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Contexte
Il y a de cela très longtemps, dans les temps oubliés par la civilisation d'aujourd'hui, vivaient deux races ; les humains et les hybrides. Contrairement à ce que vous pensez et à ce que les scientifiques affirment, les hybrides ne sont pas leurs créatures. Seul les animorphes, créature animale humanoïde qui ne peut prendre forme humaine, le sont. La paix et l'harmonie régnaient en maîtres sur ces terres paisibles qui n'avaient jamais connus la guerre ni le désespoir. Toutefois, cette utopie n'empêcha pas la curiosité des scientifiques de s'accroître considérablement et malheureusement, ils ne s'attendaient pas à ce que leurs recherches prennent un tournant désastreux.

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 Jamais 2 sans 3 [FINI] Suite au Jardin Botanique

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Je suis une Sylphide au service de mon maître ♥
Eledhwen Elbereth

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Eledhwen Elbereth

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MessageSujet: Jamais 2 sans 3 [FINI] Suite au Jardin Botanique   Jamais 2 sans 3 [FINI] Suite au Jardin Botanique - Page 2 EmptyMer 19 Sep 2012 - 14:28

Rappel du premier message :

Jamais deux... farces... sans une troisième. Voilà quelle était l'état d'esprit d' Eledhwen en quittant la boutique, en ce début d'après midi. Mais attention : de gentilles petites farces... La première arriva peu après l'aube, quand l'estomac de plusieurs esclaves se sont mis à gronder. Il faut dire que la veille, le marchand leurs avait donné leurs repas assez tôt pour sortir faire la fête et comme il s'était amusé jusqu'aux petites heures de la matinée, il était directement revenu à la boutique, pour s'affaler sur le sofa de son bureau. Ce fut donc un homme ronflant et embaumant la pièce d'odeur d'alcool et de cigarettes froides qu' Elly découvrit. À moitié sur le canapé, à moitié par-terre. Résultat, le bonhomme se retrouva avec une main dans une bassine d'eau et une sylphide en train de lui souffler dans la figure, pour qu'il se réveille. Ce qui, bien évidemment, arriva plus vite que prévus quand on connait les effets d'une main dans l'eau, quand on dort... Eledhwen fut alors aussitôt traité de différents noms d'oiseaux avant d'être privée de petit-déjeuner. Mais qu'à cela ne tienne, au moins les autres furent servis.

La seconde bêtise ? Oser rompre l'ennui en allant faire peur au vendeur ! Ce dernier, toujours somnolant à cause de sa soirée, était tranquillement entrain de lire son journal quand Elly passa sa tête au-travers des pages, en grimant le visage qu'aurait un fantôme. L'homme sauta bien évidemment en l'air, avant de fendre l'air de ses bras, dans l'espoir vainc de toucher l'impalpable jeune farceuse. Autant dire qu'il avait hâte que quelqu'un achète cette empêcheuse de se détendre en paix ! Ce qu'il ne se priva pas de lui dire, en vociférant, tandis que la demoiselle, fière comme un paon, retournait à sa cellule/cage. Cette place si barbante, sans lecture, sans animation, sans... non : avec un voisin toussant comme s'il allait finir par cracher ses poumons par la même occasion. Elle eut beau appeler le patron des lieux pour le lui faire remarquer, il ne voulait rien entendre. Sa seule préoccupation étant de profiter de cette après midi pour faire une sieste.

C'est ainsi qu' Eledhwen profita de ce long somme pour commettre sa troisième évasion. Promettant de revenir dès que possible à son voisin d'infortune, notre sylphe traversa les murs de la boutique, déambula dans les rues pour arriver jusqu'à l'hôpital où, elle l'espérait, elle trouverait un dispensaire. Car mine de rien : elle n'avait pas un sous en poche... Hélas, pas de dispensaire. Et comme la réceptionniste lui avait dit « pas d'argent, pas de médicament ». Mais c'était mal connaître la demoiselle qui fit mine de sortir de l'hôpital pour y retourner en passant par un mur au hasard, espérant ne pas tomber où il ne fallait pas. Première fois : mauvaise pioche. Elly arriva dans un placard à ballets où ne se trouvaient que des draps propres, des paniers à linges usagés et des produits d'entretien. *Pas sûre que de la javel aide mon ami... sauf s'il veut mourir* pouffa-t-elle en ressortant par où elle était venue. Seconde fois : autant dire qu'elle en sorti à la vitesse grand V en tomba nez à dos avec quelqu'un installé, fort peu élégamment, sur le trône d'usage commun, où personne ne peut aller à votre place : le bien nommé WC ! Néanmoins, elle ne partit qu'après s'être rapidement excusée du dérangement, à moitié hilare, sans pour autant oser regarder la personne qu'elle avait ainsi perturbé en pleine poussée.

