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Contexte
Il y a de cela très longtemps, dans les temps oubliés par la civilisation d'aujourd'hui, vivaient deux races ; les humains et les hybrides. Contrairement à ce que vous pensez et à ce que les scientifiques affirment, les hybrides ne sont pas leurs créatures. Seul les animorphes, créature animale humanoïde qui ne peut prendre forme humaine, le sont. La paix et l'harmonie régnaient en maîtres sur ces terres paisibles qui n'avaient jamais connus la guerre ni le désespoir. Toutefois, cette utopie n'empêcha pas la curiosité des scientifiques de s'accroître considérablement et malheureusement, ils ne s'attendaient pas à ce que leurs recherches prennent un tournant désastreux.

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 « God striket with the left hand, and stroaket with the right. » [PV • Rubis]

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MessageSujet: « God striket with the left hand, and stroaket with the right. » [PV • Rubis]   « God striket with the left hand, and stroaket with the right. » [PV • Rubis] EmptySam 13 Oct 2012 - 18:53


God striket with the left hand, and stroaket with the right.



Alexander Elster & Rubis

« Someone called you a liar, even if heartless words may hurt and instead, the world believes that you are, and charges you guilty with a crown of thorns ; I will devote myself only to you. »


Les nuages s’amoncelaient au dehors, ternissant la beauté du soleil couchant. Si bien que l’astre solaire se retrouvait presque invisible, assaillit de toute part par ces volutes grisâtres. Et, comme semblait le vouloir les prévisions, une goutte perla sur les pavés. Une goutte finalement suivie par ses jumelles, et ainsi une averse pris place au-dessus de la ville. Aussi les quartiers de Yakusoku se retrouvaient vides de tous passants, sombres comme les ténèbres de par la pluie et la tombée du soir.

Ses pas résonnaient à travers la cage d’escalier, tout comme le tintement incessant de sa prothèse métallique, créant ainsi une musique lassante, en refrain. Il ne pouvait que maudire, une fois encore, cette jambe métallique qui le soutenait de jour comme de nuit. Et bien qu’elle lui soit plus que nécessaire pour rester fonctionnel, il ne pouvait se résoudre à en faire une partie de son corps. A ses yeux cela n’était rien de plus qu’un corps étranger lui servant de soutien. Corps qui grinçait telle une vieille poulie usée, d’un bruit qu’il ne pouvait associer à sa routine. Il ne s’y fera jamais. Ainsi était-ce. Et, tandis qu’il grommelait en silence contre cette rancune passée, on pouvait percevoir le bruit, plus léger, de pas le suivant, entraînés dans son sillage.
Gravissant les dernières marches de l’interminable cage, ses rangers se posèrent sur le sol rude et froid du dernier palier. Ils se trouvaient au dernier étage d’un petit immeuble de ville. A bonne distances des commerces et rues passantes sans toutefois y être trop éloigné. Il s’agissait là d’un endroit idéal pour se repaître d’une journée fatigante.
D’une poche de sa veste il sortit une clef de taille moyenne, dorée. Il l’inséra dans la fente de la serrure, la tournant à trois reprise avant qu'un léger déclic ne se fasse entendre. Puis, ses doigts se posèrent sur la poignée, poussant la lourde porte. Cette dernière s’ouvrit sur une petite entrée donnant sur une partie d’une cuisine ouverte dans laquelle résidait un monticule de vaisselle. Sans prêter d’attention à ces détails futiles, Alexander pénétra à l’intérieur de l’appartement, tirant derrière lui une fillette à la longue chevelure rouge sanguinaire. Il referma la porte derrière elle, puis ses pas le guidèrent jusque dans le petit salon que bordait la cuisine, sans prendre la peine de retirer ses rangers. Déposant son veston trempé sur le petit divan, il fit signe à la jeune fille d’entrer avant de disparaître dans une autre pièce.
Et dire que, quelques minutes plus tôt, il avait découvert la situation de cette dite Rubis, apprenant d’un même tact qu'elle n’avait ni logement, ni famille. Mais elle c’était bien gardée de le dire à un inconnu aussi étrange que pouvait l’être Axl. Aussi ce dernier l’avait-il su par le biais de son pouvoir plutôt hors du commun, par cette poupée en bois pendant tristement à son cou et qui, par un hasard douteux, se trouvait douer de paroles et de raisons tant et si bien qu'elle s’en trouvait être omnisciente. Et ainsi il s’était vu lui donner refuge, osant l’abriter chez lui, ayant traversé la moitié du centre-ville sous une pluie torrentielle car, bien sûr, Beatless avait joué les enquiquineuse et s’était amusée à les faire tourner en rond par-ci, par là. Toujours est-il qu'ils étaient arrivés à bon port mais n’avait, malheureusement, pas pu échapper à une averse.

