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Contexte
Il y a de cela très longtemps, dans les temps oubliés par la civilisation d'aujourd'hui, vivaient deux races ; les humains et les hybrides. Contrairement à ce que vous pensez et à ce que les scientifiques affirment, les hybrides ne sont pas leurs créatures. Seul les animorphes, créature animale humanoïde qui ne peut prendre forme humaine, le sont. La paix et l'harmonie régnaient en maîtres sur ces terres paisibles qui n'avaient jamais connus la guerre ni le désespoir. Toutefois, cette utopie n'empêcha pas la curiosité des scientifiques de s'accroître considérablement et malheureusement, ils ne s'attendaient pas à ce que leurs recherches prennent un tournant désastreux.

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 « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END]

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MessageSujet: « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END]   « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END] EmptyJeu 30 Aoû 2012 - 10:15


A word can topple gods but you, what can you do ?



Alexander Elster & Rubis

« There were days, there were many days,
where these words could burn stars, raise up empires, and topple gods. »


Ses doigts se crispèrent, se serrant au fond de sa paume. Son poing cingla l’air avant de s’écraser violement sur la face d’un abrutit, le projetant au sol. – Ce dit abrutit n’était autre qu’un inconnu à ses yeux, mais il n’en restait pas moins un écervelé sans scrupules. Il avait osé lui tenir tête, à lui, l’asocial au sang chaud. Mais là n’était pas son principal délit. Depuis le meurtre de sa mère et bien qu’il ait choisit de déménager pour son propre moral, Axl ne cessait de revenir dans ce quartier où il avait grandi. Et ce, pour une seule et unique raison : trouver une piste. Ne vous-ais je donc pas dis qu’il ne vivait que par sa soif de vengeance ? Aussi, lorsqu’un inconnu se pointa et se mit à fouiner autour de son ancienne demeure, il ne put que le prendre en filature, et attendre la meilleure occasion de lui coller une droite. – Ceci étant fait, il allait procéder à son petit interrogatoire ne se limitant qu’à quelques mots. – C’est tellement plus simple d’aller droit au but. – Tourner autour du pot, laisser la situation s’allonger,… Ce n’était pas son style. Lui, c’était : Mr-je-fonce-dans-le-tas.

Il dégaina son fusil, collant l’embout contre la tempe de l’inconnu. De l’autre main, il saisit son coI et l’attira vers lui.
    - « Elster » ça te parle ?

L’inconnu bégaya. Deux grands yeux apeurés se rivèrent vers l’arme. Il secoua la tête en signe de négation. Axl le repoussa d’un coup sec vers l’arrière, le laissant heurter le sol avec un bruit sourd. Il se releva en grommelant, rangeant son arme à feu à l’arrière de son jean, se contenta de cacher ses mains dans ses poches. D’un œil mauvais, il toisa l’inconnu gisant au sol qui ne sourcillait plus.

S’il y avait bien une chose qui l’horripilait plus que tout autre, c’était ce genre de types. Ceux qui fouinaient de-ci, de-là, sans prendre en considération le passé l’ayant creusé. Et surtout, surtout, ceux qui ne savaient rien. Et lui, il ne savait absolument rien. Car, lorsqu’Alexander se mettait en quête de réponses, il attendait à en avoir. Impatient. Bien sûr, la majorité du temps il n’en trouvait pas. Quand bien même il souhaitait le contraire, la société ayant embauché sa mère par le passé passait aussi inaperçue qu’une fourmi entre des pavés noircit. Or, il était encore trop tôt pour verser une larme.


Une grosse heure s’écoula avant qu’un second imbécile ne tourne autour de son ancienne bâtisse. - A croire qu’elle avait pour fonction d’aimant à insectes. – Vous l’auriez sans doute devinez, Axl ne se fit pas prier pour le suivre. L’inconnu le traina à travers rues et ruelles, comme s’il souhaitait s'en farcir tous les recoins en une seule journée. Puis, après un long pistage inutile, l’inconnu fit une halte, s’arrêtant pour converser avec une connaissance – Du moins, c’est ce qu’en déduit le traqueur. - Toujours est-il que cette poursuite prenait une tournure des plus ennuyeuses et Beatless le fit comprendre en laissant échapper un bâillement.

Je ne sais si on peut appeler cela « une chance », mais un petit félin roux vint lui rendre visite. Par rendre visite, je veux traduire que ce chat se frotta contre ses jambes en ronronnant. Axl s’accroupit, lui octroyant une ou deux caresses avant de lui faire comprendre qu’il avait autre chose à faire. Or, bien sûr, le félin en redemanda. Mais finit par décamper lorsqu’un cliquetis se fit entendre. Le blond se redressa intrigué, sans se rendre compte qu’il venait de faire tomber son arme sur le sol, tandis que son regard se pointa en direction de l’homme qu’il pistait depuis un petit bout de temps déjà. Ce dernier, en compagnie de son acolyte, prenait une ruelle adjacente. Vous vous en doutiez, il prit la peine de les suivre, tâchant de se faire le plus discret possible. Et il pesta silencieusement contre sa prothèse, cachée sous une paire de rangers montant jusqu’au-dessous de ses genoux, qui émettait un léger tintement métallique à chacun de ses pas. Pour la discrétion, on repassera ~

Beatless, notre omnisciente, sachant que l’arme à feu était restée en retrait, attendant sagement sur les pavés sales d’une tout autre ruelle, toussota légèrement. Elle attira l’attention d’Axl qui s’arrêta pour lui lancer un regard interrogateur.
    - Tu as quelque chose à me dire, Beat- ?

Lui demanda-t-il sur un ton suspicieux, détournant son regard des deux étrangers pour lui témoigner toute son attention. Cette dernière ne broncha pas, préférant rester muette. Et cela, ça l’agaçait fortement.


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Dernière édition par Axl Elster le Jeu 8 Nov 2012 - 12:25, édité 4 fois
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« A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END] Empty
MessageSujet: Re: « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END]   « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END] EmptyVen 31 Aoû 2012 - 13:31





A word can topple gods but you, what can you do ?

Rubis & Axl Elster





La journée s'annonce claire et douce aujourd'hui, sans le moindre nuage dans le ciel, et sans un brin de vent. Un temps idéal pour l'exploration. En effet, j'ai décidé de visiter un peu plus la ville, afin de me trouver un abri plus ou moins digne de ce nom, où je pourrais m'établir de façon permanente. Mon excursion dans les ruines m'a convaincue que, si je veux rester en vie longtemps, j'ai plutôt intérêt à me chercher un refuge dans l'enceinte de la ville, dans un bâtiment désaffecté, là où j'ai moins de chances de déranger quelqu'un - ou un dragon.
Mon plan est assez simple : trouver le quartier le plus désolé de la ville, là où les bâtiments abandonnés ne manquent pas. Dans ce genre d'endroit, j'aurai probablement plus de chances de dénicher la perle rare, à l'écart des démons qui pourraient me nuire. J'ai donc commencé par m'éloigner des rues très passantes, en empruntant à chaque carrefour le chemin qui me paraît le moins fréquenté. Plus le temps passe, plus la foule autour de moi diminue, et bientôt je me retrouve seule dans une ruelle plutôt large, bordée de maisons condamnées ou passablement délabrées.
Mais à la vue de rares personnes que je croise dans cette partie inconnue de Yakusoku, je me rends compte que j'ai oublié un détail important : plus je m'éloigne des endroits fréquentés et animés, plus je risque de tomber sur des types louches, autre que des démons, qui ne se feront pas prier pour m'attaquer et me tuer si jamais je fais quelque chose qui ne leur plaît pas, comme traîner sur leur territoire. Après tout, les démons ne sont pas la seule source de dangers dans cette ville, et moi qui ne suit qu'une gamine, je serais à leur yeux qu'une proie facile. Je décide donc de faire demi-tour et d'essayer de rejoindre un quartier un peu plus accueillant, si possible que je connais un peu.
Mais j'ai beau essayé de reprendre exactement le même itinéraire en sens inverse, après une bonne heure à tourner en rond dans le quartier, je dois bien me rendre à l'évidence.

Je suis complètement perdue.

Certes, la rue où je me trouve est légèrement plus animée que le quartier délabré où j'ai atterri plus tôt, mais je ne reconnais aucun des bâtiments aux alentours, et je n'ai aucun moyen de me repérer puisque toutes les rues se ressemblent. Et je me vois mal demander mon chemin à un des types assis par terre sur le trottoir, qui me regardent avec des yeux vides et effrayants.

Alors que je parcours la route pavée en cherchant un élément familier, un chat roux déboule juste devant moi et traverse la rue en trottant. Il s'arrête quelques secondes de l'autre côté pour me fixer de son regard doré, puis disparaît en un bond derrière un tas d'ordures. Je le suis du regard pendant sa marche, ralentissant mes pas, et alors que je perds l'animal de vue, je repère un mouvement à l'extrémité de mon champ de vision.

L'homme derrière moi est-il dans la ruelle depuis le début ? Ou est-ce qu'il... me suit ?

Je respire un bon coup, puis reprends ma marche comme si de rien n'était. Je ne suis pas sûre que ce type s'intéresse à moi, mais si c'est le cas et que je fais mine d'accélérer le pas ou d'appeler quelqu'un à l'aide, ça risque de devenir encore pire pour moi. Et de toutes façons, qui pourrait bien me venir en aide ?
Je me rends compte que marcher en ligne droite, dans cette rue dégagée, n'est pas la meilleure façon de semer mon potentiel suiveur. Aussi je tourne dans la première ruelle que je croise, celle d'où a débarqué le chat. Au moment où j'arrive, je distingue tout juste du coin de l'œil une silhouette quitter la ruelle pour une autre, plus sombre. Un étrange bruit métallique résonne dans la pénombre, au rythme de ses pas.
Alors que je progresse dans la ruelle, mon pied heurte un objet au sol. Je baisse les yeux et découvre avec stupeur un pistolet. Il ne doit pas être là depuis longtemps : il est brillant et semble bien entretenu. Je me penche pour le prendre dans mes deux mains, prudemment. Je ne connais rien à ces armes, il n'y en avait presque pas dans le manoir où je vivais. Mais cet objet inconnu me fascine malgré le danger qu'il représente, et je le manipule donc lentement, l'observant sous tous les angles. Puis je reviens à la réalité et repense à l'homme derrière moi. Si jamais lui ou ses amis trouvent cette arme, la situation risque de rapidement dégénérer et de virer au carnage. Je préfère donc l'emporter et la ranger soigneusement dans un sac en bandoulière que j'improvise avec un bout de tissu trouvé dans un coin.
Je reprends mon chemin, toujours en évitant le plus possible les lignes droites. Pour l'instant je n'ai nulle part où me cacher, donc pas question de rester immobile. Quelque part dans une ruelle, il me semble entendre une voix. Ne sachant pas à quoi m'attendre, je préfère prendre un autre chemin. Je sens le pistolet cogner contre ma poitrine à chacun de mes pas, me rappelant à quel point je me suis mise dans une situation dangereuse - encore une fois.
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MessageSujet: Re: « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END]   « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END] EmptySam 1 Sep 2012 - 18:50


A word can topple gods but you, what can you do ?