Restait donc à espérer que la troisième fois serait la bonne. *Un couloir peut-être ? Oh allez oui, un couloir, ou des escaliers* fermant les yeux, Elly traversa donc, une nouvelle fois, un mur de l'hôpital, inspirant profondément avant d'ouvrir les yeux et de découvrir.... la suite, au prochain épisode !


Dernière édition par Eledhwen Elbereth le Lun 26 Nov 2012 - 15:36, édité 2 fois
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Je suis un Hybride vampirisé et je suis vagabond ♥
Dolocan Mriswitt

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Jamais 2 sans 3 [FINI] Suite au Jardin Botanique - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Jamais 2 sans 3 [FINI] Suite au Jardin Botanique   Jamais 2 sans 3 [FINI] Suite au Jardin Botanique - Page 2 EmptyLun 26 Nov 2012 - 8:07

Elly avait finalement déguerpi... Dans un sens, ça le rassurait de savoir qu'elle s'en sortirait saine et sauve. Après tout, il aurait été injuste qu'elle se fasse prendre alors qu'elle n'était venue que pour 'emprunter' quelques médicaments … Lui en revanche s'était rendu coupable d'un meurtre. Tuer les vigiles pour assurer son anonymat était la seule solution envisageable. Mais seul, il n'avait aucune chance à moins qu'ils ne gisent tous à terre, à moitié inconscient sous le coup de son venin meurtrier. Il n'aurait plus qu'à les achever … Enfin, en théorie. Parce qu'en pratique, c'était une autre paire de manche.
Après le départ de la sylphide, les vigiles avaient resserré le cercle autour de Dolocan qui tenta de maîtriser sa peur.
« Tu vas regretter d'être né mon garçon... » Tout en disant cela, l'homme au nez cassé tira une matraque de sa ceinture, à l'instar de tous les autres. Une lueur furieuse brillait dans ses yeux. Le vampire allait vraiment passer un sale quart d'heure. Il déglutit avec peine et, tentant de faire le vide dans son esprit, il parvint à calmer son angoisse. Ce n'était qu'une partie de chasse. Une simple partie de chasse dont les rôles étaient inversés...

