva la tête vers le ciel à présent étoilé. En face de lui, sa constellation -celle des poissons- brillait, peut être plus que d'ordinaire. Une larme coula le long de sa joue fine et délicate et s'écrasa au sol comme si elle n'avait jamais existé, laissant comme seule preuve de son passage, un filet argenté sur la peau laiteuse du jeune militaire. Ces souvenirs, il préférait les laisser de coté, voulant oublier la douleur qu'ils lui avaient causés, quelques années auparavant. Il fixa sa confidente à hauteur d'yeux, priant, priant cette étoile comme il priait un Dieu quelconque pour qu'elle veille sur elle. Alrescha était son nom.
Il essuya les restes de larmes sur sa joue, la lune inondant son visage déjà bien pale au naturel, l'auréolant d'une douce lumière presque divine. Après quelques secondes où il repris ses esprits, il reprit son chemin dans ces rues effrayantes de nuits, arme en mains, près à l'utiliser au moindre gestes suspect. Il espérait à ne pas à avoir s'en servir, vraiment. Sillonnant ces ruelles et allées il était confiant. La nuit était tombée depuis au moins trois bonnes heures et rares étaient les problèmes au delà de ces heures, exceptés deux ou trois groupes de jeunes saouls auquel il ne disait jamais rien tant qu'ils ne faisaient rien... Assez logique me direz-vous ! Alors le cœur léger, il continua sa ronde qui durera jusqu'au matin avant qu'un autre ne vienne à la relève.
Son épaule sur laquelle reposait son arme lui faisait souffrir. Il venait tout juste de rentrer de mission sur terrain et avait bien failli y rester cette fois-ci. Comment les hommes arrivaient-ils à s'entre tuer comme ça ? Sans pitié ni compassion pour l'autre, pour leurs frères devant eux, se battant eux aussi pour des dirigeants bien au chaud chez eux, sans donner leurs avis. Vraiment, il ne comprenait pas. Jamais il ne comprendrait la passion que certains hommes pouvaient avoir à tuer leur confrères.
Soudain il fut tiré de ses pensées par des cris dans quelques ruelles à côté. Il commençait à bien connaître le coin et s'y rendit au plus vite. Arrivé sur les lieux, il fut un quart de seconde choqué en tombant sur la scène qui se déroulait devant lui. Trois homme, bien baraqués s'en prenaient à un autre roulé en boule au sol dont il ne voyait pas le visage. Dans ses yeux, l'hésitation ne vint prendre place dans ses prunelles de saphir et tira dans les jambes des agresseurs qui tombèrent à genoux à terre et cessèrent de frapper le pauvre face contre terre. Non, il ne tuerait pas ces hommes, pas de suite tout du moins. Même si ils le méritaient sûrement, il n’était pas juge pour décider ou non du droit de vie ou de mort d'un homme.
Il s'approcha alors de l'homme à terre, vérifiant que les trois étaient immobilisés, il n'était tout de même pas assez idiot pour se laisser tuer d'un coup de couteau dans le dos. L'homme aux cheveux aussi longs et bleus que lui ne bougea pas, comme mort, tremblant de tous ses membres, terrifié. D'une main rassurante sur son épaule il aida le jeune homme a se relever. Visage bas, profil tuméfié. Puis soudain il releva son visage et un frisson parcourra l'ensemble de son corps, comme électrifié. Comment était-ce possible ? Il ne le croyait pas. Comment cet homme, devant lui pouvait-il être son parfait sosie ? Il recula de trois pas et tomba. C'était impossible, juste impossible ! |
| | | T'Ien-Khuan Wu Je suis un Humain et je suis un vagabond ♥
| Sujet: Re: « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] Dim 19 Aoû 2012 - 8:58 | |
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Feuille de personnage Maître/Hybride de: je suis mon seul maitre Amour: n'en a jamais eu et n'en donne qu'au méritant Pouvoir: bloup Lie-Wei Wu Je suis un Humain et je suis militaire ♥
| Sujet: Re: « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] Dim 19 Aoû 2012 - 11:27 | |
| ▬ "On est tous frères, c'est entendu. Mais on n'est pas jumeaux" ▬ « Si votre coeur est une rose, votre bouche dira des mots parfumés. »
Rien. Il ne comprenait absolument rien à ce qu'il se passait devant lui. Les pensées dans le vague, il se remémorait les dernières minutes calmement dans sa tête, comme il le faisait toujours. Il était de garde cette nuit et alors qu'il faisait sa ronde habituelle, il avait entendu des bruits de lutte quelques rues voisines. Il s'y était précipité et avait trouvé un homme se faisant tabassé par trois autres. Il avait donc tirés pour blesser les agresseurs et porter aide à l'homme à terre bien amoché. Il l'a rassuré, aider à se relever et depuis là, que du flou, rien, rien de se qui se passait ne voulait se graver dans sa tête. C'était tout bonnement impossible. Sous la surprise, ses jambes avaient lâchées et le pauvre Lie-Wei s'était écrasé au sol comme une vulgaire crêpe dont le rattrapage avait foiré.