« There were days, there were many days,
where these words could burn stars, raise up empires, and topple gods. »


Son esprit restait focalisé sur le bout de bois, décidé à ne pas lâcher une parole. Axl le savait. Il savait qu’elle avait cette fâcheuse habitude de ne rien lui dire et de se contenter de quelques bruitages soûlants. Et elle, elle savait que cela l’horripilait que d’être laissé dans l’insouciance. En somme, elle avait connaissance de tous les points qui l’affectaient mentalement – même si, en général, le simple fait d’avoir une conversation avec elle l’agaçait. - Leurs deux caractères se voulant assez proche, il y en avait toujours un qui cherchait l’autre, et vice-versa, sans compter sur le fait est qu’aucun de ces deux êtres puérils ne voulaient lâcher l’affaire avant d’avoir le dernier mot. Comme je le disais : puéril. Deux vrais gosses cherchant à se taper dessus non-stop. Pathétique, vous pouvez le dire.

Toujours est-il que ses attentes portèrent leurs fruits. La petite poupée de bois brut sembla se décider à léguer une quelconque parole, émergeant péniblement de la petite coquille dans laquelle elle s’était enfermée jusqu’alors.
    - N’aurais-tu pas oublié quelque chose ?

Lui demanda-t-elle d’une voix malicieuse, presque arrogante. Le visage du jeune homme se pencha légèrement de côté, d’un air dubitatif, offrant deux grandes prunelles rougeoyantes complètement perdues. Puis, comme si l’idée venait à peine d’effleurer son esprit, il se tourna vers lui-même et tâta ses vêtements négligemment.
Et une culpabilité soudaine le frappa.
Là, à l’arrière de son jean, c’est qu’aurait dû se trouver son arme. Or…elle n’y était pas, enfin plus. Ses sourcils se froncèrent, son regard se perdit à travers la foule, ne se souciant même plus de Beatless et de ses belles paroles. Son regard de braise chercha en vain à travers les passants, le moindre indice, sans en trouver un seul. Alors, comme tout détective, il retraça son chemin à l’envers. Du moins… essaya-t-il de le faire avant que la poupée ne s’interpose et lui dicte simplement comment s’y rendre. Bah oui, l’orientation et lui ça faisait deux. Dire que pourtant, il n’avait dû faire qu’une dizaine de mètres après avoir perdu son arme à feu… Oui, c’était grotesque et pitoyable que de ne pas se souvenir d’un itinéraire aussi simple. Et voilà une des qualités essentielles de Beatless à son égard : le mode GPS.

Ainsi, le voilà donc à nouveau dans cette ruelle où il avait fait le guet. – Il avait totalement oublié les deux acolytes qu’il poursuivait depuis un bout de temps déjà. Car, pour Alexander, une arme à feu s’avère plus utile qu’une piste flou et accidentée. Sans compter sur le fait qu’il était un rebelle et que d’avoir un flingue n’était pas la chose la plus facile qui soit pour les personnes de son statut. Et même si cela n’était pas marqué au fer rouge sur son front, tout être ayant un peu de recul s’en apercevrait rapidement. Aussi étais-ce primordial, pour lui, que de ne pas perdre une seule de ces armes. Surtout pour un prétexte aussi ridicule que : je l’ai perdue ! – Là, à l’endroit où il s’était tenu, était posé le petit félin roux, comme s’il l’attendait, en bon veilleur de guet. Le petit être orangé avait posé ces quatre coussinets sur l’une des dalles qu’il avait foulées au préalable. Pourtant, mis à part ce chat le scrutant de ses prunelles dorées, il n’y avait rien. Absolument rien d’autre. Et même après l’avoir poussé de sa dalle de pierre noircie par maintes traces de pas, il ne trouva quelconque trace de son arme à feu. Alors, sa main vint d’elle-même se perdre dans sa chevelure blonde, s’appuyant contre son front. Et d’une voix particulièrement forte, il ne put s’empêcher de laisser échapper toutes hautes ses pensées.
    - Merde…mon flingue !

Sa voix avait eu une portée assez ample pour qu’une tripotée de passant se retourne, le dévisageant avec de grands yeux surpris. Puis, leurs expressions niaises se diluèrent à une toute autre forme : une sorte de crainte légèrement refoulée.
    - Pauvre tâche ! Ce n’est pas le genre de choses à crier sur les toits !

Siffla la poupée en bois. Il se frotta la tête, faisant mine d’être excuser auprès des passants qui, prostrés, le toisèrent avant de poursuivre leurs routes en pressant le pas. Beatless avait bien raison de le rappeler à l’ordre. Notamment pour le fait suivant qui s’avérait d’une simplicité enfantine à comprendre ; Evoquer les faits d’armes ameutait souvent une petite bandes de voyous et cailleras du coin. D’autant plus que se frotter à ce genre de personne n’apportait jamais rien de bon. Bien au contraire. Et puis, ils n'étaient jamais très doux, ces gens-là. Alexander avait fini par penser qu’il y avait toujours deux ou trois gus qui s’ennuyaient assez pour menacer quelqu’un. C’était ce genre de personnes dont Axl rêvait de voir disparaître, il fallait toujours qu’ils se mêlent des affaires des autres et cela tournait au vinaigre. – Toujours est-il que notre garçon se remit bien vite en quête de son arme, ne se faisant pas prier pour relancer la conversation qui avait tourné à son désavantage.
    - Hé ferme-là, tu veux ? Si tu avais eu l’obligeance de me le dire dès le départ on n’en serait pas là !

Rétorqua-t-il à voix basse, ne manquant pas de ponctuer ses phrases comme il le fallait. Commencement d’une querelle…cela s’annonçait perturbant. Autant pour les passant qui dévisageait Axl avec surprise et presque pitié, que pour la chasse-à-l’ homme lui ayant subtilisé son arme.
    - Moi, au moins je ne perds pas mes affaires.

Répondit Beatless sur un ton dédaigneux. Certes, ce n’était pas faux, mais il y avait derrière une logique unanime.
    - Normal t’en a pas…

Finit le blond, la regardant d’un air béat doublé d’une attitude blasée.
Et bien, et bien, la journée allait être longue ~


Voyant que Beatless ne comptait pas l’aider ainsi – elle s’était même entêtée à bouder -, il dû lui présenter des excuses. Contre son gré, bien évidemment, mais il n’avait d’autre choix que de laisser l’avenir de son flingue aux mains de cette poupée de bois. L’omniscience s’avère être d’une grande utilité, sauf lorsque c’est Beat- qui la manie.
La querelle s’étant dissipé, Axl n’avait qu’une envie : trouver la piste de son arme à feu et ce, le plus vite possible. Aussi avait-il demandé de l’aide à sa camarade d’infortune qui, après une longue hésitation, lui répondit d’une traire qu’il lui fallait trouver une jeune fille aux cheveux rouges sanguinaires. Et c’est ainsi qu’il partit en quête d’une fillette, tâchant d’éloigner l’idée qui lui avait envahi l’esprit ; il se demandait une fois encore, si cette petite garce n’était pas en train de monter un canular.

Il put, une nouvelle fois, maudire sa prothèse dont le tintement métallique commençait à le perturber. On peut dire que pour une chasse-à-l’ homme, il n’était pas des plus discret. Toujours est-il qu’il s’aventura de par un bon nombre de ruelles avant de se retrouver face à une jeune fille aux cheveux aussi rouges que les prunelles de ses yeux. Voyant que cette dernière semblait perturbée, du moins c’est ce que traduisait son expression, d’autant plus que son allure lui semblait rapide, il se vit donc forcer à lui empoigner le poignet – histoire de la stopper dans sa course -. Son regard de braise se posa sur la fillette, se contentant de la toiser de son piédestal. – Logique qu’il soit plus grand qu’elle étant donné les différences d’âges, même si dans le fond, Axl n’était pas bien grand. –
    - Dis, t’aurais pas un truc qui m’appartient ?

Rapide, certes, mais pas des plus clairs. Je ne sais pas vous mais un « truc », ça reste assez vague tout de même. Malgré qu’en toute logique, son esprit d’enfant devrait être assez mûr pour comprendre. Mais son regard finit par s’attarder sur une silhouette, un peu en retrait, qui s’était arrêter net et s’était adosser contre un mur, comme si de rien n’était. D’un seul regard, Axl avait vu en lui un type louche et il se demanda si cet inconnu suivait cette enfant et ce, depuis combien de temps. Il fit volte-face, tenant fermement le poignet chétif de la fillette entre ses doigts. Et d’une marche rapide, il quitta la ruelle, avançant droit devant-lui, prenant soin de ne pas faire un seul virage, trainant la petite fille derrière lui. Quand bien même toute personne normalement constitué se serait contenter de porter un regard dévastateur sur la jeune fille puis repartir après avoir eu sa réponse, lui, il voulait savoir. Savoir si elle était suivit.
Oui ou non.

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MessageSujet: Re: « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END]   « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END] EmptyMar 4 Sep 2012 - 11:54





A word can topple gods but you, what can you do ?

Rubis & Axl Elster





Je continue ma progression à travers les ruelles, sans suivre d'itinéraire en particulier, cherchant simplement à semer l'homme derrière moi. Car maintenant, je suis certaine qu'il me suit : à chaque fois que je jette un coup d'œil furtif derrière moi, avant de tourner à un carrefour, je le vois à quelques mètres, caché dans la pénombre. Il garde toujours la même distance et le même comportement, mais je suppose qu'il sait que je l'ai repéré. Il veut simplement prendre son temps, il est suffisamment sûr de lui pour ne pas se presser. Cette attitude me rend un peu plus nerveuse, et j'accélère légèrement le pas. Ma tactique est différente à présent : puisqu'il ne semble pas avoir de mal à me suivre dans ces ruelles étroites et sombres, autant chercher un lieu plus vaste et fréquenté, où il aura alors plus de mal à m'atteindre. Après quelques minutes, je parviens finalement à ce que je cherchais : une allée assez large, bordée de petits magasins, où une petite foule déambule. L'endroit est rassurant, et je m'engage parmi les passants en étant un peu plus sereine qu'avant.
Soudain, je sens une main se refermer sur mon poignet et me tirer vers l'arrière, m'obligeant à regarder dans les yeux la personne qui m'a ainsi attrapée. C'est un jeune homme aux cheveux blonds, dont les yeux, rouges comme ma chevelure, sont braqués sur moi. Pendant un instant, je me pétrifie.

