New life [Shou]

Nombre de messages : 22 Pépites : 50 Date d'inscription : 14/07/2012

New Life
ou quand on se fait avoir et qu'on devient esclave, forcément, faut avoir un maitre.

Je n'ose y croire, ni même y songer. C'est tellement … anormal, impensable ! Et pourtant … C'est la plus exacte des vérités. Je me trouve bien là, assise sur ce sol dur et froid, le dos appuyer contre ces barreaux informes de métal glacé, côtoyant des ombres qui ne m'obéissent plus, et devant juste survivre, telle un animal, une race inférieure, avec la plus simple des nourritures. Je suis devenu une esclave.

Et je suis en cage.

La rage que j'éprouve face à cette situation bouillonne en moi avec une telle force que tous les curieux autours doivent le sentir, car pratiquement personne n'ose s'approcher de la cage. Pourtant je ne l'exprime pas franchement. Seuls mes yeux rouges luisent faiblement de ce brasier qui me consume entièrement. Il avait osé, le traitre. Si il pensait que cette condition m'arrêterai, et m'empêcherai de le retrouver, et de reprendre ma place, il se tromper ! Il me fallait juste du temps. Et une bonne dose de chance.

Je remonte mes genoux contre ma poitrine, faisant teinter mes chaînes. Le bruit le plus horrible qui soit. Le bruit de la servitude. Je tourne lentement le regard vers ce qui me sert de nourriture. La même pour tous. Une nourriture bien trop humaine. Malgré tout, j'ai faim, et je me force à prendre une bouché du peu qu'ils nous donnent.

Infect.

Avec un grognement je jette contre le mur cette nourriture inutile. Je veux du sang, c'est si compliquer ?

J'entoure mes jambes de mes bras et baisse la tête, essayant d'oublier se qui m'entoure. Ma longue chevelure argent m'entoure d'un écrin protecteur et je me laisse aller à quelque pensées sanguinaire de vengeance et de puissance que je ne connaitrais peut être plus à cause de cette fichue puce. J'avais presque réussit à oublier l'endroit où j'étais quand la porte d'entrée teinte. Je sais très bien se que ça veut dire, et je me redresse.

Personne ne doit me voir en tant qu'être faible. Personne.

Je me rassois normalement, une jambe tendue, l'autre toujours replier. Je me mets bien droite contre mes barreaux et redresse fièrement la tête. J'ai toujours mon allure noble, et je le sais. Malgré mes vêtements affreux, et mon corps amaigrit je n'en reste pas moins fière, et l'étincelle dans mon regards le rappelle bien.

L'acheteur qui vient d'entrer commence à faire le tour des cages, mais je ne le regarde même pas. A quoi bon d'ailleurs. Je garde mes yeux fixé vers un point, dans le fond, ne voulant pas voir les siens, avides et critiques. Je sais très bien que la plupart cherchent des esclaves serviles et obéissant, qui font ce qu'on dit sans broncher et poussent d'affreux gémissement quand on le frappe. Moi je ne suis rien de tout ça, et je n'en ai absolument pas l'air. Alors personne ne voudra de moi, tout simplement.

J'entends distraitement le vendeur dire, en montrant surement ma cage, les mots "vampire de sang pure" et "rare" mais je sais que ça ne servira à rien. Ma vente est vouée à l'échec. A cette idée, j'ai un petit sourire en coin.

Bien fait.

Nombre de messages : 77 Pépites : 50 Date d'inscription : 04/07/2012

Ma chère...

Montre-moi tes crocs !

♠ Être un vampire est certainement la chose plus extraordinaire qui soit. Pouvez-vous imaginez vous autres humains ? Nous vivons éternellement, nous faisais ce que nous voulons quand nous le voulons. Mais surtout et c’est cela le plus important, nous réduisons tout le monde sauf peut-être les démons à l’état d’esclavage. Tous, sont soumis à notre volonté, même nos propres semblables parfois, mais cela arrive rarement vous savez ? Enfin, quand cela arrive, je me dois de corriger le tir. Je ne fais pas cela parce que c’est une de mes obligations en tant que nouveau leader de la famille non. Je fais cela parce que je ne fais vraisemblablement pas laisser un seul vampire dans cet état là. Le premier qui dit que je suis un bénévole je le coupe en deux. Bref, me voilà donc tirer de mon lit comme d’ordinaire par ma chère et tendre servante. Une humaine celle-ci. Pourquoi ? Bah quand je me réveille, j’ai faim alors je me nourris sur elle, je n’aime pas le sang des vampires. Bref, elle me réveilla pour que je puisse me rendre à l’endroit que je déteste le plus dans cette ville tant il regorge d’être pathétiques, le marchand d’esclave.