Il sortit de ses pensées quand le jeune homme en face de lui se mit à s'esclaffer d'un rire froid et haineux, il te regardait faire, des grimaces de douleurs parcourant ce visage qu'il connaissait bien pour être le sien. Ses yeux qu'il savait sûrement aussi grands que des soucoupes, son teint, plus pale encore qu'il ne l'ai d'habitude et ses membres tremblants, il ne pu bouger quand ce reflet que tu était s'approcha de lui dans ta démarche boiteuse et s’accroupit devant lui, de la même manière que l'on approchait un enfant. Sans la douceur et la confiance avec laquelle on procédait dans ces cas là. Ton rire s'était tu et tu observait le militaire tétanisé devant toi, passant une main sous ton œil gauche, fixant celui en face de toi. Identiques, vraiment identiques. C'est incroyable que de telles choses puissent exister.
« T’as l’air plutôt choqué pour un mec qui tire sur les autres sans réfléchir. »
Le pauvre Lie-Wei qui ne comprenait toujours rien à sa situation, sursauta alors qu'il s’attendant à tout sauf à ce que tu lui adresse la parole. Réfléchissant au sens de tes paroles l’indignation passa dans ses yeux, puis une once de colère et même de mépris. Comment pouvait-il dire ça alors que quelques secondes plus tôt il se laissait mourir sous les coups ? Il avait fait ça pour sauver ce qu'il pensait être un pauvre homme en danger, et ces hommes derrières étaient tous bien en vie. Jamais il n'avait tiré sans pensé aux conséquences que cela pouvait coûter. Devant le manque de réactions de l'incompréhensif, tu t'assis fasse à lui en tailleur, un sourire narquois sur tes lèvres. Toi, tu devais comprendre ce qu'il se passait, tu comprenait-n'est ce pas ? Alors qu'attendais-tu pour parler ? Et pourquoi cette lueur de haine et de violence à mon encontre dans tes yeux ? Pour la première fois, Lie -Wei, n'arrivait pas à comprendre une personne.
« M’sieur l’militaire, c’quoi ton nom ? »
De nouveau il sursauta. Oui, il savait faire autre chose en temps normaux, mais là, rien n'était normal. Dans son crâne l'évidence que tu ne pouvais être que son jumeau l'emplit d'une sensation nouvelle. Une certaine excitation mêlée d'une joie intense gonfla son cœur. Alors il avait un frère, ce frère qu'il avait toujours rêvé d'avoir, sa moitié et qui plus ai un jumeau ! Mais diable, pourquoi personne ne lui avait rien dis sur ton existence ? Pourquoi l'armée ne t'avais t-elle recueilli tout comme lui ? Alors qu'un sourire voulait commencé à se former sur ses lèvres, les yeux brillants, toi tu le fixait, d'une manière des plus étranges. Et toujours cette pointe de folie meurtrière qui inondait tes yeux. Pourquoi, tu savais que j'étais ton frère hein ? Depuis le début ? Alors pourquoi cette envie de me détruire et ce dégoût en me regardant ?
