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Contexte
Il y a de cela très longtemps, dans les temps oubliés par la civilisation d'aujourd'hui, vivaient deux races ; les humains et les hybrides. Contrairement à ce que vous pensez et à ce que les scientifiques affirment, les hybrides ne sont pas leurs créatures. Seul les animorphes, créature animale humanoïde qui ne peut prendre forme humaine, le sont. La paix et l'harmonie régnaient en maîtres sur ces terres paisibles qui n'avaient jamais connus la guerre ni le désespoir. Toutefois, cette utopie n'empêcha pas la curiosité des scientifiques de s'accroître considérablement et malheureusement, ils ne s'attendaient pas à ce que leurs recherches prennent un tournant désastreux.

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 Le blanc comme signe de pureté ? Ou pas ?

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Leandros

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MessageSujet: Le blanc comme signe de pureté ? Ou pas ?   Le blanc comme signe de pureté ? Ou pas ? EmptyDim 25 Nov 2012 - 15:47

Les Enfers, il sentait leur chaleur glisser sur sa peau, tentant de la racornir plus qu'elle ne l'était déjà. Il entendait les clameurs de ses suivants tentant chacun de dominer les hurlements des autres afin de se faire entendre à leur seigneur. Tentait-il de bouger et le trône où il était assit semblait le retenir, le condamner à demeurer assit là, devant eux, pour l'éternité. Ennui mortel d'un roi ne supportant plus sa cour et ne pouvant la fuir...
...Et Léandros se réveilla, enfin. Pas de sursaut, pas de sueur suite à ce cauchemar mais plutôt une impression d'oppression et la légère moiteur dans les draps indiquant que son sommeil n'avait pas été de tout repos. Le mercenaire se redressa dans son lit, chassa ses draps et prit une grande respiration jusqu’à ce que le poids disparaisse de sa poitrine. Ceci fait il se sortit du lit et alla trainer ses pieds jusqu’à sa douche, y fit ses ablutions matinales puis passa un caleçon propre, un treillis de la veille et un Tshirt noir.
Il était tout juste sept heure du matin quant il prit son petit déjeuné, un café bien noir et brûlant accompagné d’œufs et de Bacon. De quoi chasser les dernières brides de son rêve désagréable par le pouvoir de la caféine conjugué à celui du cholestérol.

Un début de journée banal, trop sans doutes car Leandros sentait l'ennui pointer en lui, comme hier et avant-hier, comme les jours où il ne travaillait pas à un quelconque contra en fait. Et ces jours étaient de plus en plus courants là était le problèmes car, dans la conjoncture actuelle pas mal des boulots proposés étaient dangereux. Non pas d'un point de vie physique, mais d'un point de vue idéologique et politique. Et ça Leandros se refusait d'y être mêlé !
Comment dès lors occuper tant de temps désespérément libre ? Pas en demeurant chez-lui ça c'était sur, il l'avait essayé les derniers jours et aujourd'hui il se sentait prêt à agresser le premier venus juste pour passer ses nerfs. De même sa demeure vide le laissait déprimé en plus d'être désœuvré et les taches ménagères s'accumulaient sans qu'il n'ai le courage de s'y astreindre. Tenir sa maison quant il passait plus de la moitié de son temps à travers le pays ou ailleurs était simple mais faire face aux désordre et la saleté d'un usage quotidien des lieux, il n'y était pas habitué avant cette retraite de longue durée dans sa propriété.
Fort heureusement pour ce point il y avait une solution des plus simples : Il avait résolu la veille de se fournir une esclave. Une capable de tenir sa demeure en ordre et de rester discrète le reste du temps, une de celles que pourrait avoir un de ses anciens contacts, un client qui, il y avait deux ou trois ans avait lancé un contrat auquel Leandros avait répondu. Le type était marchand d'esclave et avait fait forte impression au mercenaire par son allure et le respect qui transparaissait de lui. Les gens respectueux étaient rares de nos jours alors Leandros n'avait pu l'oublier.
Il ne lui fallu pas longtemps pour se préparer à sortir. Deux rangers aux pieds et une veste épaisse lui suffisaient pour sortir par cette matinée encore fraiche. Puisqu'il était tôt il décida de faire un peu de footing avant de se rendre chez le vendeur d'esclave, une grande demeure un peu en dehors du centre ville oú lui et ses esclaves vivaient à l'écart des autres commerces de ce style. Une sorte d’artisanat de l'esclavage en opposition aux produits de masse proposé dans les boutiques du centre.

Deux heures plus tard dont une et demie consacré à son footing et le reste à récupérer dans un café en lisant le journal il revint chez-lui et sortit du garage sa vieille moto, une antiquité qu'il avait depuis son arrivée sur cette terre et que les véhicules motorisés étaient devenus des outils qu'il pouvait se permettre de posséder.
Il ne mit pas longtemps à stopper sa machine devant les murs de la propriété du marchand et dresseur d'esclave. Il n'avait pas annoncé son passage mais l'homme vivait et travaillait ici tout les jours et il était peu probable qu'il soit absent ou indisponible pour traiter affaires. Toujours est-il que Leandros prit soin de sonner au carillon de la demeure, attendant que le propriétaire des lieux ne vienne à sa rencontre découvrir qui le réclamait et pour quelles raisons.

Dés qu'il fut inviter à entrer dans le terrain de la villa, il serra la main du marchand et se représenta à lui tout en lui indiquant les motifs de sa visite.

"-Ravis de vous revoir monsieur, je suis Leandros celui que vous aviez engagé il y a deux ans pour une affaire personnelle. Je me permets de revenir vers vous car cette fois c'est moi qui ai besoin d'un service : Voyez je cherche à acheter une esclave, pour tenir ma maison en mon absence et m'aider à y vivre les jours où je suis là et comme vous m'aviez fait bonne impression il y a deux ans et bien j'ai pensé à vous..."
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MessageSujet: Re: Le blanc comme signe de pureté ? Ou pas ?   Le blanc comme signe de pureté ? Ou pas ? EmptyJeu 29 Nov 2012 - 19:38

-Caliopéa sérieusement ! Tu ne peux pas te promener nue…et ne me sors pas que personne ne peux te voire ! Saleté viens ici !

Ha que c’était mouvementé depuis que le petit singe blanc faisait partie de leur vie. La fille de Stanley Chô allait finir par devenir folle. Et ça, Stan le savait. Mais il ne pouvait que sourire en entendant une énième remarque de la part de sa fille à cette boule d’énergie qu’était Caliopéa. L’homme aux traits légèrement asiatiques était là, mains dans les poches, cherchant du regard, entre les arbres de la demeure, la petite boule blanche qui arriva comme une bombe et lui agrippa les cheveux après avoir longé ses jambes, son dos et avoir élu domicile sur ses épaules. Cela le fit rire doucement, levant la main pour caresser le pelage duveteux de l’immaculée créature.