♠ Une fois donc lavé, habillé et nourri, je sortis de chez moi pour me rendre à cet endroit le plus vite possible, j’avais comme le sentiment que j’allais devoir y rester longtemps. Je n’ai pas souvent ce genre d’intuition mais quand j’en ai, elles sont rarement fausses. Bref, en quelques temps je me rendais au marchand d’esclave avec le sourire bien rangé dans un coin de mon être. je n’avais pas du tout envie de sourire, surtout quand je pénètre dans ce lieu. Une fois arrivé, je franchis la porte d’un air maussade et posa alors mes yeux sur le vendeur qui m'accueillit aussitôt. Je le congédia immédiatement avant qu’il ne puisse me faire chier avec ses arguments de vente à la con. C’est alors qu’il prononça deux mots qui me firent réagir. Sang pur et rare ? Mais alors cet enfoiré a un vampire ? Oh mais voilà quelque chose de très intéressant. Au moins je ne suis pas venu ici pour rien et cela me faisais presque plaisir. Il donc un esclave de mon espèce, je me dois donc de la libérer de ses chaînes et peut-être que je pourrais lui offrir un travail si elle n’est pas trop chiante à mon goût.

♠ Je m’approchai donc de ladite cage ou la créature était dans une position où elle semblait être triste ou je ne sais quoi. Je vis alors sa chevelure argentée et décida de m’approcher encore plus pour la voir de plus près. Surtout qu’elle a de jolies jambes. Elle redressa alors la tête et je pu voir son visage et la lueur de ses yeux. Ce que je me fit sourire automatiquement. Une autre personne fit alors son apparition dans cet endroit et commença à faire le tour des cages. Je l’ignorai et plongea mon regard vers ma semblable, celle-ci avait un petit sourire en coin, comme-ci elle savait que personne ne voulait d’elle ou alors elle était heureuse de sa condition ce qui est impossible quand on connait la fierté qui habite les vampires. Je m’approchai alors jusqu’à ce que je sois à hauteur d’elle, je penchai alors ma tête vers cette demoiselle aux cheveux d’argent, avant de lui montrer mes crocs. Pour qu’elle sache bien à qui elle a à faire. Maintenant je suppose que je peux lui dire ce que je meure d’envie de lui faire remarquer depuis que je sais que c’est un vampire. Mais avant cela, je lui dis d’un ton amusé :

« Ma chère, montre-moi tes crocs tu peux en être fière. Quel est ton nom, demoiselle aux cheveux d’argent ? »

♠ Dis-je avec un ton mielleux, dans le but de la faire réagir immédiatement.

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New Life
ou si on vous demande gentilement votre nom, il serai plus polit de répondre.

Il s'approchait, je le savais au bruit de ces pas. Et bien plus que les quelques curieux qui décampaient toujours bien vite d'habitude. Je le sentais m'observer entre les barreaux de la cage, et bien sur, je le regardais du coin de l'œil, par pure curiosité. Il n'étai pas comme les autres. Oh, bien sur, il avait sa tête de riche qui vient des beaux quartiers, et en plus, il souriait, mais pas un sourire comme tous les autres, que j'avais vus de loin. Pas un de ces petits sourires satisfait d'avoir trouvé la perle rare aux milieux des autres. Non, lui, il avait plutôt un sourire amusé, pas moqueur, juste amusé.

J'entendis la clochette retentir une deuxième fois, le marchand devait être bien content et il nous ficherait la paix. Le nouvel arrivant partit dans une autre direction, faisant le tour des autres "marchandise", suivit de près par le commerçant. Mais le type qui me fixait toujours s'en ficha royalement, concentrait qu'il était sur moi. Allez savoir pourquoi d'ailleurs. Je n'avais qu'une envie, là, tout de suite, c'est qu'il s'en aille, et que je puisse retourner à mes rêves sanguinolents sans me sentir épié. Mais une pointe de curiosité maladive s'infiltra en moi de façon à se que je m'intéresse quand même un peut à lui et que je souhaite quand même savoir se qu'il voulait.

Il se rapprocha alors de moi, autant qu'il pouvait le faire, se qui m'obligea à tourner la tête pour continuer à la surveiller. Il se pencha vers moi et fit un étrange sourire qui dévoila deux crocs blanc.

Un vampire.

Enfin un être qui devait comprendre ma position. D'où son sourire de tout à l'heure. Devais-je m'en réjouir ou non ? Il fallait attendre pour ça. Attendre de voir son comportement, ces paroles. Allait-il se moquer, en profiter, m'aider ? Mon sourire en coin avait disparut depuis longtemps, depuis le moment où j'avais vu qu'il m'observait, remplacer par un visage froid, sans expression. Devais-je essayer de me montrer gentille ? Et puis quoi encore, sourire comme une idiote aussi ? Je n'en eu pas vraiment besoin. Le jeune homme, d'à peu près mon âge, peut être moins, commença lui-même la conversation d'une voix amusé mais mielleuse :

« Ma chère, montre-moi tes crocs, tu peux en être fière. Quel est ton nom, demoiselle aux cheveux d’argent ? »

Intéressant. Mais un peu trop mielleux à mon gout tout de même. Enfin, je n'allais tout de même pas me plaindre … Si ? Bon, un petit peu. Juste un petit peu.