« Hé bah… Au moins, y’en a qu’font carrière eux … »
Cette phrase et tu tourna les yeux de lui, comme si il était la pire des choses. Mais lui n'avait toujours pas répondu, non. Il regarda un instant la chaîne autour de son frêle cou puis le ciel. Un nuage cacha les étoiles et bizarrement se senti seul et perdu à cet instant. Prenant une inspiration, il répondit d'une voie faible et tremblante.
« Li.. Lie-Wei Wu, c'est mon nom, je crois... »
Il tourna les yeux et regarda ses pieds comme un enfant pris sur le fait en train de piquer des bonbons dans un placard.
« Et toi, qui es-tu ? Tu me connaît pas vrai ? Qu'est ce qu'il se passe ici? »
Rien qu'à la vu du regard en face de lui, il savait qu'il n'aurait pas du répliquer. Mais il voulait comprendre... C'est son droit après tout, si il doit mourir par un homme qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau, autant qu'il sache pourquoi.
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| | | T'Ien-Khuan Wu Je suis un Humain et je suis un vagabond ♥
| Sujet: Re: « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] Mar 21 Aoû 2012 - 12:48 | |
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Feuille de personnage Maître/Hybride de: je suis mon seul maitre Amour: n'en a jamais eu et n'en donne qu'au méritant Pouvoir: bloup Lie-Wei Wu Je suis un Humain et je suis militaire ♥
| Sujet: Re: « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] Mer 22 Aoû 2012 - 18:56 | |
| ▬ "On est tous frères, c'est entendu. Mais on n'est pas jumeaux" ▬ « Si votre coeur est une rose, votre bouche dira des mots parfumés. »
« J’t’en pose… Oui. Justement, c’est moi qui pose les questions. De nous deux, ch’uis sûr que tu vas m'tordre le cerveau. Alors tais-toi. »
« Alors tais-toi » … « Tais-toi ». Ces mots résonnaient sans cesse dans sa tête, avec une incompréhension plus que certaine. Alors toi, tu avais le droit de le questionner à ta guise sachant d'autant plus ce que se passait alors que lui, ignorant comme un nourrisson, ne pouvait en placer une pour essayer de comprendre ? Heu, n'y avait-il pas là un léger problème ? La direction de la conversation était menée, tu questionnais, et lui répondait, alors que l'inverse aurait du se passer.
« Et toi, p’rquoi t’es militaire ? Pourquoi il était militaire ? Lui même se le demandait... Il te regarda, eu un sourire forcé mêlé de nervosité et fixa un point invisible entre ses pieds et les tien. Ses genoux ramenés contre sa poitrine et ses bras enroulés autour de ses tibia, il cherchait du réconfort et une once de courage auprès de lui même en cette position fœtale. Tu remarqueras, cette fois-ci, il n'a pas sursauté quand tu as parlé.
« Pourquoi je suis..Ça? » Le dégoût et le dédain de faisant largement ressentir en cette fin de phrase. « Parce que je n'ai simplement pas eu le choix... Le Colonel, ou celui que je devait nommé Père, ne m'a pas laissé le choix de faire ce que je voulais, je suis sûrement né pour ne faire qu'exécuter des ordres bêtes et destructeurs. Voilà ni plus ni moins, je n'ai jamais rien choisi ni jamais rien voulu de ça moi ! Jamais ! Jamais … »
Il craquait. Le poids de ces longues années de souffrances, d'humiliations et d'horreurs le frappèrent en pleine poitrine. Jamais il n'avait parlé de ça à quiconque et voilà le résultat de ses paroles forcées. Pourquoi maintenant ? Pourquoi affichait-il ainsi ses faiblesses ? On le sait tous, même dans les mains d'un tueur Lie-Wei aurait confié sa vie. Fichue confiance bidon et inutile ! Qu'espérait-il ? Que ce briguant face à lui fasse quelque chose pour lui ? Quelle que soit sa ressemblance il savait que cet homme ne ferai que se rire de lui, de sa faiblesse, comme les autres l'ont toujours eu fait. Une larme coulant, suivit d'une autre et encore une à sa suite. Elles ne se tarissaient plus. L'exorcisme de sa douleur gravée en lui au fer rouge.