-Ha…papa ! Dis le lui toi, elle t’écoute au moins !
-Voyons Yolanda. Ne sois pas trop sévère. Tu sais bien qu’elle aime cette tenue d’Eve et sous sa forme…

Il tourna la tête vers le portail, se rendant compte que ça avait sonné. Un petit soupir, entre lassitude et un semblant d’espoir sortit de ses lèvres. Il ne s’attendait plus trop à de la clientèle, car les gens d’aujourd’hui voyaient les esclaves comme des objets et non plus comme des êtres vivants à part entière. Et cela avait le don de le mettre en rogne. Saisissant le petit singe qui avait levé la tête pour essayer de voir d’où provenait ce son strident, il l’imposa de force dans les bras de Yolanda et tout en se dirigeant vers l’entrée pour accueillir l’intrus, il lui dit doucement.

-Va donc et dis à tout le monde de s’habiller. Correctement. Pas comme la dernière fois…
-Bien papa…

Yolanda était une bonne fille. Elle obéissait à son père, d’autant plus qu’elle savait que cette affaire lui tenait à cœur. Elle regarda un instant le dos légèrement vouté de son géniteur et serra le petit singe blanc dans ses bras avant de la conduire dans la maison.

-Je vous ouvre tout de suite !

Il ne savait pas s’il l’avait entendu, mais cela importait peu. Souvent nous disons des phrases plus pour nous que pour les autres. Sa main se posa sur le bouton d’ouverture et il se retrouva face à un homme qu’il ne pensait pas revoir si tôt. Voir jamais. La boule au ventre, il se souvint qu’il ne l’avait pas encore payé.

-Oh…bien entendu, je me souviens de vous…

Après le discours du mercenaire, il fut presque soulagé d’entendre qu’il était là pour un esclave et non pour le tabasser jusqu’à ce qu’il crache l’argent qu’il n’avait pas. Le fait que Leandros ne passe pas par quatre chemins facilita grandement les paroles du marchand.

-En effet, je m’en souviens…je tiens d’ailleurs à m’excuser. Je ne vous ai jamais donné de nouvelles…je n’ai même pas…pour l’argent vous savez, je ne vais pas vous mentir. Je n’en ai pas les moyens. Vous devez me prendre pour un être pitoyable pour le coup, mais comme vous ne m’avez pas redonné de nouvelles, je me suis dit que…avec votre métier, vous étiez peut-être…et que je n’aurais pas à payer…

La mine légèrement honteuse, il regardait ses pieds, relevant ensuite un visage plus dur, celui du marchand avisé.

-Je suis vraiment. Cela n’est pas dans mes habitudes normalement mon cher ami. Mais les affaires ne vont pas fort en ce moment…

Il sembla soudain se souvenir qu’il était là pour autre chose que le menacer de mort s’il ne lui rendait pas son argent, aussi, il le fit entrer, refermant le portail.

-Pardonnez mon manque de politesse. Entrez seulement. Nous allons sur la terrasse. Vous prendrez bien un café ? Un jus de fruit, quelque chose ? Nous pourrons parler mieux de ce que vous désirez.

Il avait déjà en tête de lui offrir l’esclave qu’il voulait, payant ainsi largement sa dette. Il conduisit son invité, sorte de fantôme du passé, jusque sur le côté de la maison. Il y avait là une petite terrasse où jouaient et lisaient bon nombres de jeunes femmes, plus ou moins jeunes.

-Les filles, s’il vous plaît, aller donc vous amuser plus loin, je dois parler affaire.

Dans des cris et des rires, elles se levèrent comme un seul homme, certaines prenant formes animales, d’autre se contentant de s’en aller en volant, sautant ou marchant tranquillement. On entendit une sorte de fracas dans la maison et des cris, des rires, ensuite un long silence.

-Installez-vous mon cher ami…

Stanley désignait le fauteuil en rotin en face de lui, s’installant lui-même après avoir légèrement tiré sur son pantalon de coton. Il était pieds nus, une chemise de lin sable couvrant son corps frêle mais puissant. Tournant la tête, il héla un jeune homme qui vint à leur rencontre et lui demanda de servir les boissons. Le jeune homme sourit et alla s’occuper de satisfaire son maître, tandis que les deux hommes pouvaient enfin entamer leur discussion.

-Donc, vous m’avez dit vouloir une esclave qui saurait s’occuper de votre intérieure, comme le ferait, en somme, une femme ?

Il posa un doigt sur sa tempe grisonnante, arquant un sourcil. Se la massant doucement. Mais avant d’avoir pu entendre ce qu’avait à dire le mercenaire, un grand bruit le fit sursauter légèrement, suivit d’un cri. La voix de sa fille qui hurlait encore après le sempiternel petit singe blanc.

- Non mais je n’y crois pas ! CALIOOOOO ! Ce n’est pas vrai ! Elle va me rendre cinglée !
-Oh…veuillez m’excu…

Une silhouette toute féminine passa rapidement derrière Stanley et s’engouffra à nouveau dans la maison après avoir contourné la petite table où venait d’être entreposé les boissons. En voyant ensuite Yolanda passer, le visage rouge de colère, les cheveux collé d’une substance qui devait être du chocolat ou peut-être de la glace vanille, le marchand du se retenir de rire, posant une main élégante sur ses lèvres qu’il pinçait doucement. Un nouveau bruit suivit, un cri, puis le silence fut à nouveau total, seuls quelques sons venant de loin étant encore audibles. Stanley secoua à nouveau la tête, soupirant en souriant, essayant de reprendre un peu de sérieux.

-Pardonnez-la. Elle est arrivée il y a un petit moment maintenant, mais…c’est une petite boule d’énergie et elle aime faire tourner ma fille en bourrique.

Se réinstallant correctement, il croisa les jambes, posant ses mains sur son genou. Prenant son verre, il le porta à ses lèvres et repris la conversation là où il l’avait laissé.

-Ce que vous désirez donc c’est une bonne ménagère, cuisinière, qui pourrait également tenir lieu de compagne ou…non ?

Il avait légèrement froncé les sourcils. Lorsque des clients venaient uniquement pour avoir une sorte de poupée gonflable, il ne pouvait l’accepter. Ses esclaves étaient des créatures cultivées, à qui il offrait bien plus qu’un toit où vivre le temps d’être adopté. Si ce n’était pas la chose la plus droite qui était que de vendre des êtres vivants, autant le faire avec douceur et des règles établies. D’ailleurs, il se souvenait de l’homme qu’il avait fait supprimer par Leandros. C’était un vieux porc sans cervelle qui était déjà venu acheter un esclave deux fois. Et par deux fois déjà, leur trace avait disparu. Il avait argumenté une disparition, mais Stanley connaissait trop bien ses créatures pour le croire. C’était juste un type violent et sexuellement déviant. Il aurait dû le voir plus tôt, mais il était dans une période où tout client venant était bon à satisfaire. C’est d’ailleurs ce retour à des règles plus sévère quand aux futures maîtres qui devait faire péricliter son commerce. Pourtant, il avait toujours eu des esclaves de grande qualité. Ce qui lui permettait de vivre encore dans cette demeure était l’héritage familial et le fait que certains, encore, venait lui demander des services et des créatures. Il était même devenu dresseur en plus de marchand, pour arrondir les fins de mois. Perdu légèrement dans ses pensées, il voyait les lèvres de son hôtes bougés et se remis droit, décroisant les jambes pour poser ses deux pieds au sol.