Je me mis totalement face à lui, le regardant droit dans les yeux, et lui répondit :

" Pourquoi devrais-je te répondre ? "

J'attendis. Un peu, juste le temps de laisser planer un silence, mais yeux de braise planté dans les siens. Puis je finis par lui dire en soupirant.

" De toute façon, l'autre débile te l'aurait dit. "

Je me repris, et lui fit un fin sourire, juste assez pour qu'on distingue mes incisives qui ressortaient légèrement sur mes lèvres.

" Je me nomme Crystale, a qui ai-je l'honneur ?"

Nombre de messages : 77 Pépites : 50 Date d'inscription : 04/07/2012

Crystale ?

Joli nom...

♠ La demoiselle que je regardait avec insistance était donc une personne qui faisait partie de mon espèce, j’en était maintenant certain, surtout quand elle me répondit de manière un peu agressive, seuls les vampires gardent une certaine fierté, même quand ils sont en cage, comme c’était le cas pour... Ah oui c’est vrai, elle ne m’a pas encore dit son nom. Mais qu’attendait-elle ? Que je demande au marchand, ce débile comme l’a fait remarquer la demoiselle au cheveux d’argent. Non, c’est de ta bouche que je veux entendre ton nom ma chère, pas de la sienne. Je veux savoir comment tu t’appelles, pas comment ce vendeur de pacotille te nomme. Oui car les vendeurs aiment renommer les esclaves, de sortent à détruire leurs identités. Seuls les esclaves de haute gamme si je puis dire garde leur nom, enfin, pas tous. Bref, la demoiselle planta ses yeux dans les miens avant de me faire un léger sourire, mais qui me laissait entrapercevoir ce qui faisait d’elle un véritable être supérieur, ses crocs. De jolis crocs blancs qui lui donnait un air féroce, le genre d’air capable de terrifier un humain et surtout, de faire frissonner un vampire de plaisir, comme moi en l'occurrence.

♠ Elle déclina alors son identité. Crystale hein ? C’est un très beau nom. C’est dommage qu’elle soit dans cette cage. Mais j’y pense, je pourrais ou devrais peut-être l’en sortir ? C’est pourquoi je suis venu ici après tout. Mais... Vu la façon dont elle me réponds, de manière agressive et tout... Je ne sais pas si je pourrais ensuite la garder comme esclave. Oui car comprenez moi bien, je fais ce que je fais également parce que parfois il y va de mon intérêt. Tout ceux que j’ai libéré de ces cages, ce sont engager à me servir. Je suis en quelque sorte leur sauveur si l’on peut dire. Et je pouvais également être le sauveur de cette demoiselle. J’en avait même une certaine envie. Mais le vendeur avait glissé quelques mots à propos d’elle. Qu’avait-il dit ? Ah oui je me souviens, sa vente risque d’être difficile voire impossible. Pourquoi cela ? Je ne demande qu’à savoir. Oui, pourquoi donc ce vendeur m’a t-il dit cela ? Tout esclave peut-être vendu, ce qu’il se passe après ça ne regarde que le maître et son achat si je puis dire. Ou bien peut-être qu’il veut me dire que personne ne veut d’elle ? Possible.

♠ Ou pas d’ailleurs, cette demoiselle est après tout un très joli bout de femme et cela m’étonnerait fort que personne ne veut d’elle. Ou bien son caractère est tellement exécrable et rebelle que ça rebute tout le monde, ah oui ça parait plus probable vu la façon dont elle m’a répondu. Mais n’allez pas croire que je lui en veut ou quoi que ce soit d’autre, au contraire, je comprends que d’être en cage, surtout pour un vampire, ce n’est pas une situation qui donne envie. En vérité, après réflexion, je pourrais peut-être domestiquer cet animal fougueux, ou bien le laisser aller à sa guise. Hmm, peut-être que si je lui demande gentiment elle fera ce que je lui dis. je peux toujours tenter le coup, je l’approchai donc de son visage encore plus et soutenu son regard sans le moindre battement de cils. Je lui demanda alors d’un ton plus sérieux que tout à l’heure :

« Crystale... Joli nom. Dis-moi ma chère, j’ai cette impression que tu meures d’envie de sortir de cette cage, mais si jamais cela se produisait, que ferais-tu une fois dehors ? As-tu un endroit où aller ? »

♠ Dis-je avec un ton interrogatif. Je lui proposait en gros de m’accompagner une fois que je l’aurais fais sortir de là.