Dans la noirceur de la nuit, seul quelques soubresauts se firent entendre et sur ses joues, deux filets d'argents s'écoulaient de ses yeux océan. Pauvre gosse. Il n'entendit même pas dans son dos les trois hommes se faire la malle comme ils pouvaient avec des balles figées dans leur genoux. Il espérait pour eux qu'ils ne rencontrent pas un de ses collègues. La donne ne serait pas la même avec eux prenant un plaisir monstre à tuer un semblable. Voilà qu'a la merci d'un inconnu peut être même dangereux il pensait à la vie de ces voyous... Minable ! Il était minable !
Depuis quand autant de larmes n'avaient traversée ainsi la barrière de ses paupières ? Il ne s'en souvenait plus, sûrement ne devait-il être à l'époque qu'un bébé. Mais lui voulait juste comprendre. Qu'on lui explique une bonne fois pour toute mince ! Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
« Pourquoi ?! Pourquoi tu dis rien ? Je veux juste savoir moi ! Pourquoi tu me regarde avec cette envie de me bouffer ? Je t'ai fais quoi moi hein ? Quoi ? Mais répond au moins, explique ! Je suis pas plus idiot qu'un autre !
Jamais au grand jamais Lie-Wei ne s'était emporté. Tu as de la chance, tu es le premier spectateur de ses dérapages émotionnel. Alors ? Beau spectacle ? Tu m'en dira tant, j'en suis sure ! Oui, en cet instant, Lie-Wei venait tout simplement comme on le dirait si vulgairement de « péter un sacré câble ». Qui aurait cru le jeune-homme tellement enclin au calme, à la sérénité et à la douceur pouvoir au quart de tour être pris d'une crise de début de folie ? Pas moi rassurez-vous !
Dernière édition par Lie-Wei Wu le Jeu 23 Aoû 2012 - 9:12, édité 1 fois |
| | | T'Ien-Khuan Wu Je suis un Humain et je suis un vagabond ♥
| Sujet: Re: « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] Jeu 23 Aoû 2012 - 6:07 | |
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Feuille de personnage Maître/Hybride de: je suis mon seul maitre Amour: n'en a jamais eu et n'en donne qu'au méritant Pouvoir: bloup Lie-Wei Wu Je suis un Humain et je suis militaire ♥
| Sujet: Re: « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] Jeu 23 Aoû 2012 - 10:41 | |
| ▬ "On est tous frères, c'est entendu. Mais on n'est pas jumeaux" ▬ « Si votre coeur est une rose, votre bouche dira des mots parfumés. »
Il pleurait, encore et sans cesse sans que lui même ne puisse décider d'arrêter ses larmes. Depuis trop longtemps il n'avait pas vidé son cœur de ces sentiments horribles qui l'envahissaient et bien-sur, il fallait que ça tombe maintenant, là tout de suite ! Ben pas grave tient ! Et si quelqu'un voulait le tuer ben qu'il le fasse ! Après tout, il n'attendait que ça, à tout les coups.
Il ne vit pas incompréhension peindre tes yeux devant cette scène plus qu'indécise. Après tout un coup Lie-Wei avait peur, après il s’excitait pour un rien puis pleurait et s'énervait... A croire qu'il avait le cerveau d'une femme pour laisser exploser tant d'émotions en si peu de temps. C'est fou ça quand même ! Il ne vit pas non plus que tu étais à présent dans un situation que malgré toute ta bonne volonté tu ne pouvait garder sous contrôle. Vous étiez tout deux à égalité, complètement perdus. Et ce qu'il ne vit pas c'est qu'à présent, tu avais par tes larmes changé cet homme à peut-être tout jamais.
Il ne se calmait toujours pas quand tu pris une décision sans toi même en comprendre le pourquoi du comment. Tu t'étais rapproché de lui et le pris dans tes bras, tes cotes douloureuses et le reste de ton corps dans un piteux état aussi. Il n'avait pas du tout prévu ça. Il avait plutôt pensé que tu rigolerai, lui donnerai une sacrée gifle ou autre, que comme tout les autre tu l'enfoncerait dans son humiliation mais non. A la place de ça, il sentit tes bras le prendre contre toi dans une étreinte que tu essayais de vouloir apaisante et le berça lentement, doucement avec la tendresse donnée à un nouveau-né. Non, il ne s'était pas du tout attendu à cela ! Tellement que ce geste fait, un long frisson parcouru son corps.