-Je vais voir ce que je peux faire alors…


Il n’avait toujours pas émis l’hypothèse d’un arrangement quelconque. Il se levait, invitant Leandros à faire de même. Il voulait lui offrir un tour de la demeure, le terrain étant vaste. Et peut-être qu’une de ses créatures lui donnerait envie. Il l’invita donc à suivre ses pas. En se dirigeant vers le bord de la terrasse, il s’effaçait pour le laisser passer, lorsqu’il vit du coin de l’œil, Yolanda qui tenait par la main Caliopéa, vêtue d’une petite robe bleu pastel, assez courte pour voir sa culotte lorsqu’elle esquissait un mouvement. Sa fille ne fit pas grande attention, ni au client, ni même à son père, semblant contrariée. Elle avait encore un peu de chocolat sur la joue, mais ses cheveux étaient eux, enroulés dans une serviette. Caliopéa bougeait doucement sa queue et elle s’arrêta pour planter ses yeux coquins et curieux sur le client, un demi-sourire dont elle avait le secret et qui disait « Je suis aussi blanche et pure que le mouton est carnivore » Autant dire que c’était un mélange de son étrange libido et de sa naïveté enfantine. Yolanda la tira alors, privant la jeune esclave de la vision d’un homme qui paraissait bien viril. Stanley entendit le petit soupir de Caliopéa et il regarda les deux jeunes femmes se diriger vers le petit bois, là où devait se trouver la plupart des esclaves à cette heure-ci de la journée. La plupart se protégeait du Soleil de l’après-midi. Les esclaves sortaient beaucoup, profitant des derniers jours sans pluie, ni neige.
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MessageSujet: Re: Le blanc comme signe de pureté ? Ou pas ?   Le blanc comme signe de pureté ? Ou pas ? EmptySam 1 Déc 2012 - 23:22

Leandros était venus sans malice quant à ses intentions aussi la réaction première du marchand l'étonna quelque peu. La tension qui avait remplacé les couleurs de son visage était un phénomène curieux du point de vue du mercenaire et il ne comprit qu'à rebours le pourquoi de la méfiance initiale de cet homme. Mais comme le quiproquo était alors déjà terminé il n'y eu pas lieu d'y revenir et il prit juste la peine de suivre son hôte tout en écoutant ce qu'il avait à lui dire. Dont des excuses quelque peu en retard.

-Oui pour le paiement j'étais évidement au courant et si, comme je vous l'ai dis, vous ne m'aviez pas fais bonne impression, j'aurais agis... différemment mais j'ai senti que derrière le contra vous étiez un homme... un homme "bien"... c'est comme ça qu'on dit je crois... Bref un homme qui ne chercherai pas volontairement à me faire une arnaque. J'ai donc choisi de vous faire crédit de votre dette jusqu'à avoir besoin de vous. Comme ça on sera chacun content d'avoir eu ce qu'on voulait.

Il ne dit pas que si le propriétaire de cette demeure avait été incapable de rembourser cette dette Leandros en aurait rabattu le prix sur la tête de sa fille. Le démon n'aurait pas hésiter à se faire rembourser, car il estimait être dans son droit, par n'importe quel moyen de la part de n'importe quelle personne pouvant se substituer à son débiteur si besoin s'en était fait sentir.

-Les temps sont durs pour tout le monde je le sais très bien, trop d'agitation, c'est pour ça que je me mets un peu en retraite anticipée, l'instabilité actuelle ne me satisfait pas, le métier de mercenaire est assez dur pour qu'on n'y rajoute pas le coté politique ou social.

Explication rapide qu'il servait à qui voulait l'entendre. Et c'était vrai de surcroît, peut-être trop incomplet pour réellement représenter les causes qui éloignaient Leandros de ses affaires mais assez juste pour sonner de façon crédible même aux oreilles des plus fins observateurs.
Le mercenaire accepta un café et prit place assise face à son guide sur la terrasse, après qu'une petite troupe de jeunes femmes et hybrides ne furent délogées par le maitre des lieux: Leandros détailla les demoiselles jusqu'à ce qu'elles ne soient plus en vue et sembla apprécier la gent féminine dont le vendeur était propriétaire. La joie de vivre et la simplicité semblait être de mise pour les esclaves ici et cela changeait incroyablement de certains bouges du centre ville où Morosité et Dépression semblaient être les valeurs-clefs de la traite d’esclaves.

-Hum oui pour vous répondre c'est l'idée, je recherche une femme d'intérieur, une sorte de super-major d’homme mais féminin...

Il ne continua pas ses paroles, un cris venait de retentir. Il ne bougea cependant pas, ne sentant rien de grave dans l’exaspération qui transparaissait à travers la voix de la fille de Stanley. Il tourna juste la tête pour profiter du spectacle de Caliopéa et Yolanda en sentant un sourire amusé naitre sur ses lèvres. Il ne dit mot en voyant la fille du vendeur passer telle une furie et attendit que ce dernier ne calme lui aussi son rire qu'il étouffait de son mieux pour obtenir quelques explications.

-Ne vous inquiétez pas c'est tout pardonné, et puis c'était assez rafraichissant comme scène je vous avoue. Ca semble assez typique à en voir votre réaction et l'exaspération de votre fille.


Il laissa Stanley se replacer devant lui et boire un peu avant de répondre en toute honnêteté quant aux futures fonctions de sa future esclave.

-Une bonne ménagère et cuisinière oui, c'est déjà un début. Quant ça me tenir "compagnie" j'avoue ne pas trop y avoir pensé... ça dépendra de la fille je suppose et de ce que je lui trouverais mais ce n'est pas exclus en effet.