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New Life
ou quand on a nulle part ou aller, le mieux, c'est de se montrer gentille.

Il réfléchissait. Cela ce voyait dans ces yeux. Il avait une idée derrière la tête. Comme tout les autres. Toujours. Ils avaient tous une longueur d'avance, une idée précise ou encore un but vers lequel tout les chemins se dirigent. Et je faisais partit de ce but, de cette idée.

Encore.

La plupart des vampires, ainsi que pas mal d'autres, je suppose, planifient les choses à l'avance. Ils réfléchissent, avancent doucement leur pion, comme sur un échiquier géant. Comme mon oncle.
Il avait longtemps réfléchit, et avais mis au point tranquillement son plan. Pour nous avoir, ma famille et moi. D'abords mon père, puis ma mère. Il n'avait pas pensé à moi, mais cela n'avais pas vraiment changé grand-chose, en faite.
Le résultat était le même.

Il avait mon argent, ma maison, mon héritage et mes souvenirs. Et Il m'avait enlevé ma famille, ma vie, et mon haut statue social, tout ça parce que nous lui faisons confiance. Mon seul but, maintenant, était donc de le retrouver, et de venger l'affront qu'il m'avait fait. Mais moi aussi, j'aurai besoin de planifier tout ça au clair. Hors d'ici.

Je sortis de mes sombre pensés en même temps que celui qui ne m'avait toujours pas dit son nom. Il rapprocha son visage du miens, si bien que seul les barreaux formaient une dernière barrière entre nous. Je sentais son souffle non loin, et le fixais droit dans les yeux. Il ne ciller pas. Moi non plus. Mon regard n'avait rien de fortement haineux, comme il l'aurait était pour n'importe qui d'autre, car ce monsieur d'à peu près mon âge m'avait montré que je pouvais avoir plus ou moins confiance pour ma dignité. Après du reste, il pouvait toujours espérer, il n'aurait pas ma confiance tout de suite.

Peut être jamais d'ailleurs.

J'avais donc seulement une petite flamme farouche, mais non hostile, un peu rebelle, ainsi qu'une petite pointe de curiosité dans mon regard. Pas de quoi effrayer qui que se soit.
L'autre me demanda d'un ton sérieux qui contrastait avec ses paroles antérieurs :

« Crystale... Joli nom. Dis-moi ma chère, j’ai cette impression que tu meures d’envie de sortir de cette cage, ... »

Noooonnn, tu avais deviné ça tout seul ?

« … mais si jamais cela se produisait, que ferais-tu une fois dehors ? As-tu un endroit où aller ? » »

Merde ! Fallait si attendre, il n'allait pas me laisser tranquille tout de suite. Car oui, j'avais bien compris, cette question détournée signifiait "t'as un chez toi, ou je peux te garder chez moi ?". Bon, de toute façon, il semblait plus ou moins gentil, et riche … Je repensais à la nourriture infect d'il y a à peine quelques minutes, et songeais a ce que lui pourrait m'offrir. Peut être du sang. Du vrai sang.

Se faire appâter juste par de la nourriture … Mais bon, avais-je le choix ? Se n'était pas que la nourriture, tant que j'aurais cette puce dans la nuque, je ne serais absolument pas de taille contre mon oncle, et inutile donc d'aller le voir.

Les yeux toujours plongés dans les siens, j'approchais moi aussi mon visage au plus près, jusqu'à n'être qu'à un souffle de lui, et je lui répondis aussi mielleusement qu'il l'avait fait :

" Je suppose que tu voudrais que je vienne avec toi dans ta jolie maison, avec tout ce qu'il me faudra pour vivre normalement, en échange de quelques services, n'est ce pas ? "

Je me reculais avec un soupir et repris d'une voix plate

" De toute façon, c'est pas vraiment comme si j'avais le choix, mon gentil tonton m'a fait largement comprendre que j'avais plus le droit de remettre les pieds chez moi … "

Puis je le fixais de nouveau dans les yeux, et j'enchainer avec un sourire, comme si le sujet était clos :

" Au faite, tu m'as toujours pas dit ton nom … "

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Ma chère...

Veux-tu être libre ?