Cette sensation qu'il n'avait jamais pu connaître. Celle d'un frère à ses cotés. Il s'imagina alors sa vie passée avec un frère pour le faire rire, tarir ses pleurs, le réconforter les nuits d'orages. Un frère avec qui il se serait disputé mais qui après seulement quelques minutes seraient retombés dans les bras l'un de l'autre, déjà tout pardonnés. Un frère qui aurait égayé ses journées pour les rendre heureuses et inoubliables.
Peut-être que tu n'aurait pas du faire ça, le prendre dans tes bras. A ce moment, ce ne furent plus des larmes mais bien pire qui dévalaient de ses yeux gonflés et rougis. Si ça continuait il allait se dessécher sur place, c'est pas possible sinon ! Alors que tu murmurait des paroles qu'il compris comme il pu, il passa ses bras autour de tes épaules et se mit à pleurer sur ton épaule nue. Quel être pitoyable avait-tu là, pendu à ton cou, tes cheveux attachés comme ils pouvaient cachant ce visage désespéré.
Petit à petit il sa calma à tes dernières paroles « jumeau »« m'a famille m'a jeté » »je suis le plus mal-aimé »... Jamais, jamais on ne lui avait dis ça. Enfin après tout, on lui avait caché l’existence de celui pouvant être considéré comme sa moitié. Pourquoi ? De peur qu'il lâche tout dans le but de partir le rejoindre, l'aimer comme devaient s'aimer des frères ? Parce que des jumeaux à l'armée ça pouvait causer des problèmes si ça se rebellait ? Il ne savait.
Alors que plus que quelques larmes ne s'échappaient et qu'il essayait à présent de contrôler ses sanglots, il entrepris d'expliquer ce avec quoi il avait grandit. Toujours sans quitter tes bras de frère enfin retrouvé. Même si toi ne voulais peut-être pas de cette effusion de sentiments trop tendres, lui était bien là et savourait ces instants.
« Je comprends pas ce que tu dis quand tu parles d'être abandonné et préféré mais moi c'est pas ça que l'armée m'a raconté. Ils m'ont dis qu'un soir, fin Septembre ils avaient été appelé en urgence par le voisinage. Arrivés sur les lieux, il ne trouvèrent que deux cadavres et un nourrisson au milieu du sang. Nos parents et moi. Jamais ils ne m'ont parlés de toi, j'aurais tout fait pour te retrouvé sinon. Tout... »
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| | | T'Ien-Khuan Wu Je suis un Humain et je suis un vagabond ♥
| Sujet: Re: « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] Jeu 23 Aoû 2012 - 11:40 | |
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Feuille de personnage Maître/Hybride de: je suis mon seul maitre Amour: n'en a jamais eu et n'en donne qu'au méritant Pouvoir: bloup Lie-Wei Wu Je suis un Humain et je suis militaire ♥
| Sujet: Re: « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] Ven 24 Aoû 2012 - 11:41 | |
| ▬ "On est tous frères, c'est entendu. Mais on n'est pas jumeaux" ▬ « Si votre coeur est une rose, votre bouche dira des mots parfumés. »
Sans le savoir, tu venais de bouleverser notre petit militaire. Certes il avait un peu pris peur quand d'un coup tu l'as rejeté sous l'emprise de tes sentiments et n'avait oser bouger quand tes larmes ont coulées. Et pourtant, l'envie qu'il avait eu de la faire, la souffrance qu'il s'était infligé à ne pas venir te réconforter. Mais il savait aussi que tu menais un combat contre toi même, contre ce qu'on t'a toujours eu dis et ce que venait de te raconter ton frère comme tombé du ciel. Tu devait seul prendre tes choix, choisir ta vérité et il savait que se serait dur pour toi. Et puis, comment aurais-tu réagis à son approche alors que tu venais de le repousser ? Il attendit donc que tu te calme, ce qui fut assez rapide comparé à lui et tu te remis face à lui, avant de t'allonger, à même le sol.