Rien de honteux à ça, déjà Stanley était loin d'être nait et ne s'en formaliserait pas, et puis Leandros n'était pas un monstre::: enfin plus maintenant... alors l'esclave ne risquait pas grands maux de sa part peu importe qu'elle veuille ou non de ses avances si jamais il devrait en faire.
Leandros ponctua ce simili aveux en buvant d'un trait son café qui devait avoir assez tiédit et imita le vendeur quant celui-ce se leva. À en juger par son air il réfléchissait déjà à quelle esclave il pourrait présenter pour le mercenaire mais aucun nom, aucune paroles ne finit par franchir ses lèvres alors qu'il invitait juste le démon à le suivre. Ce dernier s'exécuta, découvrant et la demeure et les personnes qui y vivaient autant qu'il le pu car si la maison elle ne bougeait pas d'ici les filles pour leur parts étaient éparpillées hors de leurs vues à tout les deux.
Il n'y eu au final que Yolanda et une étrange jeune femme aussi pâle que blanche de cheveux qui les croisèrent et si la fille de Stanley sembla ne même pas les voir Leandros eu droit, pour sa part, à une attention toute particulière de le part de celle qu'il supposait être la remuante esclave. Un regard du genre de ceux qui vous ouvrent la braguette et jaugent le contenu en un battement de cils.

-Je suppose que nous allons rejoindre les filles ? se hasarda le mercenaire après que Caliopéa fut arrachée à sa vue -Dites je vous souhaite que toutes ne soient pas comme celle aux cheveux blancs, elle semble... elle semble être comme une marchande d'allumettes. Elle sait allumer le feu mais sans se soucier d'en éteindre les braises. Votre fille doit être d'une patience d'ange pour la supporter.

Il aimait bien l'hybride, elle semblait insouciante et très femme tout en ayant une apparence innocente assumée. Un beau mélange de deux genre totalement opposés et pourtant assez bien imbriqués pour ne pas passer pour vulgaire. Cela dit Leandros préférait attendre avant de chercher à se renseigner sur elle, il y avait bien d'autres filles dans le terrain de la maisonnée et il aurait été sot de se décider avant d'avoir tout vus.
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MessageSujet: Re: Le blanc comme signe de pureté ? Ou pas ?   Le blanc comme signe de pureté ? Ou pas ? EmptyLun 3 Déc 2012 - 22:20

Le vent s’était levé en même temps que les deux hommes de leurs sièges. Stanley avait désormais assez de renseignement sur le genre d’esclave que désirait son client et cartes en main, il réfléchissait déjà à celles qu’il pourrait lui présenter. Caliopéa ne faisait pas partie du lot à ce stade de la conversation.

-Ho…ne soyez pas trop sévère dans votre jugement. Caliopéa est une créature bien énergique, mais outre cela, elle est adorable. Et puis sa race fait d’elle une créature assez recherchée. Des singes blancs, on en voit rarement. Et animorphe, qui plus est.

Il avait regardé les silhouettes encore un instant, jusqu’à ce qu’elle ne disparaisse dans le décor. Sa fille était grande mais paraissait presque ronde (alors qu’elle ne l’était pas) aux côtés de l’esclave à la chevelure immaculée, qui semblait avoir tout de même éveillé un certain intérêt chez Leandros. Mais Sans trop savoir pourquoi, ce ne devait en tout ça spas être une question de confiance, Stanley ne se voyait pas la lui céder.

-Elle a eu une drôle de vie cette petite. Je vais vous raconter. C’est une longue histoire, mais je possède un grand terrain.

Stanley sourit doucement, descendant alors la petite marche qui menait à la pelouse bien entretenue et d’un vert encore chatoyant pour la saison. Les mains croisées dans le dos, il marchait, légèrement vouté. Par le poids des années, des soucis et d’autres tracas totalement et purement humains. Ils marchèrent en silence pendant cinq bonnes minutes, dans le silence que seuls quelques oiseaux et de temps en temps insectes perturbaient. Car de là où ils étaient, ils ne pouvaient entendre les rires, les cris et les chants des esclaves qui se trouvait dans le petit bois, plus loin. Mais pour une raison propre à lui-même, le marchand avait décidé de contourner la forêt avant d’y conduire Leandros pour qu’il puisse jouir pleinement de la vue des créatures. Parfois il s’arrêtait et donnait une anecdote sur un lieu, une chambre, un brin d’herbe, une plante. Tout cela au gré de ses envies, de ses fantaisies. Puis, il se racla la gorge et inspira un peu d’air, avant de le rejeter en faisant claquer sa langue contre son palais. Au loin, une grive chanta.

-Caliopéa nous est tombés dessus presque par hasard. Un hasard bien méchant. Pas de ceux que l’on trouve heureux. Ma fille et moi étions en voiture quand nous l’avons trouvée, moitié morte, sur le bas-côté d’une route. Plus loin, il y avait eu un accident, mais elle était parvenue à sortir de la voiture avant que les secours n’arrivent.

Les mains toujours croisées dans le dos, il avançait doucement, d’un pas qui se voulait plus calme que volontairement mesuré.

-La pauvre petite. Je ne sais pas pourquoi elle ne supporte pas tout ce qui à trait à la médecine ou même, à ce qui touche le gouvernement. La police, les pompiers…peut-être est-ce les uniformes. Allez savoir. Avec elle, il faut s’attendre à tout.

Il s’humecta les lèvres, s’arrêtant près d’un petit étang qui se trouvait à mi-chemin entre la demeure familiale et ce qui semblait être des écuries, où quelques domestiques s’affairaient et quelques esclaves, féminin et masculin, s’occupaient et montaient les différents chevaux. Il ne continua pas l’histoire de suite, prenant le temps de désigner les esclaves qui pourraient convenir. Il y avait des jeunes femmes, certaines moins jeunes, blondes et brunes pour la plupart, une seule rousse. Certaines avaient des traits animaliers, d’autres ressemblaient à tout ce qu’il y avait d’humain. Mais il expliqua qu’il ne fallait pas s’y fier et lui désigna quelques races « Caméléon, chien, chat…etc ».
-Soyez attentif, car des esclaves, il en surgit parfois de nulle part et de partout en même temps. Ils savent se faire aussi discrets qu’ils n’eussent été bruyants la seconde précédente.

Reprenant sa marche, il fit faire le tour des écuries, flattant quelques bêtes, discutant gaiement et présentant Leandros à quelques personnes. Domestiques ou, vulgairement dit, marchandise. Puis, lorsque la lourdeur des odeurs de crottins et de crin fut passée, il reprit son récit.

-Ma fille et moi, nous n’aimons pas nous attacher. Mais elle…c’est difficile de faire autrement. Je pensais qu’elle allait être une simple bouche de plus à nourrir, une créature de plus à éduquer. Alors qu’elle était déjà très bien éduquée…

Il s’était arrêté, regardant devant lui, semblant réfléchir, chercher ses mots. Il fallait qu’il raconte tout ce qu’il savait d’elle. Stanley ne savait pas trop pourquoi, alors qu’il ne voulait pas la vendre, mais quelque chose semblait le pousser de plus en plus à faire l’éloge de la jeune femme qui méritait un foyer. Ici, elle serait bien traitée si elle restait. Mais il fallait avouer, Stanley ne pourrait pas continuer longtemps comme ça. Ça l’effrayait assez pour mettre en branle des plans de survie.