Axl revint alors dans le petit salon, portant autour de son cou une serviette noire telle les ténèbres. On pouvait constater qu'il s’était rapidement sécher le visage car il ne présentait plus aucune perle liquide. Quant-à-ses cheveux d’un blond terne, ils se trouvaient être en bataille après, sans doute, avoir subi une joyeuse rencontre avec cette même serviette. – Il avait apporté une autre serviette, similaire à celle qui s’était enroulée autour de sa nuque, et qu'il jeta impulsivement à la tête de la jeune fille, histoire quelle puisse – elle aussi – se sécher convenablement.

Alexander s’affala sur le divan, s’asseyant paisiblement tandis, qu’à nouveau, un léger tintement métallique se fit entendre. Ravalant une injure, il fit signe à la dite Rubis de venir s’asseoir. Elle ne devait pas être à son aise. Non seulement elle se trouvait en un lieu inconnu, en compagnie d’un étranger lui ayant seulement légué un surnom et se retrouvait à devoir passer la nuit chez lui car Monsieur en avait décidé ainsi. Oui, je puis comprendre qu’elle puisse se sentir gênée, inquiète. Mais Axl n’avait aucune mauvaise intention, bien au contraire. – D’ailleurs, cela ne lui ferait pas de mal d’aider son prochain. On ne peut pas dire que, jusqu’alors, il ait été d’un grand recourt à la société avec son statut de rebelle –
Un léger sourire vint s’étendre sur ses lèvres, tapotant légèrement le sommet du « crâne » de la poupée en bois. En effet, il adressait un sourire à la jeune fille. Et il le lui devait bien après l’avoir fait courir dans la moitié de la ville, la trainant de force dans son impulsion coléreuse, ayant eu à supporter ses jérémiades et ses disputes avec Beatless.
    - Viens, je vais t’aider à te sécher.

Lui dit-il d’un ton étonnement doux.
Si l’on passait outres les évènements de cette journée, de leurs situation vis-à-vis de l’un et l’autre, on aurait presque pu croire qu’il s’agissait d’un grand frère s’adressant à sa jeune sœur. Et ainsi Rubis s’était-elle retrouvée en compagnie d’Alexander et sa poupée omnisciente, contre son gré je suppose. Une nuit à passer dans cet appartement où cohabitait ces deux êtres plus étranges l’un que l’autre, il y avait de quoi se poser des questions et remettre en cause la raison de sa présence ~



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Dernière édition par Axl Elster le Lun 12 Nov 2012 - 16:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « God striket with the left hand, and stroaket with the right. » [PV • Rubis]   « God striket with the left hand, and stroaket with the right. » [PV • Rubis] EmptyJeu 18 Oct 2012 - 12:20