♠ Cette demoiselle avait du caractère, un de ceux qui sont bien trempés si vous voulez mon avis. Je me suis rendu compte de cela non seulement après sa réponse froide de tout à l’heure, mais surtout avec ce qu’elle venait de faire à l’instant. En effet, elle avait plongé son regard dans le mien avant de se rapprocher au plus près de moi, de sorte que nos souffles puissent se mêler entre eux. Elle avait alors pris le même ton que moi précédemment et m’avais demandé si je voulais l’emmener dans ma jolie maison et ainsi lui donner une vie meilleure. Eh bien, non seulement elle a du caractère, mais en plus elle se plait visiblement à me provoquer. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas une esclave docile. J’ai même plutôt tendance à croire qu’elle serait plutôt rebelle. Et dans ce cas là je me pose une question, devrais-je la faire sortir de sa cage malgré tout ? Alors bien entendu mon objectif est de le faire, mais je préfère que cela me rapporte quelque chose, comme une esclave de plus chez moi par exemple. Peut-être que je pourrais la rendre plus docile après tout.

♠ Crystale se recula alors et soupira avant de dire quelque chose qui m’intrigua quelque peu. Elle n’avait pas le choix parce que son gentil petit tonton lui avait interdis de revenir chez elle ? Qu’est-ce que tout cela veut dire ? Hmm, peut-être que cette jeune demoiselle n’a vraiment rien à faire dans cette cage après tout et que cela serait presque un crime de la laisser moisir ici comme le dernier des humains. Plus je réfléchis et plus je me dis que je devrais m’occuper de son cas. C’est un vampire, comme moi, je devrais peut-être outrepasser le fait qu’elle me manque un tantinet de respect. Je peux la comprendre après tout, un vampire ne peut pas se réduire à faire l’esclave, notre fierté en prendrait pour son grade. Bref, la demoiselle aux cheveux d’argent me fixa alors e nouveau du regard et me fit un sourire, comme-ci elle voulait que je ne revienne pas sur le sujet. Souhaiterait-elle que je respecte son intimité ? Peut-être. C’est alors qu’elle me fit remarquer que je n’avais toujours pas décliné mon identité. Dois-je comprendre qu’elle s'intéresse à moi ? Finalement, elle pourrait peut-être être facile à obtenir. Mais je dois m’y prendre avec délicatesse.

♠ Bien, alors comme ça tu veux savoir mon nom jeune fille ? Pourquoi pas. Je vais te le décliner si tu le souhaites, mais après cela, je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que m’appartienne, il me semble que tu as beaucoup trop de valeur et de mystère pour que je te laisse ici. Je veux en savoir plus sur ce que tu viens de dire à propos de ton oncle, ce n’est pas tous les jours que je vois une semblable réduite à l’état d’esclavage, de plus à cause d’un proche comme j’ai cru le comprendre. En tout cas, c’est trop flou pour que je la laisse comme ça. Bref, je plongeai alors mon regard dans le sien avant de lui faire un petit sourire charmeur, après cela, je déclinai mon identité et également une proposition :

« Shou Hel. Héritier de la famille Hel, pour te servir ma chère. Enfin en l'occurrence j’aimerais que ce soit l’inverse. » Dis-je en riant avant de reprendre sur un ton plus bas pour qu’elle seule puisse m’entendre : « Tu m’intrigues Crystale, je veux en savoir plus à ton sujet et si tu es sage, je te ferais sortir d’ici, si j’y gagne quelque chose bien entendu, comme tes services par exemple. »

♠ Mon message était pour le moins clair. Dis-moi qui tu es et offre-moi tes services. En échange je t’offre la possibilité de sortir de cette cage. Pas mal comme proposition non ?

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New Life
ou, des fois, il suffit simplement de dire s'il te plais.

Sans le vouloir, il semble que je l'ai intéressé. Ce n'est pas tellement plus mal après tout. Plus j'y pense, plus je sais que je ne pourrais pas sortir d'ici libre, j'allais forcément "appartenir" à quelqu'un. Une perspective tellement peu réjouissante quelle me donne la nausée. Il n'empêche que, dans l'état actuel des choses, elle est inévitable. Alors autant obéir (autre mot plus ou moins affreux) a quelqu'un qui ai un tant soit peu d'égard pour moi. Et quoi de mieux pour ça que quelqu'un de ma propre race, qui semble en plus vraiment intéressé. Il semble pour le moins décider à me faire sortir, surtout vu ses paroles, mais si je continue sur ma voie, je risque de le décourager un peu trop. Hors ce n'estt pas vraiment le but. Il faut donc que je me montre peut être un peu plus … gentille avec lui, tout en restant moi, qu'il ne s'imagine pas que je me laisse marcher sur les pieds si facilement. Quoi que je crois qu'il l'a déjà compris.