-C’est son père. Qui l’avait faite ainsi. Enfin. Rendue ainsi. Tout…qualité et défaut. De sa douceur enfantine à ses talents de femmes séductrices et coquines…dois-je continuer ?

Il avait froncé les sourcils plus sévèrement. Les détails de la suite l’avaient tellement choqué lorsque Caliopéa en avait parlé avec lui sur le ton de la normalité. Mais c’était tout elle ça. Elle vivait dans un monde coloré où même les méchants avaient droit à une chance. Stanley n’attendit pas de réelle réponse, qu’il reprit alors qu’ils passaient sur un petit pont sous lequel coulait la fameuse rivière qui traversait de part en part le terrain.

-Caliopéa à perdue sa mère il y a bien longtemps. Elle n’était encore qu’une enfant. Une enfant qui dût prendre la place de celle qui l’avait quittée. Auprès de son père…compris. Pas uniquement dans le ménage. Et je sais très bien que vous devinez où je veux en venir avec mes paroles…

Il n’avait pas envie de continuer sur les abus qu’avait subis la petite. Si un jour elle voudrait en parler, elle en parlerait. Lui, il savait tout. Le plus difficile n’avait pas été d’écouter les récits de la jeune femme, mais le ton de sa voix. Elle avait l’air de parler d’une anecdote idiote « Un jour un ami, dans la cours de récré, m’a faite tombée. J’ai eu mal, mais je n’ai pas pleuré. Alors je me suis relevée et je l’ai frappé de toutes mes forces. Je suis forte Stany ». Il déglutit et se frotta les yeux, l’air de rien, posant une main calleuse sur l’épaule de Leandros. Le vendeur semblait avoir pris dix ans de plus pendant son récit. Ils se trouvaient désormais en lisière de forêt et l’on entendait enfin des chants et des rires, des cris de joie et des frémissements de tissus, ainsi que de la musique et des instruments. A la petite voix, il reconnut Caliopéa. Sa main toujours sur l’épaule massive de son client, il pressa doucement et leva les yeux vers lui.

-Je sais que vous choisirez la bonne. J’espère vraiment qu’elle fera votre bonheur Leandros…

Puis sur ces paroles, il l’invita à le suivre sur le petit chemin boisé, jusqu’à une sorte de rond dénué d’arbre, mais entouré de ces gardiens. En son centre, la jeune femme dont il avait été question tout au long du chemin, virevoltait en riant, chantant une chanson joyeuse où pointait une forme de mélancolie adolescente. Il y avait là les plus jolies jeunes femmes que le marchand avait accueillies, entourant de leur bonté et leur bonheur la petite créature à la queue blanche. Elle tapait des mains et l’accompagnaient avec divers instruments. Stanley se pencha vers Leandros. Les filles n’ayant pas fait trop attention à leur arrivée.

-Chacune d’elles sont capable de tenir une maison. Il n’y a que la petite là-bas, qui est sourde-muette et celle qui joue de la harpe. Celle-ci ne voudrait pas…d’un…démon comme maître…

Stanley se décolla ensuite de lui, s’avançant un peu. Sa fille était un peu en retrait et terminait de sécher sa chevelure. Lorsqu’elle vit son père arrivé avec le client, elle se leva et se dirigea à leurs rencontre. Elle avait l’air inquiet.

-Papa ? Elle fronçait les sourcils, jetant de furtifs regards vers Leandros. –Est-ce que tu vas conclure quelque chose ? Ne me dis pas qu’une des filles va partir aujourd’hui ? Regardant le démon, elle eût le regard sévère qui la faisait tant ressembler à sa mère. - Normalement, les clients préviennent à l’avance. Tu ne vas pas faire exception !
-Yolanda, ne fait pas d’histoire s’il te plaît. Leandros n’est pas un client ordinaire. Et ce n’est pas le moment de discuter de ça.

La musique c’était arrêtée et les filles entouraient, curieuses, le client. Elles étaient pareilles à des enfants quand elles voyaient un homme, tendant les mains pour toucher, riant et souriant. C’était quelque chose qu’il n’avait jamais réussir à leur faire comprendre. Elles n’avaient, ici, pas besoin d’aguicher le client. Caliopéa, elle se tenait toujours à la même place, sa queue battant l’air. Elle avait le même petit sourire que tout à l’heure, sur la terrasse et regardait cette fois tout à loisir Leandros.

-Les filles, laissez-le respirer s’il vous plaît ! Il tapa dans ses mains. –Allez, reculez un peu ! Il faisait signe de sa main pour qu’elles laissent un peu d’espace à Leandros et elles obéirent directement. Yolanda, serviette à la main, regardait du coin de l’œil c’est intrus. –Je vous présente Leandros. Il est venu ici pour trouver une compagnie. Des exclamations fusèrent, Stanley les fit taire d’un geste. – Anaïs, cela ne te concerne pas. Et on sait tous deux pourquoi. Par contre les autres, mettez-vous en rang…il n’oublia pas d’ajouter –S’il vous plaît.

Caliopéa, elle, restait toujours en retrait. En général, elle n’était pas appelée à se mettre avec les autres. Car peut-être faisait-elle partie de la famille après tout. Mais pour le moment, c’était peu important. Car elle s’était perdue dans l’observation et les détails de cet homme aux yeux si clairs.
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MessageSujet: Re: Le blanc comme signe de pureté ? Ou pas ?   Le blanc comme signe de pureté ? Ou pas ? EmptyMer 5 Déc 2012 - 22:07

Le démon suivait Stanley sans se presser car le vieil homme accusait son âge à travers sa marche et, surtout, le cadre qui les entourait poussait à flâner dans ce jardin. Il s'éloignait donc par moment, jamais assez loin pour ne plus l'entendre cependant, et découvrait buissons et bosquets, parterre de fleurs qui perçaient à travers le gazon entretenu avec soin, un cadre qui semblait faire des efforts impossible pour nier l'arrivé des premiers grands-froids dans les jours à venir.
Ils étaient donc là à profiter des derniers jours et de la clémence de la Nature quant le maître des lieux commença le récit du passé de Caliopéa. Le ton lui en était si changé que Léandros ne put que revenir marcher dans sa proximité, sentant que le vieil homme faisait tout à la fois un effort et une preuve de confiance en lui racontant, avouant pourrait-on même dire, les sombres moment du petit singe blanc.