Suis-je tombée dans un piège ? Est-ce que cet homme est de mèche avec l'autre ?

Mais mes soupçons sont vite dissipés quand l'homme me demande, sèchement, si je n'aurais pas un " truc " qui lui appartient. Je relâche ma respiration. Son ton et son comportement ne font aucun doute : il est persuadé que j'ai pris ce qu'il a perdu. Quant à savoir ce que c'est... Je ne connais pas cet homme, donc je n'ai pas dû le voler de façon intentionnelle. Le " truc " dont il parle est sans doute le pistolet que j'ai dans mon sac -qu'est-ce que ça pourrait être d'autre ? Mais j'ai d'autres problèmes à régler que lui pour le moment.

« Lâchez-moi... »


Je parle à mi-voix, sans me plaindre, sans me débattre, je veux simplement qu'il me libère de sa poigne. Mon regard glisse vers un mur, plus loin dans la rue : l'homme qui me suit s'y est adossé, en feignant de regarder les passants. Quand je reporte mon intention sur l'homme blond, je m'aperçois qu'il a suivi mon regard. Il semble jauger l'homme qui me suit, l'analyser.
Puis, sans crier gare, il remonte la rue d'un pas rapide, resserrant sa prise autour de mon poignet. Je suis obligée de trotter derrière lui pour soutenir son allure. Malgré le brouhaha ambiant, je décèle un léger bruit métallique, rythmé par la marche du jeune homme. Je le reconnais aussitôt : c'est le même cliquetis que j'ai entendu dans la ruelle, quelques temps plus tôt. C'est donc lui que j'ai aperçu brièvement dans la pénombre, juste avant de récupérer l'arme. Il n'avait pas l'air d'avoir remarqué ma présence à ce moment-là.

Mais alors, comment sait-il que c'est moi qui l'ai ramassée ? Et comment a-t-il pu me retrouver aussi vite ?

Malgré ma curiosité et mon incompréhension, je laisse ces questions de côté, et regarde par-dessus mon épaule, sans plus chercher à être discrète. Je ne vois plus mon traqueur. J'ai beau parcourir la foule des yeux, il semble avoir disparu. Mais est-il parti ou se cache-t-il ? Il me paraît plus probable qu'il soit parti : en voyant le type m'accoster aussi soudainement et m'emmener avec lui, il a pu se douter qu'il ne me lâcherait pas de sitôt et que ce n'était pas la peine de continuer.

« Il est parti. »


Exprimer cette pensée tout haut, même à voix basse, m'a rassurée un peu, mais je ne suis toujours pas sortie d'affaire. Je me tourne désormais vers le jeune homme, qui a ralenti le pas lorsque j'ai fait ma déclaration. Je ne sais pas à quoi m'attendre avec ce type, mais j'ai moins peur en sa présence : il n'a pas l'air d'un type louche, alors peut-être que si je lui rends son arme sans faire d'histoire, il me laissera tranquille.

« Je vous rendrai ce que vous avez perdu, mais lâchez-moi le bras d'abord. »


J'ai parlé d'une voix un peu plus forte pour qu'il puisse m'entendre, mais assez bas pour que nos voisins les plus proches ne comprennent pas de quoi nous parlons. Je ne me suis pas montrée agressive non plus, ou implorante ; j'ai parlé en le regardant dans les yeux, calmement, sans trace de défi dans la voix, pour lui faire comprendre que je suis sincère et que je ne veux pas d'ennui.
Nous nous dirigeons vers un endroit plus calme, à l'écart de l'agitation des passants. Je suppose que c'est pour éviter de créer la panique parmi les habitants, car la seule vue d'une arme, même si on n'a pas l'intention de s'en servir, pourrait suffire à faire dégénérer la situation. Mais dans ce lieu sans témoins, il peut également m'arriver n'importe quoi, et personne ne pourra me venir en aide... Malgré ma réticence, je sors le pistolet de son sac improvisé et le tend à son propriétaire. De toutes façons, je n'ai pas le choix : cet homme sait, j'ignore comment, que j'ai ramassé son arme, et en plus je lui ai dit que je la lui rendrais. Je n'ai donc aucune échappatoire possible.

« C'est bien ce que vous cherchiez ? »


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MessageSujet: Re: « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END]   « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END] EmptyMer 5 Sep 2012 - 16:25


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« There were days, there were many days,
where these words could burn stars, raise up empires, and topple gods. »


A mi-voix, elle lui demanda de la lâcher. Et cette voix n’avait aucunement l’empreinte d’une enfant. En toute sagesse, dénudée de toute plainte ou anxiété qu’on aurait pu déceler chez une jeune fille, elle lui exprima son désir d’être libéré de sa poigne fermement ancrée à son poignet. Cette inexpressivité face à la scène pourrait déstabiliser, or, Axl avait focalisé son attention sur une chose toute autre que la petite fille. Leurs regards se suivirent, glissant contre les murs rêches des bâtisses avant de se poser sur un homme, adossé un peu plus loin dans la ruelle. Son esprit, analytique au possible, réagit au quart de tour, trainant la jeune fille dans son sillage.

Son regard rougeoyant tel les braises se perdit en arrière, fixant la foule qu’ils traversaient à vive allure. Il cherchait du regard cet homme dont il avait tout de suite vu quelqu’un de louche. Mais, à sa place, il ne vit qu’une foule passagère protestant contre son attitude désinvolte, s’écartant, leur frayant un passage. Et Axl n’en trouvait rien à redire. Il préférait voir la foule s’éloignée d’elle-même, quitte à être pesté, plutôt qu’il n’ait à le faire lui-même. Il paraît logique qu’un asocial ne veuille avoir de contact propre avec ce qui le répugne, autant vous dire que ces passants agglutinés les uns contre les autres l’agaçaient fortement rien qu’en témoignant de leur présence. Mais que pouvait-il bien y faire ? Rien. Absolument rien. Aussi se contentait-il d’essayer de s’en dégager, s’annexer de cette mixité incongrue à son égard. Et voilà qu’il empoignait de son propre gré le poignet d’une fillette lui étant inconnue.
Il se fourvoyait de par son impulsivité.
Tête brûlée, il l’était et ce, sans aucun doute. Mais il ne niait. Inlassablement. Tant d’orgueil et d’amour propre pour sa personne le rendait incapable de déblatérer ses défauts. Autant vous dire qu’il ne vous les servira pas sur un plateau d’argent, se contentant certainement de vous les faire découvrir au fil de votre rencontre. Génial, n'est ce pas?

Soudain, une voix fluette parvint à ses oreilles, lui indiquant que l’homme l’ayant suivi semblait être partit. Aussi décéléra-t-il le pas, se callant sur la marche, plus lente, de la petite fille aux cheveux flamboyants. Elle poursuivit vivement, lui demandant posément de la lâchez et qu’elle ne lui donnera son bien que lorsque ceci sera fait. Alexander afficha tout d’abord un visage légèrement surpris.
Se croyait-elle en position favorable pour marchander ?
Se demandait-il, tandis que son regard se durcit, reprenant ses airs habituels. Ses doigts se défirent lentement du poignet fluet de la fillette avec une délicatesse déplacée, compte tenu de la situation. A tout bien y réfléchir, il n’avait aucune raison de la violenter ainsi. Et puis, prendre son poignet « en otage » ne ramènerais pas son arme. Tant qu’il y trouvait son compte en closant rapidement cette affaire, il n’avait de quoi rouspéter. Aussi afficha-t-il l’un de ces plus grands sourires lorsque la jeune fille délogea de son sac de fortune, une petite arme rutilante qu’elle lui tendit avec dédain. Mais, au lieu de la saisir de suite entre ses doigts, il se contenta de se pencher légèrement en avant, approchant son visage de la petite, dardant son petit minois de ces yeux rougeoyant. Un mince sourire narquois se plissa au coin de ses lèvres.
    - Mais dis-moi, que comptais-tu faire avec ça ?

Dit-il en pointant l’arme à feu du doigt. Il profita de cette occasion pour se redresser et croiser les bras contre son torse, la toisant, résolu à y trouver une réponse. Je ne sais pas vous mais une enfant se baladant avec un flingue, c’est louche quand même ~ et quand bien même, une fillette de son âge - et hautement banale - aurais poussé un cri d’effroi, hurlant sur tous les toits qu’elle venait de trouver un pistolet. Du moins, c’était l’idée que se faisait Axl des filles ; notamment ce qui touchait à la fragilité les représentaient en toute circonstance, de son point de vue.
    - Non pas que cela m’intéresse, mais une gamine qui se balade avec un flingue de son propre gré, c’est plutôt louche si tu vois ce que je veux dire.

Remarque, un guignol qui parle à une poupée en bois c’est pas mieux ~
Continua-t-il sur un ton désinvolte, ponctuant sa phrase de quelques moulinets de poignet avant de pointer à nouveau l’arme du doigt. En son arrière-pensée, il se questionnait sur le fait qu’elle pouvait, elle aussi, avoir des désirs de vengeance. Certes, il ne l’arrêterait pas si tel était son désir. Bien au contraire. Mais il s’en voudrait que son arme se retrouve mêlée à un délit dont il n’avait que faire. Ainsi donc, il préféra une attitude revêche à celle d’un maniaque de la gâchette, attendant patiemment qu’elle lui réponde, ne comptant reprendre son bien qu’après cela.

Beatless, s’étant contenté du poste d’observatrice-oratrice, jusqu’ici, émit un léger bâillement. Non que cela soit ennuyeux à ces yeux, mais elle se fichait certainement de cette petite histoire dont elle n’avait que faire. Elle, elle voulait un peu plus d’action, histoire de passer le temps. Parce que, cloîtrée dans son bloc de bois, elle s’emmerdait un peu ~
    - Cela ne te paraît-il pas étrange qu’elle ait été suivie, mon petit Axl ?