Tes révélations le touchèrent et il sentit son cœur se gonfler d'une certaine joie, d'amour mais aussi de peur et d'angoisse. Peur de ce qu'ils allaient devenir, angoisse de découvrir une vérité affreuses. Lie-Wei se releva et se rapprocha de toi, il s'assit à tes côtés et pris simplement ta main entre les siennes, avant de d’abandonner lui aussi, dos contre terre. Ce simple geste, était juste pour se rassuré lui même, se prouver que tu étais bien là que tu étais bien celui qui lui avait manqué. Ce simple geste, l'emplis à nouveau de frissons mais des plus agréables qu'ils soient.
« Tu crois qu’on aurait jamais dû se rencontrer ? Tu crois que finalement… On doit s’oublier ? » Tes deux questions lui taraudaient l'esprit. C'est vrai qu'après tout, c'était dur de ne pas se poser de telle question maintenant. Mais lui non plus ne voulait pas oublier, il ne pourrait jamais ! Surtout maintenant qu'il avait comblé ce vide en lui qu'il avait toujours ressentit, comme la perte d'une part de lui même. Il était bien là contre son jumeau, seuls dans la pénombre de cette ruelle isolée et abandonnée. Pour rien au monde il ne voudrait perdre encore ça, jamais !
« Tu sais, je pense sincèrement que jamais nous aurions du nous croiser. Moi engagé dans l 'armée, toi à vivre de combats de rues, nos destins n'ont rien fait pour nous rapproché plus tôt. J'aurais du mourir là-bas mais le Colonel me recueilli pour que sa femme quitte la dépression dans laquelle elle était tombée après une énième fausse couche. Jamais, vraiment jamais nous n'aurions du nous retrouver. Mais maintenant, on ne peut oublier. Ce serait impossible ! Comment oublier comme une part de nous ? Même si l'on ne devait jamais se revoir, comment pourrais-je oublier que dans une rue sombre, se bât mon frère, mon jumeau contre une vérité à laquelle il croyait et qu'il chérissait ? Comme oublier ce que tu es pour moi ? Je ne le pourrai. Et ce jamais. »
Il se tu, terminant ainsi son monologue. Il avait répondu à ces questions pour ne plus qu'elle le hantent, l'empêchant de penser à autres choses. Ces réponses, c'était plus pour accepter lui même ce qu'il pensait en le prononçant à haute voie, que pour te répondre. Il avait eu besoin de se répondre à lui même avant d'envisager autre chose.
« Tu as parlé d'un homme tout à l'heure, celui qui t'as tout raconté. Ne penses-tu pas que cette personne sait vraiment ce qu'il c'est passé ce jour là ?... »
Il était indécis. Cette idée lui était venue en tête mais il n'avait pas songé aux possibles conséquences que cela pouvait avoir sur son frère qui en y réfléchissant, n'avait toujours pas donné son nom. Et si il se retrouvait à la rue comme un pauvre brigand ? Et si on l’obligeait à accomplir les pires besognes ? Et si... Et si pour ses questions trop indiscrètes on le tuait... ?
« Finalement, non oublis... C'est plus une mauvaise idée qu'autre chose... »
Il avait tourné sa tête vers toi et te regardait. Toi concentré à fixé en face de toi le ciel étoilé parsemé d'étoiles qui jouaient à cache-cache avec les nuages. Tristes destins pour deux pauvres homme ne voulant que la vérité de leur existence.