Il replonge de nouveau son regard dans le miens, et je vins à me demander si il n'essayait de m'hypnotiser en fin de compte. Il fit un petit sourire que je pourrais presque qualifier de charmeur qui fit ressortir ses crocs et me dit en riant:

« Shou Hel. Héritier de la famille Hel, pour te servir ma chère. Enfin en l'occurrence j’aimerais que ce soit l’inverse. »

C'était donc officiel, clair et sans appelle, il voulait que je sois son "esclave". Et vu comment il avait évoqué son titre d'héritier, les Hel devaient être une grande famille. D'ailleurs ça me disait bien quelque chose. Il continua plus doucement, presque en murmurant, de façon à ce que seul moi puisse l'entendre :

Tu m’intrigues Crystale, je veux en savoir plus à ton sujet et si tu es sage, je te ferais sortir d’ici, si j’y gagne quelque chose bien entendu, comme tes services par exemple. »

Il me prend pour une niaise ? J'ai bien compris ce qu'il veut. Et est-ce que j'ai une tête à être sage ? Il commence presque à m'énerver celui là. Mais je garde mes idées noires pour moi. Je respire, calme. Je me rassois contre le mur du fond, le plus loin de lui possible, pour échapper à ses contemplation. Dois-je lui dire ? Pas tout, c'est certains. Le minimum alors ? Oui, il me le demande après tout, il faut que je lui dise, si je veux sortir d'ici. Je commence donc, le regard sur le sol, aussi doucement que lui :

" Je viens d'une famille plutôt riche, mon père à fait fortune, et son frère lui est resté citoyen moyen. Il est devenu jaloux, à tuer mon père, épouser ma mère, l'a tué à son tour, m'a fait disparaître et à empocher tout l'argent."

Résumé court, simple, utile. Pas besoin d'en dire plus.

[on va passer tout le rp à se fixer et à plonger notre regards dans celui de l'autre si ça continue xD c'est une histoire d'amour ou quoi ? x)]

Nombre de messages : 77 Pépites : 50 Date d'inscription : 04/07/2012

Crystale...

Entre sous mon service...

♠ Ma décision était finalement prise, inutile de faire tourner les choses davantage en essayant de charmer la demoiselle. Après que je lui ai demandé de me raconter un peu son passé, celle-ci posa son regard sur le sol avant de me murmurer qu’elle venait d’une famille plutôt riche et que son oncle a décidé de se venger de sa condition en tuant son père et en épousant sa mère. Cette personne a ensuite fait disparaître Crystale pour empocher le maximum d’argent. Eh bien, ce n’est vraiment pas banal comme histoire et ce n’est surtout pas de chance. Je déteste vraiment les gens comme son oncle, il ne mérite pas sa fortune et il mériterait de finir à la rue. Mais ça malheureusement, ce n’est pas de mon ressort, après tout je suis quand même un simple homme d’affaire, enfin en apparence. Mais même si je suis du genre à me cacher en plein jour, je ne pense pas être en mesure d’aider cette demoiselle pour le moment. Bref, de toute façon je ne suis pas là uniquement pour l’aider, mais pour faire d’elle une esclave de prestige. Avoir une semblable en tant que servante me donne envie de la faire sortir d’ici tout de suite.

♠ J'appelais alors le vendeur pour qu’il rapplique en vitesse. Je lui demandais alors d’ouvrir la cage pour laisser la demoiselle sortir de là. Mais comme je savais qu’elle était plutôt réticente à cette idée, je la pris par la main et l’entrainais en dehors une fois que la cage fut ouverte. Pour être sur qu’elle ne tente rien de stupide, je la tenais fermement histoire qu’elle ne s’enfuit pas, car malgré tout elle coûte plutôt cher comme vient de me faire remarquer le vendeur. Mais heureusement, l’argent n’est pas vraiment un problème pour moi au contraire. Bref, une fois que j’eu payer ce charlatan, j’entrainais Crystale dehors. Toujours en la tenant fermement histoire qu’elle ne se fasse pas la malle. Une fois en dehors, ma main s’enleva progressivement de la sienne et je me mis face à elle avant de me pencher un peu vers elle pour lui dire d’une voix amusée :

« Maintenant que tu es dehors, je te suggère de me suivre et de ne pas faire d’histoire. Si jamais t’essayes de t’enfuir, sois sûre de le regretter amèrement. D’ailleurs, je ne pense pas que ce soit dans ton intérêt, car je suis sûr de t’offrir tout ce que tu désires, en échange de tes services. Alors je te pose la question une fois pour toutes, veux-tu entrer sous mon service ? Ou vivre comme une fugitive ? »

♠ C’était un pari risqué que je faisais là, mais. En lui lâchant la main je venais de lui donner une chance de s’enfuir, mais, je veux qu’elle prenne conscience qu’elle peut bien vivre sous mon service, plutôt que de vivre d’une manière déplorable. À toi de voir ma chère...

HRP : J'accélère un peu les choses alors. x)

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New Life
Y a pas à dire, l'air frais, ça fait du bien !