Souffla la poupée à son propriétaire, assez bas pour que la fillette ne puisse pas l’entendre. Susurrant pour le « mon petit Axl », sachant d’avance que cela ne lui plairait pas. Que voulez-vous ? Elle se devait de tenir le rôle de taquineuse mesquine auprès du jeune homme. Cela allait de soi. Comme prévu, ce dernier fronça les sourcils, posant les poings sur ses hanches en lui jetant un regard noir.
    - Oh ta gueule, hein ! … C’est vrai que maintenant que tu le dis…

Finit-il par dire, enroulant l’une de ses mèches rebelles autour de son index, signe qu’il mettait enfin son cerveau à l’épreuve, tentant de réfléchir quelque peu aux évènements. C’est vrai qu’à l’entendre dire, on aurait pu croire qu’il y avait un lien entre ses deux faits. Aussi ne fut-ce pas étrange qu’il veuille retourner les dires sur la petite fille. Ne se souciant même pas du fait est qu’il venait de parler dans le vide – du moins, c’est ce que devrais en conclure une personne normalement constitué – puisque la voix de Beat- n’avait été audible que pour Alexander.
    - Hum… t’es quel genre de fille pour être poursuivit par un type aussi strange ?

Commença-t-il en lui jetant un regard suspicieux.
Sans ressentir aucune gêne, il vint saisir une mèche de cheveux flamboyant de la petite entre ses doigts, les contemplant. Cette couleur si peu commune attirait rapidement l’attention. Elle n’était pas bien discrète avec ce type de physique si peu familier. A moins qu’on ne veuille la détourner à l’esclavage. Peut-être était-ce pour cette raison qu’elle était suivie. Cela restait plausible. Quand bien même, Axl ne voulait rien entendre pour l’instant, seul les prochains dires de la fillette retenaient son attention. Après tout, il attendait toujours l’occasion de reprendre son flingue ~

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HRP : désolé pour la qualité... c'est pas encore ça ._.
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MessageSujet: Re: « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END]   « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END] EmptySam 8 Sep 2012 - 10:58





A word can topple gods but you, what can you do ?

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Quand je déclare que je ne lui rendrai son arme qu'une fois qu'il m'aura lâchée, le jeune homme se tourne vers moi et plante ses yeux dans les miens. Il paraît surpris pendant quelques secondes, puis son visage devient plus dur, il fronce légèrement les sourcils. De toute évidence, il ne s'attendait pas à ce genre de déclaration, et elle ne lui pas vraiment plu. Néanmoins, une fois arrivée dans une rue plus calme, il me lâche le bras, délicatement, ce qui m'étonne un peu d'ailleurs. Il me l'a saisi de façon si brutale tout à l'heure... Mais j'apprécie son geste. Je me sens mieux ainsi, à nouveau libre de mes mouvements. Je prends donc l'arme au fond de mon sac, sans approcher mes doigts de la gâchette, puis la lui tend.
Mais au lieu de la prendre, l'homme se penche vers moi, un drôle de sourire aux lèvres, et me demande ce que je comptais en faire, me désignant l'arme du doigt. Pendant un moment, je reste muette, très surprise. Je m'attendais à plusieurs réactions de sa part, qu'il m'arrache l'arme des mains et reparte en me fusillant du regard, qu'il me la prenne simplement et s'en aille, peut-être même qu'il me menace avec pour que je m'enfuis, mais certainement pas qu'il me pose ce genre de questions. Devant mon silence, il poursuit en m'expliquant que, même si ça ne l'intéresse pas, il trouve plutôt louche qu'une gamine comme moi porte sur elle un pistolet. Je reprends alors mes esprits et arrive à lui répondre.

« Je ne voulais pas m'en servir ! »


Je me rends compte que ma réponse est un peu sèche, brutale. Je m'efforce de maîtriser ma voix et de lui répondre de façon un peu plus douce.

« Je voulais simplement la mettre en sûreté. Pour éviter qu'elle ne tombe entre de mauvaises mains. »


Comme celles du type qui me suivait.

La pensée me vient instantanément à l'esprit, mais je me garde bien de lui en faire part. Je ne sais toujours pas ce que ce type voulait, et à vrai dire je n'ai pas envie de revenir sur le sujet. Et puis, si j'en parle encore, peut-être que le jeune homme en face de moi voudrait en savoir un peu plus sur lui, savoir pourquoi j'étais suivie. Or je n'ai pas envie de m'étendre sur le sujet.
Je suis tirée de mes pensées par la voix du blondinet. Je redresse la tête, essayant d'écouter ce qu'il raconte, mais il parle trop doucement, et ses paroles ne m'ont pas l'air destinées.

Mais... il parle à son pendentif ?

Il a effectivement l'air de s'adresser au petit bout de bois accroché autour de son cou, et de façon plutôt sèche. Je n'entends pas ce qu'il raconte, mais il a l'air contrarié. Puis, il se met à entortiller une mèche de ses cheveux autour de ses doigts, l'ai pensif, en parlant pour lui-même. Je l'observe sans dire un mot. Je reste interdite devant cette scène que je ne comprends pas, même si elle m'amuse un peu.

Mais c'est qui, ce type ?

Soudain, il semble se rappeler de mon existence. Il se tourne vers moi et me pose la question que je voulais justement éviter : quel genre de fille je suis pour me faire suivre par un gars aussi louche. Et avant que j'aie le temps de réagir, il tend la main vers mon visage. Instinctivement, je me recule légèrement, ne connaissant pas ses intentions, mais ses doigts se referment simplement sur une mèche de ma chevelure. Il l'observe un moment, comme si la question qu'il venait de poser ne l'intéressait pas vraiment, mais je sens qu'il est toujours attentif. Simplement, la curiosité l'a emporté pendant un instant. C'est vrai que, pour une humaine, ces cheveux couleur sang sont plutôt inhabituels. Ma mère avait des cheveux châtains, une couleur assez banale, ce n'est donc pas d'elle que je tiens cette particularité, mais de mon ascendance démoniaque. Je n'aime pas me rappeler que ce type, si immonde, est mon géniteur, mais mes longs cheveux sont là pour que je ne l'oublie pas. Cependant, je n'ai aucune envie d'en expliquer l'origine à l'homme devant moi, même s'il ne m'a pas l'air très méchant, après réflexion. Je n'ai pas vraiment envie de lui répondre non plus, mais je trouve quand même une explication.

« Je me suis juste retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment... »


Je reste volontairement vague, pas le peine de développer plus le sujet, je voudrais qu'on en finisse avec cette histoire. Et de toute façon je n'en sais pas plus. J'ai probablement dérangé ce type sur son territoire ou quelque chose comme ça, mais je ne veux pas expliquer au jeune homme que j'arpente les rues pour me trouver un abri. Ça ne me semblerait en effet pas très prudent, ça lui montrerait que je suis vulnérable, sans lieu pour me cacher.
J'observe mon interlocuteur, toujours occupé à jouer avec mes cheveux. Plus je discute avec lui, moins il m'a l'air menaçant. On ne peut pas dire que son apparence soit réellement impressionnante : il est jeune, les cheveux ébouriffés, habillé de façon assez courante, bref rien ne le distingue vraiment des autres personnes que j'ai pu croiser par hasard dans Yakusoku. Mis à part le fait qu'il parle tout seul. Et qu'il se baladait avec une arme. Ce type m'intrigue vraiment, j'aimerais en savoir un peu plus sur lui.

« Et vous, qu'est-ce que vous faites ici, avec une arme ? Vous ne ressemblez pas à un militaire... Alors, qu'est-ce que vous êtes au juste ? »

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MessageSujet: Re: « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END]   « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END] EmptyMar 11 Sep 2012 - 13:38


A word can topple gods but you, what can you do ?

« There were days, there were many days,
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Ses iris sanguinaires s’étaient posés sur la fillette, la scrutant tel un oiseau de proie, guettant le moindre de ses gestes. Elle ne comptait pas s’en servir. Ses yeux glissèrent jusqu’à l’arme qu’elle tenait toujours entre ses doigts, la contemplant, tel un objet d’art. Sa voix avait été sèche, désinvolte. Aussi les sourcils du blond s’étaient-ils froncer un instant, éprit soudainement d’une attitude hautaine. A savoir qu’il n’aimait pas les affronts, d’autant plus lorsqu’il s’agissait de quelqu’un de plus jeune, croyant pouvoir lui tenir tête. Mais il se radoucit, se forçant à penser qu’elle n’était pas ce genre de fille. Elle lui semblait plus fragile que téméraire.
Elle voulait la mettre en sureté. Afin que, bien entendu, elle ne tombe entre de mauvaises mains. A ces mots, Axl ne put que repenser à cet individu inhabituel l’ayant pris en chasse, quelques instants plus tôt. Et quand bien même il savait que le sujet n’était pas bien abordable, il voulait savoir. Ô sale curiosité. Mais il se contenta de rester coi, s’obnubilant à croire qu’elle n’avait rien fait de sa propre volonté, que cet individu la suivait pour un affront non commis. Après tout, il existe toujours deux ou trois êtres à côtés de la plaque, il en faisait sûrement parti ~ Sans compter sur le fait, qu’elle ne semblait pas apte à vouloir parler de ce genre de chose.
    - Et vous, qu’est-ce que vous faîtes ici, avec une arme ? Vous ne ressemblez pas à un militaire… Alors, qu’est-ce que vous êtes au juste ?

Lui dit-elle, le rappelant soudainement à la réalité. Ses doigts, entremêlés dans une mèche de sa chevelure de feu se défirent, délaissant cette cascade rouge sanguinaire à sa propriétaire. – Il était très certainement intrigué par la couleur intense de ces cheveux. Ils avaient une couleur similaire à ses yeux, à lui. Son cas, à lui, n’était pas bien spécial. On lui avait avoué, un jour, qu’une branche de son ascendance possédait un démon et c’était ainsi qu’on expliquait la couleur de ses iris, son mental étrange et son pouvoir inconnu de tous. « Démoniaque » un mot devenu tabou à ses oreilles. Il ne pouvait plus les voir et n’avait aucunement l’intention de se frotter à nouveau à ces êtres malsains s’étant donnés pour rôle la domination du monde. Pourquoi, parmi tant d’espèce, était-ce la dominante qu’il voulait voir tomber en morceau ? Pourquoi avais-ce été cette espèce qui avait détruit le seul membre de sa famille et son passé dont il ne pouvait se défaire, quand bien même la volonté y était ? ~ Mais pour elle, était-ce identique ? Avait-elle aussi un ascendant démoniaque dont elle ne voulait se rappeler l’existence ? Fort probable. Après tout, une jeune fille de son âge, seule et capable de ramasser une arme, n’était certainement pas une petite ayant encore un parent pour lui donner un peu de réconfort. Et c’est vrai qu’après examination rapide, il ne pouvait que voir en elle une enfant bordée par la solitude. – Lorsqu’elle lui avoua qu’il ne ressemblait en rien à un militaire, il ne put s’empêcher de jeter un coup d’œil sur sa tenue vestimentaire. Il est vrai que, mis à part ses rangers montant jusqu’au-dessous de son genoux, il n’y avait rien dans son attirail lui donnant une quelconque explication. Il ne portait qu’un simple jean, un tee-shirt sombre et une veste grisonnante. Rien de plus banal afin d’éviter qu’on lui porte un regard. Se fondre dans la foule était aisé pour sa personne d’autant plus qu’étant doté d’une taille relativement petite comparé à la moyenne d’un homme, il n’en était que plus avantagé pour disparaître entre les passants. Et ainsi donc, il n’avait aucune réponse valable à lui porter. Aucune ne pourrait justifier ce fait.
    - Ça ne te regarde pas.