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| | | T'Ien-Khuan Wu Je suis un Humain et je suis un vagabond ♥
| Sujet: Re: « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] Sam 25 Aoû 2012 - 7:36 | |
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Feuille de personnage Maître/Hybride de: je suis mon seul maitre Amour: n'en a jamais eu et n'en donne qu'au méritant Pouvoir: bloup Lie-Wei Wu Je suis un Humain et je suis militaire ♥
| Sujet: Re: « Tu parles d'une bonne proie toi.. » [PV LWW. ♥ /FINISH/] Mar 28 Aoû 2012 - 8:49 | |
| ▬ "On est tous frères, c'est entendu. Mais on n'est pas jumeaux" ▬ « Si votre coeur est une rose, votre bouche dira des mots parfumés. »
Il baissa les yeux vers sa main d'albâtre et fixa le bijoux qui y résidait. Dans une fine écriture, presque effacée, donnant une histoire à l'objet, le nom de son frère était transcrit : « T'Ien-Khuan Wu » avec en son dos, la même date que lui même portait à son cou. Il admira pendant de longues secondes voire minutes la gourmette d'argent en caressant du pouce la plaque du même minerai. Relevant la tête vers toi, des étoiles pleins les yeux il serra ses doigts sur ce qui était il y a de cela encore une minute ta seule identité. La détermination passant dans ses prunelles d'océan. Ta gourmette, sache qu'il la chérira plus que tout, que lui même et même plus que sa vie ! Savais-tu tout ce que cela représentait pour lui ? Ses yeux dans les tiens il prit le bijoux, releva sa manche droite et y accrocha le bracelet, brillant à la lueur des dernières étoiles visibles. Son regard glissa à nouveau sur son poignet et un doigt re glissa sur la surface froide de métal. Sa manche redescendit cachant la bijoux tel un secret. votre secret, à tout jamais accroché à son poignet à présent. « Je ne pourrais t'oublier, quoi qu'il arrive et ta gourmette sera là pour me rappeler jours après jours que ma plus grande bataille sera pour découvrir notre vérité ! »A l'Est, l'aube se levait. Ils avaient donc passé la nuit dans cette rue abandonnée à se connaître entre crises de folies, d’incompréhensions, de moments complices et d'incertitudes. Ils avaient passés la moitié de la nuit ensemble sans même se rendre compte du temps qui était passé si vite. La promesse de Lie-Wei, faite sur le soleil naissant et la lune mourante, jamais il ne l’oublierai et n'y faillerai. Ce soleil lui rappelait aussi une cruelle chose. Il devait à présent partir, rentrer à la caserne et quitter celui qu'il ne voulait plus perdre. Il aurait pu ne jamais retourner là-bas, mais il n'avait rien, ni argent, ni de quoi vivre, même un certain temps. Et il savait ce qui arrivait aux déserteurs quand la milice leur retombait dessus et l'envie de finir comme eux, jetés dans la forêt bouffés par les vers après de longues heures de tortures ne lui disait rien du tout. Peut-être est-il lâche, lui se trouve raisonnable et réfléchit. Il repris son arme laissée à l'abandon quelques pavés de ciments plus loin et conscient qu'il devait quitter les lieux il se rapprocha à nouveau de sa moitié. Le cœur lourd, il te repris une dernière fois dans ses bras, la tête au creux de ton épaule, il resta là quelque seconde, ne voulant rien oublier de toi, pas même ton odeur ni le frisson au contact de ta peau contre la sienne. Il se sépara à contre cœur de cette étreinte qui lui avait toujours manqué et passa autour de ton cou la fine chaîne qui ornait son buste auparavant, glissant son doigt une dernière fois sur sa surface lisse, effleurant sans le vouloir ton torse nu. Elle t'allait tellement mieux qu'à lui ! Il te regarda dans les yeux une dernière, toute dernière fois, un doux et franc sourire de joie fendant ses lèvres rosées. Il te tourna dos et avança dans cette rue, continuant sans un mot sa course vers le soleil dont la lumière l'auréolait. Avant de tourner au coin de la rue qui l'enlèverait définitivement de toi, il te regarda, son visage rayonnant d'une joie sans limite, sa main sur la manche de son poignet droit qui cachait ce secret que seul vous connaissiez. Il t'avait retrouvé, plus rien ne pourrait plus le blesser à présent, grâce à toi ! "Des regards se croisent et se meurent dans les rues, sans aucunes significations pour personnes. Moi je t'ai regardé et sourit, dans cette rue, sans jamais ne pouvoir oublier qui tu es. Parce que tu es moi." |
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