Et en critères de ce plan c'était en effet assez triste. Alors qu'ils arrivaient à un étang Léandros apprenait l'accident qui avait vus l'hybride récupérée par Stanley et Yolanda. Un sinistre évènement mais qui ne semblait pas expliquer à lui seul l'attitude solennelle du vieil homme, il devait y avoir autre choses, un évènement plus noir dans la vie passée de l'hybride, mais Stanley ne semblait pas arriver à boire d'un trait le coupe amère des révélations et Léandros dut patienter encore, qu'ils marchent vers les écuries, pour connaitre la suite de l'affaire.
Les mots venaient maintenant avec parcimonie aux lèvres du vieil homme. Les révélations lentes et mesurées étaient entrecoupées de pauses qui en disant long sur l'affection sincère et pure qui unissait Caliopéa et sa petite famille adoptive. Une affection qui blessait le cœur de Stanley à cause du passé vicié de l'hybride, celui d'une enfant abusée et privée d’innocence.
Arrivé à un petit pont qui enjambait un cours d'eau il lâcha enfin le plus noir de ce qu'il pouvait se permettre de révéler à Léandros, et même en tant que démon ce dernier ne put masquer son étonnement et son dégout. Pas envers Caliopéa mais envers le père de cette dernière, envers les valeurs familiales mutilées qu'il avait réussit à inculquer à sa fille.
Il ne dit cependant rien, laissant Stanley se remettre de l'effort des aveux et de la libération du partage de ce sordide secret. Ils arrivèrent donc en silence là où la majorité des esclaves étaient occupées à profiter de la fin de matinée en chantant sur une musique douce et enjouée.
Un tableau digne des muses antiques.

Puis enfin Stanley retrouva la parole et finit par mettre un peu d'ordre parmi ses filles, enjoignant Léandros à mûrir son choix en toute sérénité... sérénité que même sa cerbère de fille n’eut pas la permission de briser alors qu'elle protestait déjà ouvertement à la grande indifférence du démon qui avait choisit de l'occulter du monde dans lequel lui se trouvait.
Il eu un mouvement de recul cependant en voyant la masse des demoiselles fondre sur lui, avec certes retenue mais tout de même une certaine oppression quant à leur façon de faire. Il n’eut pas à se débattre heureusement car rapidement Stanley remit bon ordre parmi ses troupes, expliquant même qu'une des dames ne serait pas disponible pour le démon. Qu'à cela ne tienne il ne l'aimait pas, d'instinct.

Il se tourna finalement avec naturel vers les rares n'ayant pas tenté de le papouiller, une très mince proportion des filles présentes, parmi lesquelles Caliopéa se tenait à l'écart du gros des esclaves. Rien que de très normal de la remarquer à cause justement de ce décalage, rien que de très normal aussi que de se remémorer les récents aveux de Stanley en voyant celle qui en portait le fardeau. Elle ne semblait pas le moins du monde en être affecté cependant, toute fraiche et toute innocente, posée là comme un être en dehors du temps et de la réalité, éthérée et pourtant trop rèelle pour qu'on l'oublie.

Le démon reporta son regard sur les autres filles mais le Singe Blanc dansait encore devant ses yeux alors qu'il dévisageait chacune, et pourquoi diable en premier lieu Stanley lui avait'il conté toutes ces histoires si ce n'est pour le pousser à s'intéresser à Caliopéa ?!?

-En fait Stanley je crois qu'il n'y a pour moi qu'un seul choix possible et je crois que vous le savez déjà mais que vous refusez de vous l'avouer. Annonça finalement le mercenaire.

Puis il se tourna vers les esclaves qui lui rendaient toutes son regard avec, souvent, intérêt.

-Désolé mesdemoiselles, certaines d'entre-vous sont ravissantes et sont capable de me combler mais votre maître m'a déjà aiguillé vers la bonne sans même s'en rendre compte, je crois même qu'il ne le voulait pas vraiment...

Il se tourna alors vers Caliopéa et elle seule, lui faisant un petit signe de venir vers lui et son vieux père adoptif, père qui avait été plus paternel que le premier à bien des égards.

-Si tu te sens prête à partir d'ici c'est toi que je choisi, Stanley ne me laissera pas t’emmener avec moi si tu ne lui dit-pas de ta propre volonté de toutes façons.

Il regarda rapidement le vieil homme du coin de l’œil, cherchant son accord, ou mesurant son désaccord il ne savait pas trop lequel des deux. Il savait cependant que le vieil homme n'était pas bête et devrait se ranger du coté de la logique. Et elel ètait celle-ci : Léandros serait un maître acceptable pour Caliopéa mais, surtout, il savait pour ce qui lui était arrivé, il savait, il avait mesuré ces faits et il avait décidé de ne pas s'en faire sur ce point. Ni sadique ni larmoyant il se bornerait à traiter le petit singe blanc normalement et c'était peu-être ça le plus important pour Caliopéa à l'avenir. Ni un maître aussi tordu de son géniteur, ni un papa poule comme l'était Stanley mais juste un homme normal qui tenterait de la changer, lentement, en une fille moins extrême et plus équilibrée.

Ou serait-ce Caliopéa qui changerait Léandros ? Cela en effet serait à surveiller.
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MessageSujet: Re: Le blanc comme signe de pureté ? Ou pas ?   Le blanc comme signe de pureté ? Ou pas ? EmptyMer 12 Déc 2012 - 10:44

Caliopéa était amusée. Amusée par le cirque que menaient les jeunes femmes. Du moment qu’elles avaient remarqués Leandros, jusqu’à ce que Stanley ne remette un peu d’ordre dans tout cela. Le bout de sa queue frôlant le sol, soulevant de petits nuages de poussières tandis qu’elle battait doucement, ondulait et remontait le long de sa jambe pour glisser sur sa taille. Elle ne détachait pas ses yeux du démon, la tête légèrement penchée sur le côté. De ce regard qui ne signifiait pas grand-chose, mais semblait dire : Je te veux. Sa chevelure argentée se soulevait parfois avec le vent, mais tout le reste de son corps semblait parfaitement immobile, ses pieds nus ancrés au sol. Elle n’émit même pas de protestation lorsqu’elle entendit son nom prononcé.

-Père !!! Qu’est-ce qu’il fait !

Le cri de Yolanda avait brisé le petit silence qui s’était installé après les remarques du démon. Stanley n’avait pas cillé, quand à lui, se rendant bien compte qu’il avait réellement suggéré à son client de prendre le petit singe. Il l’avait même presque supplié de le faire, au vu de ses propos. Il ne pouvait plus le nier. Et malgré ce que Leandros disait, qu’il ne laisserait partir l’hybride que si elle l’acceptait, il savait d’ores et déjà que de toute manière, il lui dirait d’aller. Comme il l’avait dit, ils avaient des soucis d’argent en ce moment, par le client qui se faisait de plus en plus rares semblait-il. Et Stanley restait là, sa fille le regardant avec des yeux emplit d’étonnement de quelque chose qui ressemblait à une rage folle.

-PAPA ! Mais dit quelque chose !

Il ne fit que lever la main pour apaiser sa fille, tandis que Caliopéa n’avait pas bougé, regardant la scène sans avoir changer l’expression de son visage. Elle semblait presque amusée. Pendant plusieurs minutes, le silence était présent. Appuyant de son poids sur l’instant, les esclaves déçues, mal à l’aise, Stanley, la main toujours en suspens dans l’air, face à sa fille qui s’était finalement tournée vers Calipéa.