Lui répondit-il simplement en grommelant, d’une voix particulièrement froide. L’une de ses mains vint se poser rapidement sur le canon de son arme et il l’enleva aux mains de la jeune fille, le rangeant à nouveau à l’arrière de son jean, comme quelques minutes en arrière.
Il n’avait pas l’intention de lui dire.
Il n’avait pas l’intention de lui avouer son statut de rebelle alors qu’ils venaient à peine de se rencontrer. Et ce, quand bien même semblait-elle assez épanouit pour comprendre de quoi il en résultait.
    - Tu es bien froid, je trouve.

Lui glissa alors Beatless, s’étend tenu muette jusqu’alors. Certes, elle prenait toujours une tonalité assez basse pour que la jeune fille ne puisse l’entendre, mais elle avait fait l’effort de prendre sa défense – ce qui était plutôt rare -. Il y avait une raison à cela. La poupée de bois n’avait pas l’intention de remuer le fer dans la plaie du jeune homme dès lors que les propos touchaient à sa personne et à son statut. Car, omnisciente qu’elle était, Beat- pouvait tout à fait s’imaginer à quoi pensait Alexander. Et elle savait. Elle savait qu’il n’était pas bon pour lui de se remémorer le passé. Elle s’évertuait à penser qu’il aurait dû l’abandonner derrière lui, tout comme il aurait dû oublier cette poupée où elle résidait. Mais elle avait beau remuer ciel et terre, elle ne parvenait pas à lui faire entendre raison. Aussi avait-elle choisit de prendre la défense de la petite, tâchant de le sortir de cette mansuétude dans laquelle il se cloîtrait toujours après un rappel vers l’antan.
Axl posa ses yeux sur le pendentif, dégageant un air autoritaire comme s’il lui indiquait d’un simple regard qu’elle ferait mieux de se taire. Or, bien sûr, elle n’allait pas lui donner satisfaction.
    - D’autant plus qu’il est rare de te voir converser, étant donné que c’est inhabituel, je prenais plaisir à t’écouter.

Il posa un regard malveillant sur la poupée, fronçant légèrement les sourcils. Elle n’avait pas tort. En temps habituel, il aurait reprit sèchement son arme à feu, lui aurait jeté un regard dévastateur et se serait éclipser à travers la foule sans même lui adresser un mot. Or, aujourd’hui, il ne prenait pas cette attitude désinvolte et menaçante. A vrai dire, il n’était pas bien méchant. Quelque peu téméraire et susceptible ainsi qu’un brin arrogant mais loin d’être quelqu’un de machiavélique. Il avait juste la réputation d’être un asocial de première classe.
Je vous avouerais qu’il n’en est pas réellement un.
En vérité, il n’a pas particulièrement d’atomes crochus avec les personnes de son entourage. Aussi se veut-il avoir pour seule compagnie ce petit pendentif doué de parole et de conscience.
    - Je ne suis pas un orateur alors je te prie de ne pas me considérer comme tel.

Lui lança-t-il d’une voix sèche, comprenant bien où elle voulait en venir. Après quoi, il pointa à nouveau son regard de braise sur la fillette, une expression plus neutre au visage, presque doux. Un léger sourire s’étirait au coin de ses lèvres, dans une attitude quelque peu gênée. Oui, il venait tout juste de prendre conscience qu’il parlait à voix haute et qu’il se donnait en spectacle devant la jeune fille – ce qu’avait éviter Beatless jusqu’alors, avec une grande simplicité.
    - Ah… Je te présente Beatless.

Parce que te présenter toi-même c'est pas possible je suppose ?
Dit-il à la petite, posant son index sur le « crâne » de la poupée. Nul doute qu’elle le prendrait pour un taré venu d’on-ne-sait-où. Quand bien même, il n’avait aucune raison de cacher sa camarade d’infortune, même si celle-ci n’avait toujours l’air que d’un simple bout de bois pour tout être passant aux alentours puisqu’elle prenait la peine de tout faire pour n’être remarquer de quiconque.
    - Dire que tu m’as fait passer tout ce temps pour un con… Je te revaudrais ça Beat- !

Grommela-t-il après la poupée, la fixant d’un œil mauvais, avant de se tourner à nouveau vers la jeune fille, cachant l’une de ses mains à l’intérieur d’une poche de son jean. L’autre vint rejoindre naturellement une mèche de ses cheveux blonds, enroulant à nouveau son index autour de cette petite partie de cheveux qu’il tenait entre ses doigts. Tandis qu’un léger sourire reprenait place aux coins de ses lèvres.
    - Au fait, c’est quoi ton nom ? Parce que t’appeler gamine c’est pas très valorisant ~



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MessageSujet: Re: « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END]   « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END] EmptyMar 18 Sep 2012 - 14:08





A word can topple gods but you, what can you do ?

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L'homme observe toujours mes cheveux, enroulant une de mes mèches autour de ses doigts. J'en profite pour inspecter ses yeux : ses iris sont aussi rouges que mes cheveux, ce qui n'est pas courant d'après ce que j'ai pu voir. Aurait-il ce point commun avec moi ? Une ascendance démoniaque ? Je me vois mal lui poser la question, pourtant j'avoue que ça m'intéresserait de le savoir. Je préfère aborder une question plus simple (ou en tout cas qui me paraît plus simple), c'est-à-dire pour quelle raison se trouve-t-il dans cette rue, avec une arme.
Ma voix semble le ramener à la réalité. Il lâche ma mèche vermillon, qui vient se perdre parmi ses sœurs, puis tourne les yeux vers moi. Son visage s'est durcit ; apparemment, ma curiosité ne lui a pas plu. Il se redresse et me répond froidement que ça ne me regarde pas, avant de me reprendre l'arme des mains et de la ranger dans une poche de son jean. Effectivement, ce qui l'a conduit ici ne regarde que lui. Pourtant je ne peux pas m'empêcher de lui poser ce genre de questions. Je voudrais mieux connaître ce gars. Il est étrange certes, mais il attise surtout ma curiosité.
Il baisse alors les yeux vers son pendentif, l'air légèrement énervé, puis explique soudainement qu'il n'est pas un orateur et qu'il ne doit pas être considéré comme tel. Instinctivement, je recule, un peu apeurée je dois dire. Je ne pense pas qu'il s'adressait à moi, mais je ne peux pas m'empêcher de me sentir visée par sa réplique.

Mais qu'a-t-il donc ? Est-il fou ?

Il lève ensuite la tête vers moi, toute trace d'agacement ayant abandonné son visage. Il sourit légèrement, l'air gêné. Il a l'air d'avoir l'habitude de converser avec son pendentif, mais pas devant des inconnus (ce qui semble compréhensible). Il se redresse et pose son doigt sur le bout de bois, le présentant comme s'appelant Beatless.
Je reste un moment sans voix, où il en profite pour dire quelque chose à " Beatless ". J'ai du mal à croire ce que j'ai entendu.

« Beatless... ? »


Je répète bêtement le nom qu'il vient de prononcer, comme pour m'assurer que je n'ai pas rêver. Mon regard tombe ensuite sur le bijou. Je ne sais plus trop quoi penser. Ce nom me semble tellement bizarre, tellement inhabituel... Je n'en ai jamais entendu de semblable pendant que je travaillais au manoir ou depuis que je traîne dans les rues. J'ai également l'impression qu'il a une signification particulière, mais si c'est la cas, elle m'échappe totalement.

Mais surtout, pourquoi donner un nom à un pendentif ?

Et pourquoi lui parler aussi. Jamais je n'ai vécu de situations plus étranges, et j'ai beau me creuser la tête, je n'arrive pas à m'expliquer ce qui se déroule sous mes yeux. Si cet homme parle à un bijou et lui a même donné un nom, c'est qu'il doit y attacher une quelconque importance. Vu l'apparence du collier, cela ne vient pas de sa valeur marchande : c'est un banal bout de bois, de forme vaguement humanoïde, accroché à son cou par un simple cordon. Il doit donc avoir une valeur sentimentale importante.
Inconsciemment, mes doigts viennent effleurer la chaîne rouillée qui m'enserre le poignet. Elle n'a certes aucune valeur marchande elle non plus et serait même sans doute bonne à jeter, pourtant c'est la chose à laquelle je tiens le plus en ce monde. Ce bête bracelet est le dernier cadeau de ma mère, juste avant que sa maladie ne l'emporte loin de moi. Je ne pourrais jamais m'en séparer, quelque soit les obstacles qui se dressent sur mon chemin.
Est-ce que le pendentif de cet homme a la même valeur à ses yeux ? Est-ce qu'il a le même genre d'histoire tourmentée ?

« C'est votre... porte-bonheur ? »


Je relève mes yeux vers son visage, pour ne rien manquer de sa réaction. J'aimerais y voir plus clair dans cette histoire, et j'espère qu'il m'éclairera un peu plus.
Il me demande ensuite mon nom, car selon lui, m'appeler " gamine " n'est pas très valorisant. Je n'avais pas fait attention à ça depuis que nous avions commencer à parler. Il faut dire que toute ma vie, j'ai été insultée et traitée comme une moins que rien par tout mon entourage, excepté ma mère. Alors ce genre de choses ne me touche plus vraiment. Personne ne m'a appelée par mon nom depuis cinq ans. Mais peut-être cela va-t-il changer, au moins de façon temporaire.