C'était bon. J'en avais dit assez. Il appela le vendeur qui accourut aussitôt, trop heureux de se débarrasser de moi. Et d'empocher la somme qui allait avec. Quel être stupide et inutile ! Shou, désormais mon propriétaire attitré, lui demanda aussitôt d'ouvrir la cage dans laquelle j'étais demeuré assise bien trop longtemps à mon goût. L'homme s'exécuta rapidement, en s'écartant bien du chemin. Il avait bien raison d'ailleurs. Il avait du voir durant ces dernier jour que mon regards n'étais pas des plus gentil qui soit. Shou me pris fermement par la main avant même que j'ai pu bouger, m'empêchant toute dérobade et m'entraînant vers la sortie. Il avait eu raison, car, si ça ne tenait qu'à moi, je me serai jeté sur le vendeur pour étancher illico la soif de sang qui m'animé. Je ne pu que lui montrer les crocs. Mais il semblais que ce fut suffisant pour le terroriser.

Shou me tira vers l'extérieur. Me tira est le mot juste car, après le manque d'exercice dont j'avais souffert, j'avais des fourmis partout et sans sa main ferme tenant la mienne, je me serai sans doute cassé la figure, ou du moins j'aurai eu l'air d'une ivrogne bourré. Et ça, ça ne fit que m'énerver d'avantage. Néanmoins, me retrouvant avec une force humaine ou presque, je me laissais entrainer dehors. Avec un plaisir certains ceci dit. Lorsque nous passâmes la porte, je pris une grande inspiration qui fut surement la plus belle de ma vie. J'avais l'impression de ne pas avoir revu le ciel depuis des années. La vrai lumière chauffant ma peau me faisait autant de bien que la brise qui soufflait, fraiche et douce.

Enfin, j'étais dehors.

Tout dans ma contemplation des merveilles habituelles, je n'avais pas fait attention à la pression sur mon poignet qui diminuait progressivement. Jusqu'à ce que je ne la sente plus.
Je repris alors pied avec la réalité, dur et douloureuse, et vis Shou se poster face à moi, se penchant pour me dire avec son insupportable air amusé :

« Maintenant que tu es dehors, je te suggère de me suivre et de ne pas faire d’histoire. Si jamais t’essayes de t’enfuir, sois sûre de le regretter amèrement. D’ailleurs, je ne pense pas que ce soit dans ton intérêt, car je suis sûr de t’offrir tout ce que tu désires, en échange de tes services. Alors je te pose la question une fois pour toutes, veux-tu entrer sous mon service ? Ou vivre comme une fugitive ? »

Comme si je n'avais pas encore compris. Fallait-il vraiment que je réponde ? J'ai pas envie, mais je vais le faire, parce que j'ai pas le choix. Heureux ? Bon, on allait éviter de le formuler comme ça ... J'allais continuer à me monter gentille, parce que, mine de rien … Je commençais à avoir faim ! Oui, je sais, c'est stupide à un moment pareil, mais passer des jours à ne manger qu'une stupide bouillasse humaine, pour moi, c'est impossible. Je lui répondis donc sans bouger d'un pouce et d'une voix égale :

" Soit, je vais rentrer à ton service, mais je te demande quand même une toute petite chose en échange … "

Je lui souris d'une de mes sourire si rare ces dernier temps qu'on pouvait les compter et repris d'une voix légèrement moqueuse bien que sérieuse :

" Laisse moi avaler autres chose que de la nourriture humaine périmé ! "

Comme pour confirmer mes dires, et à mon plus grand désespoir, mon ventre choisit cet instant pour lancer un léger gargouillis. Rien de bien méchant, mais j'étais absolument certaines qu'il l'avait entendu, et je me retenais à grand peine de ne pas rougir de honte.

Nombre de messages : 77 Pépites : 50 Date d'inscription : 04/07/2012

Une petite faim ?

Il y a tout ce qu'il faut chez moi...

♠ Je n'espérais qu’une seule petite chose maintenant, que ma semblable, soit sage, et ne fasse pas d’histoire, ce serait vraiment regrettable pour moi d’avoir à lui ôter la vie si jamais elle tentait de s’enfuir. Oui, j’ai beau privilégier la race des vampires au détriment des autres, je ne suis pas un gentil garçon pour autant. Et si jamais il lui prend l’envie de partir subitement pour me fausser compagnie, elle allait le regretter amèrement comme je venais de lui faire remarqué. Bref, j’avais lâché la main de Crystale et je m’étais mis face à elle pour lui faire une proposition. J’attendais alors sa réponse avec impatiente, mais avec un certain sentiment d'inquiétude je l’avoue. Mais fort heureusement pour elle et pour moi, celle-ci avait répondu favorablement à ma demande et je pouvais maintenant la considérer comme l’une de mes esclaves. En voilà une bonne nouvelle ! Mais alors que j’allais me retourner, sa voix me parvint une nouvelle fois pour me demander quelque chose en échange. J'imagine que je peux bien lui accorder quelque chose à cette petite. Elle me fit alors un petit sourire avant de me demander quelque chose qui me fit un peu rire, je l’avoue.