-Tu n’es pas forcée…non tu n’es pas…Calio…ce n’est pas une obligation. Tu peux rester avec nous tu…Elle se tourna vers le démon- Je vous déteste…je vous déteste je vous déteste !

Stanley cette fois dis sur un ton froid, sévère, à sa fille de se taire, tandis que le petit singe blanc continuait de se murer dans un mutisme parfait. Puis, battant des cils une ou deux fois, semblant revenir dans leur réalité étrange de gens normaux, elle s’avança, glissant sa main dans celle du démon, comme une enfant l’aurait fait. Elle leva ses grands yeux vers lui et tourna la tête vers Yolanda et Stanley.

-Il faut alors qu’il paie cher. Tirant sur le bras de Leandros. N’est-ce pas que tu vas payer monsieur ? N’est-ce pas ?

Elle savait qu’ils avaient quelques soucis d’argent. Elle était loin d’être idiote la petite. Yolanda semblait interdite, trahie, dégoutée, désarçonnée. Stanley, qui avait baissé la main entre temps, hoche brièvement celle-ci.

-Si c’est ce que tu veux Caliopéa…Yolanda. Il frappa dans ses mains –Va l’aider à préparer ses affaires. Je m’occupe du reste. Et…ne fais plus un seul commentaire.
-Mais…papa je…Lorsqu’elle vit le regard de son père, elle fusilla du sien le client de cette maudite journée et tourna les talons, saisissant le petit singe par le poignet. Elle la tira avec elle dans le silence le plus total jusqu’à la demeure, là où se trouvait toutes les affaires, accumulées depuis son arrivée, vêtements et autres, pour l’aider à se préparer.

-Bien…Les filles, retournez à vos occupations. Se tournant vers Leandros, il avait les yeux brillants. Mais personne n’aurait su dire si c’était des larmes ou une forme étrange de bonheur. Il faut que nous retournions à la maison pour que je vous donne ses papiers et que je vous fasse signer quelque chose.

Stanley fit route vers la maison, mais ne parla pas pendant le trajet, contrairement à l’aller. Il était comme pensif. Mais son cœur s’était allégé d’un poids. Pas de celui de Caliopéa, car pour cette séparation, il se sentait le vague à l’âme, mais parce qu’il était heureux qu’elle ait peut-être trouvé un foyer où aller sans risquer de se faire malmenée et vendue ou mise sur le trottoir. Du moins, il espérait qu’il en serait ainsi. Arrivé sur la terrasse, il proposa au démon de se réinstaller comme à son arrivée et disparu dans la maison.

S’ensuivit une légère attente pour le démon. Il pouvait entendre parfois les sons d’une dispute, puis, une gifle que l’on donne, de manière étouffée. Stanley arriva avec un dossier, se massant la joue avec un sourire étrange sur le visage. Ni triste, ni joyeux. Il déposa le dossier devant Leandros et l’invita à l’ouvrir, s’installant en face.

-Hm. Excusez-moi. Ma fille est quelque fois extrême dans ce qu’elle fait et sa manière de penser. Il ne faut pas lui en vouloir, elle est comme sa mère. Il se massa à nouveau la joue et s’avança sur son fauteuil pour expliquer ce qu’il en était du dossier. –Sans vouloir me vanter, je dirais que je suis un homme méticuleux. Je déteste les choses qui ne sont faites qu’à moitié. Aussi, dés l’arrivée d’un esclave, je constitue un dossier en son nom. Avec quelques trucs qui sont plus ou moins utiles. Dossier médicale, gynécologique, papier d’identité…c’est un peu comme un pedigree. Il y a aussi deux trois photos et une petite liste des choses à évités…comme l’alcool ou le sucre chez elle. Pour le reste, j’ai retiré une partie, car…il ne faudrait pas que vous ne vous appuyiez que sur ces papiers, plutôt que d’apprendre à faire connaissance avec elle.

Lorsqu’il eut terminé de parler, il tira une feuille de sa poche de chemise et la déplia soigneusement. C’était une lettre manuscrite, d’une belle écriture penchée, qui était une sorte de contrat, dans lequel Leandros s’engageait à bien traiter Caliopéa. Que s’il lui arrivait malheur, il viendrait directement pour en faire part à Stanley et Yolanda. Lui expliquant qu’il ne faisait pas cela pour toutes les esclaves, il lendit un stylo à Leandros, mais ne le lui céda pas tout de suite, plantant ses yeux dans les siens.

-Vous n’êtes pas forcés de signer. Mais si vous le faites, c’est que vous vous y engager. Dans votre métier, vous êtes un homme de parole. Je vous fais confiance. Peut-être suis-je trop confiant, mais je prends le risque. Une chose…monsieur…vous n’êtes pas forcé de poser votre marque ici. Il désigna l’endroit en dessous de signature du maître, de son index libre- vous n’y êtes pas tenu, car si vous décidez de ne pas le faire, je n’irai pas vous dire que Caliopéa restera ici. Elle est à vous…du moment où elle a dit qu’elle venait.

Il relâcha finalement le stylo, après avoir dit à Leandros que ce contrat était également une reconnaissance de dette. Ou plutôt, la fin d’une reconnaissance de dette qui n’en avait pas réellement été une. Ainsi, Stanley n’aurait plus de compte à lui rendre. Il avait payé pour le petit travail. C’est ce moment que choisi Caliopéa pour apparaître, vêtue cette fois d’une jupe à volant blanc, courte, ne supportant de toute manière que difficilement les choses dépassant le mi-cuisse, une petite blouse blanche à froufrou qui mettait en valeur sa taille fine et sa poitrine ronde, ainsi que des petites bottes immaculées également. Elle avait de longs bas, portant un manteau de fourrure en peluche blanche. Apparition surréaliste, enneigée avant l’heure.

-Yolanda s’excuse…Stany…elle a été se couchée et ne désirait pas revoir le monsieur.

Sa voix était étrange. Lorsqu’elle chantait, elle possédait une voix de femme enfant. Mais lorsqu’elle parlait, sa voix était celle d’une femme ayant connu la vie. Profonde, avec des intonations presque sensuelles. Mais à travers laquelle on pouvait sentir une sorte d’innocence pas encore totalement effacée. Elle avait les mains sur l’accoudoir de Stanley et était penchée vers lui, son nez dans sa chevelure qui blanchissait légèrement. Ses cheveux à elle était montée en un petit chignon boule, frange bien droite au-dessus de ses sourcils. Elle se redressa et croisa ses mains derrière ses fesses, sa queue formant une sorte de point d’interrogation dans son dos. Elle allait visiblement dire quelque chose lorsqu’un jeune homme arriva avec deux grandes valises et un petit sac qu’il lui tendit. Elle le remercia d’un simple sourire qui le fit rougir, avant de disparaître d’où il était apparu.