« Mon nom est Rubis. »


Un léger silence retombe sur la ruelle, silence pendant lequel j'hésite un peu. Puis je finis par me lancer.

« Puis-je connaître le vôtre ? »


Cette fois-ci, je lui demande la permission. Je n'ai pas envie de le froisser ou quoique ce soit d'autre.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END]   « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END] EmptySam 22 Sep 2012 - 16:11


A word can topple gods but you, what can you do ?

« There were days, there were many days,
where these words could burn stars, raise up empires, and topple gods. »


Le visage de la jeune fille s’éclaira d’une mine presque ahurie, restant sans voix après que les présentations soient faites. Elle répéta même le nom de la petite chose qui pendait au cou du jeune homme, comme pour s’assurer qu’elle avait bien entendu. Alexander fut quelques peu troublé par cette réaction. Posant ses mains sur ses hanches, penchant la tête de côté, fronçant légèrement les sourcils, il avait pris une position dans laquelle il semblait dire « Bah quoi ?! T’es sourdes ? ». Sans toutefois le penser. Enfin si. Un peu quand même. Il était quelques peu frustré de ne pas comprendre la raison pour laquelle on le regardait ainsi. C’était toujours ainsi. On jetait sur lui des regards effarés luisant d’incompréhension. En retour, il leur offrait un air complètement béat, se foutant presque des personnes faces à lui. Et, ne manquant pas à ses bonnes habitudes, c’est ce qu’il fit.
    - Beatless, en effet… C’est si étrange que cela ?

Lui demanda-t-il sur un ton quelque peu désinvolte, n’aimant guère qu’on le scrute tel un être à part, déconnecté des habitudes de ce monde. A vrai dire – et bien que cela soit plutôt étrange -, il n’aimait pas qu’on le prenne pour un être différent. Pourtant, il l’était de sa propre volonté en jouant aux asociaux et tournant dos à toute personne lui proposant généreusement son aide ou sa compagnie. Non. Il fallait qu’il soit seul. Aussi se retrouvait-il avec pour seule camarade, cette poupée de bois nommée Beatless.
Le bonheur des uns fait le malheur des autres ~

Elle lui demanda, presque timidement, s’il s’agissait là de son porte bonheur.
Ah, ma foi non. Alexander aurait voulu répondre sur le tact, s’écrier qu’elle n’avait rien de similaire à la gaieté et au bonheur, qu’elle n’était qu’une petite garce qui lui foutait toutes ses journées en l’air avec ces manies de le menez par le bout du nez, qu’il aurait mieux valu que jamais il ne rencontre ce dit pouvoir dont il avait hérité. Mais il ne le fit pas. Il s’arrêta même en pleine action, refermant fermement les lèvres qu’il avait entre-ouvertes. Ses pupilles dérivèrent de droites à gauches, cherchant certainement un point de repère. De toute évidence, il réfléchissait à ce qu’il pouvait dire qui ne soit pas déplacé. Et, en y repensant, il se rendit compte que les facultés de Beatless – et quand bien même elle avait un foutu caractère – lui sauvait souvent la vie. Ne serait-ce que le jour où il rencontra son pouvoir, elle l’avait réduit à néant une situation ne jouant guère en sa faveur tandis que, chaque jour, elle l’empêchait de dormir au dehors, le guidant bien gentiment vers sa demeure après l’avoir fait tourner en bourrique. Oh certes, c’était agaçant, mais il ne put que réaliser que sans ce petit pendentif, il aurait sans doute été une personne bien moins épanouie qu’il ne l’était aujourd’hui.
    - Plus ou moins… Elle m’a été offerte.

Répondit-il simplement, restant vague, sans vouloir aborder un peu plus le sujet. Disons que tout ce qui touchait – de près comme de loin – à son passé n’était pas des plus joyeux. Aussi préférait-il éviter d’en parler, éviter de s’en souvenir, éviter de replonger dans cette succession d’images infernales et morbides.

Etrangement, la jeune fille en face de lui ne semblait pas touchée par le fait qu’il la traite de gamine. Pourtant, une enfant banale se serait plainte ou quelque chose dans le genre. Mais elle, non. Elle semblait intouchable, comme si l’habitude lui avait fait perdre la reconnaissance d’un mot indésirable. Pauvre petite ~

Ainsi lui apprit-elle qu’elle se nommait Rubis.
    - Rubis, c’est sympas ! Ça me rappelle…

Il s’arrêta net, enfonçant ses canines dans sa lèvre inférieure. Là, la seule image lui venant à l’esprit n’était autre que celle d’un démon. Ce démon même qui lui avait broyé jambe, le scrutant de ses deux prunelles enflammées pleine de haine.
Un frisson parcouru le jeune homme, lorsqu’il lui sembla se rappeler de la douleur émise ce jour-là. Tant et si bien qu’il lui sembla sentir une légère démangeaison au niveau du moignon de jambe qu’il présentait encore, caché sous son pantalon et ses hautes rangers.
    - Ah, non. Finalement ça ne me rappelle absolument rien…Ça te va bien.

Finit-il par dire avec un léger rire nerveux, ne pouvant s’empêcher de se frotter la tête tant il lui sembler être inconvenant. Il avait l’impression de parler pour ne rien dire. Chose très étonnant de sa part. En temps habituel, il conservait ces mots pour Beat-, il n’avait aucun autre être à qui les destinés.

Un silence pesant s’installa sur la ruelle, le laissant encore plus dans l’embarras qu’il ne l’était jusqu’alors. Oh, certes, il avait sans doute pour quelqu’un n’ayant rien d’exceptionnel à ajouter. Mais, en y réfléchissant, mieux valait pour lui qu’il ne s’étale pas. Et, après tout, cela ne faisait pas partie de son caractère que de s’offrir aux autres. D’ailleurs, il était déjà plus qu’anormal qu’il n’ait pas rembarrer méchamment la petite, histoire de s’en débarrasser. Au lieu de quoi, il semblait, certes un peu arrogant quelques fois, mais plutôt attractif pour ce qui est du reste. Et il n’aimait pas être l’objet phare d’une conversation.

Finalement, la jeune fille finit par se lancer, lui demandant la permission de connaître son nom. Il hésita un instant, laissant tournoyer son index autour de sa mèche de cheveux avant de faire un pas sur le côté, laissant entendre un cliquetis peu élégant. Puis, après avoir maudit cette jambe de fer, il se décida à le lui révéler.
    - Appelle-moi Axl.

Dit-il simplement, d’un ton détaché, plutôt gentiment.
Non. Il ne lui avait pas révéler sa véritable identité et ne le ferait peut-être jamais. Mais, qui pourrais deviner qu’il se cachait sous un surnom ? A moins d’être omniscient, seul Beatless était au courant de ce subterfuge et se gardait bien d’y répliquer. Depuis quelques temps, elle s’était immobilisée et avait opté pour ne plus paraître amovible. A vrai dire, elle n’avait pas l’intention de se faire remarquer. Parce qu’un pouvoir inconnu peut toujours être utile à un moment venu. Et, connaissant son caractère, elle voulait garder son identité secrète, comme l’avait fait Alexander. Sauf qu’elle y mettait plus de discrétion. Peut-être voulait-elle aussi garder son propriétaire pour elle seule, afin qu’il puisse toujours être la victime de ses mots blessants ou taquins.
Puis, son regard se tourna vers un point roux, quelque peu en retrait. Axl s’accroupit, penchant le visage de côté afin de voir de quoi il s’agissait. Là, un peu plus loin, se tenait le petit chat roux qui l’avait accompagné jusqu’au début de cette aventure. Voyant le jeune homme s’accroupir, le félin s’approcha en trottinant, quémandant une caresse qu’Alexander lui rendit.
    - Qu’est-ce que tu fais là, toi ?

Demanda-t-il, innocemment, à l’animal. Oh certes, ce n’était pas Beat-, aucune chance que ce dernier lui réponde. Mais, il aimait bien les félins. Ils étaient discrets et ne bougeaient qu’au gré de leurs envient. Ils ne faisaient jamais quelque chose d’inutile à leurs yeux, ils étaient simplement maître de leurs destins, sans société pour leur asséner un coup de poignard dans le dos.
Axl sourit, caressant l’animal s’étant mis à ronronner. Ainsi, il n’avait plus l’air l’être froid qu’il était quelques instants plus tôt. Etrange réaction que de le voir aussi sympathique avec une bestiole plus que commune, mais que voulez-vous ? Il était ainsi, imprévisible ~


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MessageSujet: Re: « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END]   « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END] EmptyLun 1 Oct 2012 - 18:30





A word can topple gods but you, what can you do ?

Rubis & Axl Elster





Quand je relève les yeux vers le visage de mon interlocuteur, je m'aperçois qu'il ne semble pas apprécier ma réaction. Il fronce légèrement les sourcils, les poings sur les hanches, et me regarde en penchant à peine la tête sur le côté. Il a une drôle de lueur dans les yeux, comme s'il me reprochait mes questions. Il finit par répéter le nom "Beatless", puis me demande si c'est si étrange que cela. J'ai envie de répondre par l'affirmative, que les gens ne donnent pas de nom à leurs bijoux, qu'ils ne leur parlent pas... Mais je suis certaine que ce genre de réponse le blesserait d'une certaine manière, et pourrait le rendre agressif. En réalité, je ne sais pas exactement comment il pourrait réagir, je ne connais pas son caractère. Autant ne éviter de l'énerver.

« Hé bien... ce n'est pas un nom très courant, c'est tout. »


Je profite de ma réponse, volontairement vague, pour changer de sujet. Pour lui demander si son cher pendentif est son porte-bonheur. Je posais la question surtout pour faire la conversation, pensant qu'il me répondrait en s'attardant plus ou moins, mais il semble étonnamment troublé. Il ouvre la bouche, se ravise, puis ses yeux quittent mon visage pour voleter de droite à gauche. Il semble réfléchir frénétiquement. De toute évidence, ma question le met mal à l'aise, et ce n'était pas du tout ce que je souhaitais. Je regrette presque d'avoir poser ma question, j'aimerais pouvoir retirer ce que j'ai dit.
Il finit par déclarer que ce n'est pas vraiment un porte-bonheur, ajoutant qu'elle lui a été offerte. Je hoche doucement la tête, ne cherchant pas à le relancer. Il a déjà eu du mal à m'expliquer ça, inutile de vouloir en savoir plus -si tant est qu'il y ait autre chose à savoir.