Il ferma les yeux et fit appel à tous ses sens de reptiles. Les odeurs, le moindre bruissement, le souffle de leurs respiration. Et, sans avoir besoin de prendre la forme d'un serpent, Dolocan sut comment bouger à la façon de ce reptile si vif pour éviter les coups de matraque qui se mirent à pleuvoir. Sans se faire toucher, il parvint à mordre un premier gardien au bras, ses crocs s'enfonçant même à travers le tissu. Il lui injecta une dose minime de son venin avant de lâcher prise et de passer au suivant. Il en mordit un deuxième, au cou cette fois. Il eut tout juste le temps de manœuvrer qu'il sentit un choc violent derrière la tête. Des étoiles noires se mirent à danser devant son regard et il ne vit pas non plus le deuxième coup arriver. Il se le prit en pleine face et tomba le nez au sol, complètement sonné.
« Il m'a mordu ! Ce salaud m'a mordu ! » hurlait sa deuxième victime. La première gisait déjà sur le ventre, vomissant tripe et boyau, un inconvénient qu'on avait pas lorsqu'on avait la chance de mourir foudroyé par son venin. Maintenant, au moins, il connaissait les effets à petites doses.
Il sentit une chaussure peser entre ses omoplates, l’empêchant de se relever. Un troisième coup se fit sentir, plus violent que les deux autres et lui arrachant un cri à la fois de stupeur et de douleur. Il ne voulait pas mourir ici ! Non c'était impossible ! Un liquide tiède se mit à couler le long de sa joue et jusque dans son cou. Son propre sang, un peu réchauffé de son dernier repas. Quelle étrange sensation que de sentir son propre sang s'échapper ! La perspective de mourir là lui donna la force de se retourner, déstabilisant celui qui avait un pied appuyé sur son dos et le faisant s'écrouler dans la poussière humide du toit de l’hôpital. Il ne perdit pas une seconde pour le mordre à la jambe, seul endroit accessible.
*Et de trois* songea t-il, à moitié aveuglé par le sang qui lui coulait sur le visage.
Le deuxième à avoir été mordu gisait à coté du premier qui, lui, était désormais inconscient, baignant dans son vomi. Si seulement il avait put s'y étouffer !
Les deux autres rangèrent leurs matraques et dégainèrent leur arme à feu. Là il allait déguster …
il se releva aussi vite qu'il le put et entendit un premier tir. Il l'avait évité de justesse en se jetant sur l'un des deux derniers gardiens encore debout. Les crocs sortit pour le mordre à la gorge, Dolocan ne parvenait pas à affermir sa prise sur sa victime qui se débattait. Un deuxième coup de feu retentit et cette fois-ci, une douleur froide et brûlante à la fois lui mordit le flan gauche. Poussé par l'élan du coup de feu, il tomba à terre avec le gardien qu'il tentait de mordre. Dans sa chute, ce dernier se cogna la tête et, sonné, ne put pas empêcher Dolocan de lui injecter son venin.
*Et de quatre …*
Plaquant une main tremblante, à la fois de douleur et de rage, sur sa blessure, Dolocan se retourna vers son dernier assaillant. Alors qu'il calculait son coup pour bondir sans se prendre une deuxième balle, un bruit de cavalcade se fit entendre dans les escalier. Peu après, un nouveau bataillon déboula sur le toit.
*Non...* supplia Dolocan silencieusement.
Cette fois, il était fichu. Sa seule chance était de se jeter dans le vide en espérant ne pas se briser la nuque à l'atterrissage … Ces imbéciles avaient dut appeler du renfort avec leurs talkies dans les escaliers.
Dolocan se précipita vers le bord du toits, et, sans attendre de compter les gars en uniformes qui continuaient d'arriver arme au poing, il enjamba le parapet. Des hurlements le sommèrent de ne plus bouger. Il n'écouta pas et s’apprêta à bondir. Une salve de coups de feu retentit mais il avait déjà sauté dans le vide. La vitesse était grisante... mais également dangereuse. Il devait ralentir sa course où il finirait en bouillie sur le sol. Il tendit son bras qui ne maintenait pas sa blessure dans l'espoir d’agripper quelque tuyau ou un rebord de fenêtre. Il cru que son bras allait s'arracher lorsqu'il attrapa ce qu'il espérait. Gémissant de douleur, il était suspendu à encore plusieurs mettre du sol. Il ne teint pas et lâcha sa prise miraculeuse. Il se laissa choir et, lorsque le bitume se fit sentir, il ne put retenir un haut le cœur. Prit d'une nausée due à la douleur, il se mit à vomir une partit du sang qu'il avait ingurgité un peu plus tôt. Il avait tellement mal et à tant d'endroits différent qu'il ne savait plus où donner de la tête. Il tenta de se relever mais c'était peine perdue. Tentant de s'appuyer sur ses bras, il se rendit compte qu'il s'était également demi l'épaule gauche lorsqu'il s'était accroché au rebord de fenêtre. Son autre bras soutenait son flan gauche. Il ne devait vraiment pas être beau à voir. Heureusement qu'Elly n'était pas restée.
*Elly !*
Penser à la jeune femme qui l'attendait … où avait-elle dit déjà ? Le parc ? Un truc botanique... Oui il voyait où cela se trouvait. Cette dernière pensée heureuse lui donna le courage de se redresser sur ses jambes et, avec force grimace, il alla récupérer les quelques vêtements qu'il avait dissimulés avant d'entrer dans l'hôpital quelques heures auparavant à peine. Il les enfila comme il put par dessus le tissu bleu d’hôpital qu'il avait déjà, émettant plusieurs longs sifflements de douleur en grimaçant de plus belle. Déjà une tache sanguinolente commençait à s'étaler là où la balle avait pénétré la chaire du vampire. Comment un objet aussi petit pouvait-il provoquer une douleur si intense ? Il s'aperçut également qu'une deuxième balle l'avait touché un peu en dessous de l'épaule droite ; une égratignure comparée à sa blessure au côté.
Puis, il se mit en marche vers son point de rendez-vous en boitillant à moitié et en s'appuyant sur des murs dès qu'il y en avait. Les gens qui l’apercevaient faisaient mine de ne pas le voir, trop soucieux de ne pas se mêler des affaires d'un alcoolique apparent.


Spoiler:

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