-Je vais devoir t’appeler maître, monsieur ? Elle avait posé la question tout en glissant le bout de sa queue sur l’anse de son sac, le soulevant avec une facilité qui tentait à prouver que soit, le sac était vide, soit, elle avait une force insoupçonnée dans cette sorte de troisième bras. –Ou est-ce que je vais devoir t’appeler monsieur ?

Stanley regardait Caliopéa, son nouveau maître et à nouveau Caliopéa, tour à tour. Il serait bientôt temps de dire au-revoir à la jeune femme fougueuse, lui dire peut-être adieu ou, l’espérait il en tout cas, simplement à bientôt. Ç’allait probablement être difficile, mais il s’en remettrait. Bien évidemment, il avait déjà du dire au revoir à d’autres, mais c’était différent. Celle qui était arrivée blessée dans sa vie, qu’il avait soignée et qu’il avait vu s’épanouir, allait partir désormais. Et sa fille qui allait rendre les choses si compliquées. Mais il ne s’en faisait pas trop non plus pour Yolanda. Elle trouverait le moyen de revoir la petite. Quand bien même dû-t-elle supporter la présence de Leandros.

-Bien…est-ce qu’il y a quelque chose à faire ? Où désirez-vous peut-être partir…

Il avait eût la voix hésitante, comme s’il avait peur de mettre un terme à ces deux ans de vie avec le petit singe. Deux ans, ce n’est rien, suivant certains, mais pour Stanley, ça avait suffi pour s’attacher à cette petite femme-enfant qui se tenait sagement là, entre ses deux grandes valises.
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MessageSujet: Re: Le blanc comme signe de pureté ? Ou pas ?   Le blanc comme signe de pureté ? Ou pas ? EmptyDim 30 Déc 2012 - 13:08

L'agacement du démon monta encore d'un cran en entendant Yolanda briser le calme de cette scénette pourtant bénigne: Cette sale gosse passait-elle donc sa vie à hurler et pourrir les alentours à sa disposition ou s’efforçait-elle juste d'être insupportable pour célébrer Leandros ? Une question sans réponses pour le mercenaire qui se borna à intérioriser son mépris et sa colère, ne tenant pas à donner une quelconque preuve que la jeune femme arrivait à avoir une emprise sur lui, quelle qu’elle soit.
Ce fut dur néanmoins car elle revenait à la charge en voyant que son père ne la soutenait pas. Était-elle aveugle ? Ne se rendait pas compte qu'elle n'avait pas son rôle ici ? Qu'elle les gênait tous avec ses hauts-cris et ses airs d'ahurie ?!? Pourquoi s'obstiner alors qu'elle ne comprenait même pas ce qui se passait maintenant entre Stanley, Caliopéa et Leandros ?
Non le démon n'arrivait pas à comprendre ce besoin de gesticuler pour rien.

Heureusement le père eu finalement un geste apaisant pour la furie de sa fille et pendant quelques temps le calme revint. Avant que l'incrédulité de Yolanda ne se rompe sur l'écueil de la dure réalité : Caliopéa allait partir et toutes les crises d'hystérie du monde ne suffirait pas à stopper ça.

-J'en ai autant à votre égard. Répondit poliment le démon en saluant du buste la dernière remarque de Yolanda, juste avant que Stanley n’intime le silence à sa fille de façon plus claire, et plus sèche.

Enfin le calme revint draper cet instant et les acteurs principaux purent revenir au sujet principal après l'interlude désolante d'une fille perdant sa petite sœur de cœur:
Le petit singe blanc vint avec légèreté auprès du mercenaire et glissa sa main dans la sienne tout en minaudant sur le besoin de la payer le prix fort. L'argent ne suffirait pas à consoler qui que ce soit ici et Léandros se demanda même si payer pour elle ne serait pas une forme d'insulte envers Stanley et sa fille. Certaines choses n'ont pas de prix et tenter d'en mettre un ne fait que les détruire.

-Stanley ne souffriras pas de ton départ ne t'inquiète pas. répondit le démon, trop habitué à parler à demi-mots et à mentir.

Il la laissa filer quant le marchand la congédia, elle et sa fille, afin de préparer les affaires du petit singe. Un nouveau drame fut tout juste évité alors que Yolanda fusillait Léandros du regard en tirant Caliopéa derrière elle.
Les autres filles congédiées les deux hommes purent se remettre à conclure cet échange singulier, Stanley expliquant à son vis à vis qu'il restait quelques papiers et guida le démon à revenir sur leurs pas jusqu'à la terrasse où ils avaient commencés à discuter, laissant là le mercenaire avant de revenir quelques temps plus tard, en ayant clôturé une sérieuse et importante discussion avec sa fille à ce qu'en perçut et vit le démon.

-Ne vous inquiétez pas je ne lui en veut pas vraiment. Elle manque juste de retenue ce n'est pas vraiment grave.

Il se retient d'en rajouter, ce n'était pas vraiment le moment ni le lieux même si le cœur y était. Il préféra écouter Stanley et signer le document que le vieil homme lui présentait comme facultatif.

-Je n'avais pas besoin de ce papier pour prendre responsabilité de Caliopéa mais si ça peut vous rassurer... c'est un bien petit geste. Ah je vous rappelle aussi que nous vivons dans la même ville, ce n'est pas comme si je partais avec elle à l'autre bout du monde.

Toute cette tristesse pour des adieux qui n'en étaient pas c'était un peu extrême quant même à bien y réfléchir, il était temps d'y couper court sans quoi le démon allait craquer et déverser ses pensées sur Stanley et sa progéniture.
Et justement l'hybride revenait, sans sa cerbère, et faisait ses adieux à son père adoptif alors qu'un inconnu, mais surement un esclave ou serviteur, apportait les valises de la belle. Voilà qui les mettait sur le départ et n'était pas pour déplaire à Léandros. Il y avait eu trop de fioriture autour de cette acquisitions.

-Tu pourras m’appeler Léandros, ou monsieur si tu préfères

Il prit les valises et fit un pas vers la sortie, laissant sa nouvelle protégée et Stanley derrière lui.

-Nous allons partir, je vous laisse vous dire au-revoir, rejoins-moi à la grille de la propriété Caliopéa. Au-revoir Stanley.

Ainsi disparut le démon, en portant les valises et remontant l'allée jusqu'à sortir de la propriété sans un regard en arrière. Surement Yolanda guettait-elle par une fenêtre le départ du petit singe blanc et le maudissait-elle en rêvant avoir un fusil mais ça ne le regardait plus. Il se contenta de nouer au mieux les valise au porte bagage de son engin tout en gardant une place derrière lui pour l'hybride puis l'attendit, en sortant une cigarette et la plaçant au coin de ses lèvres, patientant sagement à la venue de son esclave.
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