Lorsqu'il apprend mon nom, le jeune homme semble plus loquace, me disant qu'il trouve mon nom "sympa". Il commence à me dire que ça lui rappelle quelque chose, mais il s'arrête soudainement. Il se mord la lèvre tandis qu'une ombre passe sur son visage. Ses traits se durcissent, son regard se perd devant lui, comme s'il revivait un événement douloureux. Ne sachant pas quoi faire pour changer de sujet, j'attends simplement sans bruit qu'il reporte son attention sur moi.

Brusquement, il se reprend, répliquant qu'en fait, ça ne lui rappelle rien. Et, sans que je m'y attende, il me dit que ça me va bien. Il se met à rire bizarrement, un rire sans joie, nerveux, pendant que je retourne dans tous les sens sa déclaration. Je suis un peu troublée par sa remarque, mais je ne veux pas me montrer impolie ou grossière, alors j'essaie de lui répondre.

« Merci. »


C'est bien peu, et je n'y ai pas mis autant de sentiment que je l'aurais voulu, mais je n'arrive pas à trouver autre chose.

À quand remonte la dernière fois où quelqu'un m'a dit quelque chose comme ça ?

Je suppose que la dernière personne à l'avoir fait est ma mère, ce qui voudrait dire que je n'ai reçu aucune remarque gentille depuis cinq ans. Ce constat me trouble un peu, mais plus encore, c'est ma réaction face à la remarque anodine de cet inconnu qui me gène. Est-ce qu'à chaque fois qu'on me dira quelque chose d'aussi insignifiant, je réagirai de la même façon ? Ça me paraît à la fois idiot et dangereux. J'ai plutôt intérêt à ne plus tenir compte de ce genre de choses.

Surtout que ça ne se reproduira peut-être jamais.

Cette sombre conclusion me tire de mes rêveries. Je me rends compte qu'un certain temps s'est écoulé, pendant lequel ni lui ni moi n'avons desserré les dents, chacun perdu dans notre malaise respectif. Voulant couper court à la situation, je lui demande si je peux connaître son nom. Il hésite un peu, entortillant une mèche de cheveux autour de son doigt. Alors qu'il s'appuie sur sa jambe, un étrange cliquetis se fait entendre. J'avais presque oublié cet autre détail intrigant. Mes yeux sont immédiatement attirés vers sa jambe, mais je les reporte aussitôt vers les siens. Encore un mystère à son sujet, dont il ne voudra certainement pas m'en faire part. Inutile de creuser le sujet.
Il me répond finalement que je peux l'appeler Axl. Soit. Son ton est très calme, plutôt doux. Je lui réponds sur le même ton.

« Enchantée de faire votre connaissance, Axl. »


La formule peut paraître déplacée, mais je suis sincère en disant cela. J'apprécie qu'il ait accepté de me donner son nom.

Son regard se porte soudain au-dessus de mon épaule, puis il se penche pour voir derrière moi. Je me retourne également, un peu effrayée, mais ce n'est que le chat roux que j'ai vu plus tôt. Il nous observe à bonne distance, puis s'approche au petit trot. Il passe à côté de moi et vient se frotter aux jambes d'Axl, qui s'est accroupi. Il se met à caresser l'animal, lui grattant les oreilles, tout en lui parlant doucement.
Je ne peux m'empêcher de sourire en observant la scène, chose que je n'ai pas faite depuis bien longtemps. Pendant quelques secondes, ce tableau innocent me fait oublier mes problèmes, ainsi que toutes les choses qui me déplaisent dans ma vie. Le fait que je vole les marchands pour ne pas mourir de faim. Les nuits où je squatte des bâtiments en ruines pour me protéger du froid et des voyous.

Le fait que personne n'a d'affection pour moi.

Je me sens brutalement mise à l'écart, seule, abandonnée. Une vague de froid monte dans tout mon corps, la ruelle me semble plus froide et plus sombre. Un frisson me secoue soudainement, me ramenant à la réalité. Je lève les yeux au ciel, où des nuages gris ont commencé à s’amonceler, cachant les rayons du Soleil. J'ignore pendant combien de temps encore le temps restera sec, mais je n'ai pas vraiment envie de rester là et de me faire piéger. D'autant que je suis dans un quartier que je ne connais pas.

« Je vais devoir partir... »


Je n'attends pas de réponse particulière de la part d'Axl, je me suis presque exprimée pour moi même. En revanche, j'ai besoin de lui poser une question, en espérant qu'il pourra m'aider.

« Est-ce que vous savez comment je peux aller au quartier des Taillés depuis ici ? »


Le quartier des Taillés est un petit quartier tranquille, un peu mal fréquenté la nuit cependant, mais bordé de toutes sortes de petites boutiques où les artisans et commerçants vivent au-dessus de leur échoppe. Ce n'est évidement pas dans ce quartier où je passe mes nuits, mais c'est plutôt une bonne couverture pour moi : les gens peuvent penser que je suis la fille d'une commerçant un peu pauvre et que je vis avec ma famille dans un petit appartement là-bas. Alors qu'en vérité je dors plutôt dans les ruelles glauques où il ne vaut mieux pas s'attarder.
Quoiqu'il en soit, je suis incapable d'aller jusque là seule, et j'espère qu'Axl pourra me guider (ou au moins, qu'il pourra m'indiquer la direction globale), car sinon je risque de passer l'après-midi à errer dans les rues, sous la pluie.
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MessageSujet: Re: « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END]   « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END] EmptyVen 5 Oct 2012 - 18:42


A word can topple gods but you, what can you do ?

« There were days, there were many days,
where these words could burn stars, raise up empires, and topple gods. »


Après lui avoir asséné une remarque d’un ton légèrement désagréable, la jeune fille se contenta simplement d’apaiser l’atmosphère, lui faisant alors remarquer que « Beatless » n’était pas un non des plus courants. Certes, cela n’était pas faux. Mais, après tout, ce n’était pas lui qui l’avait choisi. Il ne pouvait qu’être en accord avec cela.

Il lui annonça, d’un rire nerveux, que son prénom lui allait bien. C’était, certes, légèrement évoquer pour changer de sujet. L’idée de fouiller dans ses souvenirs immondes berçant son passé ne lui étant pas d’une vive gaieté. Ce à quoi elle répondit par un « merci », tandis qu’un air troublé se dessinait sur son visage. Et ce fut donc au tour d’Alexander d’être troublé. Il la scruta d’un œil perdu, cherchant à comprendre pourquoi elle se mettait dans un tel état. Pourquoi ? Peut-être n’étais-ce pas courant, pour elle, d’entendre un mot se voulant apaisant ou sympathique ? Etait-elle autant démunie d’affection qu’elle le laissait transparaitre ? Une foule de question traverse l’esprit du jeune homme avant de se focaliser à nouveau sur la dite Rubis.

Suite à un laps de temps sans paroles pendant lequel, l’un l’autre, s’échangèrent des regards hagards, il lui apprit qu’elle pouvait l’appeler Axl. Son ton se voulait doux, sans brutalité dans la voix. Et, d’un même ton, elle lui fit remarquer qu’elle était enchantée de faire sa connaissance.
Nouveau silence de la part du blond qui la dévisagea, offrant deux prunelles parfaitement arrondies, tel des billes. Certes la phrase se voulait un peu de déplacée mais l’attitude qu’il eut vis-à-vis de cette dernière l’était plus encore. Oui, c’était chose étrange à ses yeux qu’on soit « enchanté » de faire sa connaissance. Disons qu’en temps normal, ses conversations se limitaient à une connerie sortie à l’improviste, suivit d’un échange de coup massif.
Chacun son langage ~
Toutefois, il fut quelque peu touché par cette attention, lui octroyant un léger sourire. – Tout comme il n’avait l’habitude d’échanger des formalités, il se trouvait déjà fort étrange qu’il soit parvenu à ce stade de la conversation, notamment avec une inconnue pour interlocuteur. Mais, c’était aussi la première fois qu’il conversait en compagnie d’une jeune fille. Jeune fille mature pour son âge et avec qui il semblait partager une bonne part de points communs. –

Puis, son attention fut déportée, se portant sur le petit félin qu’il avait croisé un peu plus tôt. Ce dernier, comme s’il le connaissait depuis toujours, vint se frotter contre ses jambes, ronronnant lorsqu’il lui octroya une caresse. Et tandis qu’un halo de douceur encerclait le moment, une volupté de nuage gris vinrent cachés le ciel jusqu’alors ensoleillé. Alexander se releva, laissant l’animal à son destin, reportant l’attention sur Rubis. Cette dernière venait d’annoncer qu’elle allait devoir partir. – Mais il n’était pas au courant. Il n’avait pas ressenti cette sensation émanant de la fillette. L’abandon, le froid, la grisaille, tout cela passait outre le jeune homme qui resta en suspens, ne comprenant pas réellement pourquoi elle s’éveillait soudainement.

Alors elle lui posa la question fatidique : Indiquer un lieu.
Déjà qu’il n’avait aucune conscience d’où le portait ses deux jambes, ce n’était pas demain la veille qu’il commencerait à apprendre la géographie de la ville. Et quand bien même, y étant né et y vivant depuis plus d’une vingtaine d’années, il n’avait toujours pas assimilé la position d’une moindre ruelle. Au moins, il savait où était la clef de son appartement, c’était déjà cela.
Mais, sans y prendre conscience, il acquiesça brièvement. Une légère grimace s’esquissa sur son visage à l’indéniable pensée qu’il se perdrait une fois encore. Suite à quoi, il se souvint de l’existence de Beatless. Ah, cette chère Beatless aurait-elle l’obligeance de les y guider ? Certainement … pas. Enfin si, elle finirait par s’y résoudre. Aussi Axl partit-il dans l’idée qu’elle le ferait, quoi qu’il advienne. C’est ainsi qu’il lui demanda, à voix basse, si elle concédait à les y-emmener. Il chuchotait. Jusqu’alors il n’avait fait qu’énoncer à voix haute l’identité de la poupée mais, connaissant son caractère consistant à ne pas divulguer son identité, il préféra se faire discret. Faisant cela tout en collant la poupée contre son oreille, histoire d’entendre les murmures que cette dernière pourrait léguer en guise de réponse.
C’est ainsi qu’il prit conscience de la situation.

Beatless avait beau être capricieuse, malicieuse et farceuse, elle restait tout de même d’une bienveillance inopportune. Ce fut grâce à cette dite bienveillance, qu’Axl eu vent de la situation. Rubis n’avait de réel logement, elle vivait au sein de ruelles lugubres où il ne faisait pas bon vivre, se faisant toutefois passer pour la fille d’un petit commerçant.
Ce à quoi il ne put que répliquant, se retournant vivement vers la concernée.
    - Tu ne comptes tout de même pas… dormir dehors ?!