♠ Elle avait donc envie d’avaler quelque chose de plus agréable que ce qu’elle avait mangé depuis un petit bout de temps. J’imagine que la nourriture qu’on lui donne doit vraiment être d’un goût affreux, surtout pour les vampires qui sont généralement très exigeants au niveau de la nourriture. Nous ne buvons que du sang après tout et nous aimons surtout que ce sang soit bon. Mais à regarder la demoiselle et la façon qu’elle a de se déplacer ainsi que la fébrilité de son corps, je suppose que ça doit faire des lustres qu’elle n’a pas mangé à sa faim. Mais voilà le problème. Quand un vampire ne mange pas à sa faim, il se peut que son prochain repas devienne celui qui finit par le rendre incontrôlable. Certains vampires affamés sont même capables de boire tout le sang de leur victime pour les tuer. Personnellement je n’ai jamais été dans cet état-là. En même temps j’ai toujours été nourri comme il se doit, avec du sang haut de gamme qui plus est. Mais je ne me nourrissais pas en avalant de grandes quantités cependant, je suis plutôt quelqu’un qui aime savourer sa nourriture, par exemple celui de ma chère et tendre qui a le goût le plus délicieux qui soit. Mais là n’est pas le sujet, je ne peux tout de même pas faire de Malice la nourriture de mon esclave, plutôt mourir.

♠ Bref, alors que j’allais lui répondre, j’entendais son ventre émettre quelques bruits. Je dois bien reconnaître qu’à ce moment j’avais vraiment envie de rire aux éclats, mais je me retenais tout de même pour éviter de blesser la demoiselle. Bon, celle-ci avait envie de manger, je suppose que je peux bien la nourrir comme il se doit. Et je sais exactement où lui procurer ce qu’elle demande. Dans mon manoir. Je la pris alors une nouvelle fois par la main avant de lui dire d’une voix douce :

« Entendu. Chez moi il y a tout ce qu’il faut pour que tu manges à ta faim. Et ça te donnera l’occasion de te débarbouiller un peu. Je te ferais même la visite tiens. »

♠ Ma main tenue alors plus fermement la sienne et je l’entrainais ainsi vers le seul endroit où je pourrais satisfaire son envie de nourriture, à savoir mon doux chez moi.

HRP : A toi de voir pour le reste, soit tu postes à la suite et je créerais un nouveau sujet au manoir, soit tu crées le sujet au manoir. Comme tu veux. ^^

Nombre de messages : 22 Pépites : 50 Date d'inscription : 14/07/2012

New Life
ça y est …

Il émit un petit rire et, même si mon sourire restait figé sur mon visage de gentille personne, je repris mes esprits. J'étais esclave de se type, ce n'était pas vraiment le moment de sympathiser avec lui. Un jour, j'arriverai à partir, et ce jour là, il ne me faudra aucun regret. Si on peut parler de regret. Cet être en face de moi souhaitait juste que je rampe à ces pieds en étant reconnaissante à jamais, pour venir remplir un peu plus sa collection, rien de plus.
Ils sont tous pareil sur ce point là.

Tous.

Il ne réfléchit qu'une seconde, même si se fut assez pour penser à mille et une choses. Peut être avec qui ou quoi il devrait me nourrir, ou si c'était une bonne idée dans mon état actuel, ou encore tout simplement si il n'allait pas refuser parce qu'il s'en fichait complètement. Mais il me reprit la main, encore, comme a une enfant, ou comme si il n'avait absolument pas confiance en moi. Ou les deux d'ailleurs. Et il me dit d'une voix douce qui semblait être, en plus du coté mielleux, son ton préféré.

« Entendu. Chez moi il y a tout ce qu’il faut pour que tu manges à ta faim. Et ça te donnera l’occasion de te débarbouiller un peu. Je te ferais même la visite tiens. »

Sa main se fit plus ferme, et il se retourna pour m'entrainer dans un dédalle de rue et de ruelle.
Je ne dis rien, je ne fis rien.
Je le suivis.
Mon sourire était partie, je n'avais plus besoin de l'afficher, il regardait devant lui de toute façon. Mon visage arborait maintenant une expression froide et concentrée tandis que j'enregistrais ce qui se passait autour de moi. Je repérais les chemins, les tournants, les sons, les odeurs. Je distinguais clairement le passage de la partie peu favorable à la partie commerciale, puis aux quartiers de luxe. Je ne répondais pas aux regards interloqué, ni aux rire moqueur. Ils allaient tous payer de toute façon.

Plus tard.

Et enfin, Shou ralentit …

HRP: je te laisse le soin d'ouvrir un nouveau sujet What a Face

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