S’effara-t-il soudainement, s’adressant à la jeune fille, lui lançant un regard abasourdit, empli d’incertitudes. Si Beat- ne l’avait prévenu, il l’aurait sans doute accompagné sans mot dire et l’aurait laissé se perdre au fin fond de tortueuses avenues aussi sombre que la nuit.
Il avait beau être réputé pour être asocial, quelque peu déplaisant et légèrement brutal, il n’en restait pas sans cœur. Et quand bien cela ne semblait pas coller à son rang de froideur, il avait ce trait de caractère qui adoucissait les dires. Il était protecteur. Ô certes, pas avec le premier venu, mais une jeune fille de son âge seule et sans abri lui semblait comme inconcevable. Il lui semblait presque que cela était un coup monté. Que pourrais-ce-être autrement ? Lui qui n’avait jamais connu ni affection extérieure, ni pauvreté – il n’était pas bien riche mais c’était honorable -, il se retrouvait prêt à venir en aide à une jeune inconnue. Mais elle ne lui semblait pas déplaisante. Débrouillarde, dénué de toute violence ou humeur provoquante. Elle restait délicate et réservée.
Sa main vint saisir fermement le poignet frêle de la fillette. Son regard de braise la toisa durement, comme s’il venait de lui dicter un reproche. Sa voix se fit rêche et quelque peu brutale.
    - Hors de question que tu pourrisses dehors, tu viens avec moi.

Lui ordonna-t-il, sans attendre la moindre excuse, le moindre recul. Il ne concèderait pas à la laisser trainer à travers cette dangereuse ville, d’autant plus par ce temps ne se voulant pas des plus cléments. Une pluie s’annonçait en prévision. Raison de plus pour sauver un être d’une situation ne lui convenant pas. – Il ne lui laissait pas le choix, il la tira en avant, commençant à se mouvoir vers un côté de la ruelle. Peu lui importait où il allait pour le moment. Ce qu’il voulait, c’était se faire entendre.
    - Beat-, donne-moi les directives. Je ne tolèrerais pas de refus.

Lui asséna-t-il d’une voix, une fois encore, grave. Une certaine colère montait en lui. Il ne comprenait pas. Il ne comprenait pas la situation de cette fillette, de Rubis. Elle qui semblait indépendante, ne causant aucun soucis – du moins en apparence -, elle devrait pourrir dehors ? Non. Il ne laisserait pas passer cela. Pas cette fois, tout du moins.


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HRP : Bon, c'est pas génial-génial, j'ai pas eu beaucoup de temps :/
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MessageSujet: Re: « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END]   « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END] EmptyMer 10 Oct 2012 - 11:49





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Rubis & Axl Elster





Axl semble très troublé quand je lui dis que je suis enchantée de le rencontrer : il me fixe quelques instants, les yeux ronds, sans dire un mot. Je voulais simplement me montrer polie, mais de toute évidence, il ne s'y attendait pas. Cependant, il finit par me sourire. Brièvement, certes, mais d'une façon plutôt douce. Voilà qui est rassurant !

Sa réaction est totalement différente quand je lui demande s'il peut m'indiquer ma route : il hoche d'abord la tête, puis une légère grimace apparaît sur son visage. J'ai l'impression qu'il a accepté à contre cœur. Qu'est-ce qui le chagrine tant ? Pense-t-il qu'il va perdre du temps en me guidant jusque là-bas ? Alors que je réfléchis ainsi, Axl murmure quelque chose à Beatless, puis la porte à son oreille. Curieux... Pense-t-il qu'elle va lui répondre ? Il ne se contenterait donc pas de lui parler, il converserait avec elle ? Ou il en aurait l'impression, en tout cas... Décidément, le lien entre lui et son pendentif m'échappe complètement.
Soudain, son expression se décompose, et le relatif calme qui l'habitait fait place à une émotion entre colère et incompréhension. Il tourne vivement la tête vers moi, plante ses yeux rougeoyants dans les miens, puis me demande d'un air effaré :

    - Tu ne comptes tout de même pas… dormir dehors ?!


Je me raidis, et à mon tour mes yeux s'écarquillent de surprise. Comment a-t-il pu découvrir ma situation ? Et de façon si soudaine ? Je ne pense pas qu'il ait tiré cette conclusion d'une quelconque observation. Il a l'air tellement surpris, tellement bouleversé, tellement sûr de lui en même temps. Il ne suppose rien : il sait. Inutile donc de lui mentir.
Mais je n'ai pas le temps d'articuler le moindre mot : voilà qu'il m'attrape le poignet, fermement mais sans me faire mal. Il ne veut pas que je m'esquive. Je ne peux décrocher mes yeux de son regard sanguinaire, devenu si déterminé en quelques secondes. D'une voix un peu brusque, il déclare qu'il est hors de question que je pourrisse dehors, avant d'ajouter que je vais venir avec lui. Et, sans me laisser le temps de réagir, il m'entraîne à sa suite dans la rue.

Pour la deuxième fois, je me retrouve emmenée par Axl à travers le labyrinthe de ruelles, obligée de trotter derrière lui. Il marche d'un pas décidé, rapide, et certains passants sont obligés de s'écarter pour qu'on ne les bouscule pas. Quelque uns nous dévisagent pendant une seconde, mais la plupart nous laisse passer sans plus de curiosité. Pourtant, nous ne devons pas passer inaperçu : un jeune homme dont la jambe émet un grincement métallique par moment, traînant une jeune fille à la chevelure rouge sang, c'est assez peu commun, non ?
Tandis que nous progressons, je me replonge dans mes réflexions : comment peut-il connaître aussi bien ma situation ? Je ne lui ai pourtant rien dit, je ne lui ai pas parlé de la véritable raison qui m'a poussée à venir dans cette zone de la ville, mais il semble savoir quels étaient mes plans pour ce soir. Et il ne l'a pas simplement deviné : il connaît la vérité. J'en suis sûre.

Il savait aussi que c'était moi qui avait récupéré son arme.

Oui, maintenant que j'y pense, c'est effectivement le même cas de figure : quand il m'a attrapé le bras dans la ruelle, il savait déjà que j'étais en possession de son pistolet. Il ne m'avait pas arrêtée par hasard. Mais encore une fois, comment est-ce possible ? Il n'était pas là quand je l'ai ramassé, alors par quel moyen a-t-il pu l'apprendre ?
Alors que je réfléchis frénétiquement, j'entends Axl adresser un ordre sec à Beatless, sans comprendre de quoi il s'agit. Je lève les yeux vers lui : quels autres secrets cache-t-il encore ?
Mais pour l'instant, j'ai une question plus urgente à lui poser.

« Où m'emmenez-vous ? »


Non pas que je sois effrayée, mais son changement de réaction me laisse perplexe, et j'aimerais effectivement savoir où il compte me conduire. Il a prétendu qu'il refusait que je passe la nuit dehors, mais dans ce cas, où veut-il me déposer ? Dans un orphelinat, si tant est qu'il y en ait un ? Dans une garnison militaire ? Chez une de ses connaissances ? Alors que nous empruntons une nouvelle ruelle, j'observe Axl, attendant une réponse.


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MessageSujet: Re: « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END]   « A word can topple gods but you, what can you do ? » [PV • Rubis] [END] EmptySam 13 Oct 2012 - 18:53


A word can topple gods but you, what can you do ?

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where these words could burn stars, raise up empires, and topple gods. »


Dans son élan de bienveillance, il avait totalement oublié certaines des règles fondamentales de l’être humain. Ô certes, il lui semblait qu’il faisait une bonne action, mais la jeune fille n’avait-elle pas droit d’en toucher deux mots ? Certes, elle se trouvait sans abri, seule, dépourvue d’une grande richesse lui permettant de vivre par elle-même, mais cela justifiait-il le fait qu’il se donnait le droit de l’emmener où bon lui semble ? N’étais-ce donc pas une sorte de kidnapping indirect ? A cette pensée, il ne put que ralentir quelque peu l’allure, jetant un regard en arrière. La fillette aux cheveux de feu, le suivait docilement, trottinant pour pouvoir rester dans son sillage. Et, à son grand étonnement, elle ne semblait pas en désaccord avec lui. Seul un air perplexe luisait sur son visage, le questionnant de par son simple regard empli de questions. Pour la seconde fois depuis leur rencontre, il s’octroyait le droit de lui attraper fermement le poignet et de l’emmener là où le portait ses deux jambes, sans aucune réflexion. Et même Beatless n’avait le droit de lui adresser une remarque.
Il se sentait atrocement méprisable.
Mais peu lui importait. Il préférait encore porter le fardeau du délit plutôt que ne rien faire et laisser cela lui peser sur la conscience. Il lui trouverait un refuge, au moins pour cette nuit.

Le pendentif, battant jusqu’alors son torse au rythme de ses pas, émit un léger soupir avant d’énoncer, à haute voix, qu’elle ferait comme bon lui semble. Oui, elle avait enfin daigné parler à haute et intelligible voix. Voilà qui semblait sortir de l’ordinaire. Mais ne vous en étonnez pas. Beatless se rendait toujours à l’évidence que, lorsqu’Alexander s’énervait, il ne servait à rien de faire la sourde oreille et se terrer dans un coin. Ses remontrances en seraient bien trop lourdes. Aussi préféra-t-elle lui obéir, docile, plutôt que de subir son mauvais caractère toute une soirée durant. Ce n’est qu'alors qu'une voix l’interpella, en arrière.
    - Où m’emmenez-vous ?

S’enquit soudainement la fillette. Axl s’arrêta, se retournant lentement vers la jeune fille. Ses yeux flamboyant fixèrent les siens, contemplant cet air donnant envie de lui répondre expressément. Ses pupilles laissaient entendre toutes les questions qu’elle pouvait bien se poser, notamment sur le lieu où il l’amenait, tout autant que sur l’existence de ce pendentif à qui il parlait. Oui, il y avait de quoi être perplexe. Pourtant, le jeune homme n’en semblait pas troublé, se contentant simplement de lâcher un soupir, levant les yeux vers un ciel s’éteignant. Bientôt, la nuit tomberait avec, en prévision, une belle averse.
    - Chez moi.

Finit-il par répondre, d’un ton neutre, direct. Et, sans attendre ni remontrances, ni révolte de la part de la jeune fille, il reprit son pas pressé rythmé par le tintement de sa prothèse métallique.


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