God striket with the left hand, and stroaket with the right

Rubis & Axl Elster





Alors que les ténèbres s'épaississent autour de nous, nos pas nous mènent un peu à l'écart du centre-ville, dans un petit quartier résidentiel tranquille. Axl, mon guide, m'entraîne à travers les rues, mon poignet dans sa main, puis me fait entrer dans un petit immeuble de trois étages, assez banal. Tandis que nous gravissons les escaliers en silence, au rythme du grincement de sa jambe métallique, mes pensées se mettent à vagabonder, essayant de comprendre comment j'ai pu me retrouver dans cette situation.
J'ai rencontré Axl aujourd'hui, au détour d'une ruelle, alors que j'avais ramassé son pistolet. Dans un premier temps, il souhaitait simplement le récupérer, puis nous avons commencé à discuter et, je ne sais toujours pas comment, il a découvert que je n'avais pas de toit et que je comptais dormir dehors cette nuit. Refusant apparemment ce fait, il m'a attrapée le poignet et conduite à travers Yakusoku jusqu'ici, chez lui.
Dans un premier temps, j'ai été interloquée en apprenant qu'il comptait m'héberger. Après tout, nous ne nous connaissons pas, et il ne me semblait pas du genre à vouloir s'occuper personnellement d'une « gamine », comme il m'appelait. Je pensais qu'il allait plutôt me confier à des personnes habituées à ce genre de situation, comme les employés d'un orphelinat. Au lieu de ça, il m'a contrainte à le suivre, sans me demander mon avis, à travers les rues de la ville, pendant qu'il adressait des reproches secs à Beatless, son pendentif.

Finalement, nous atteignons le dernier étage de l'immeuble, puis traversons le couloir jusqu'à la porte du dernier appartement. Axl sort une clé de sa poche et ouvre la porte, le tout sans me lâcher une seule fois le poignet.

Craint-il que je m'enfuis ?

Est-ce ce que je suis censée faire ? Ou dois-je le suivre chez lui ? Mon esprit est embrouillé, je n'arrive pas à réfléchir correctement. Il ne me libère qu'une fois que j'ai passé la porte, puis la referme derrière moi. Par réflexe, je retire mes chaussures et les pose dans un coin de la pièce, à l'écart du passage.

Quelle drôle de réaction, alors que je me trouve chez un parfait inconnu !

En me relevant, je constate qu'Axl est entré dans la pièce suivante, et me fait signe de le rejoindre. Ce que je fais, mais d'un pas un peu lent, ne sachant pas trop ce qui m'attend. Mon hôte se dirige alors vers une nouvelle pièce puis ferme la porte derrière lui, me laissant seule avec moi-même, plantée au milieu de son salon.
Mon regard balaie la pièce autour de moi, tandis que j'essaie de me convaincre que je vais passer la nuit ici.
Un étrange mélange d'émotions s'empare alors de moi. De l'inquiétude tout d'abord, à l'idée que je suis dans un lieu totalement inconnu, avec un homme que je ne connais pas plus, sans aucun moyen de retourner dans un endroit familier, car je ne suis jamais venu dans ce quartier. De l'incrédulité ensuite, je n'arrive toujours pas à comprendre comment j'ai pu en arriver là, moi qui suis d'habitude si distante avec tout le monde, qui me méfie de ceux que je ne connais pas.
Mais je dois bien avouer qu'en entendant la pluie crépiter contre la fenêtre, j'éprouve aussi un certain soulagement à savoir que, pour cette nuit au moins, je dormirais dans un endroit sec, chaud, à l'abri des vagabonds.
L'autre porte s'ouvre alors et Axl réapparaît, une serviette de bain autour du cou, une autre dans la main. Il me lance cette dernière, que je récupère sans difficulté. Il semble s'être séché le visage et les cheveux, et m'invite à en faire de même.

« Merci. »


Je me passe d'abord la serviette sur le visage, puis sur le cou et les bras. Je me sens déjà un peu mieux, mais ma longue chevelure, devenue lourde à cause de l'eau, pèse toujours sur mon dos et me met dans une situation inconfortable. Sans parler de mes vêtements qui me collent à la peau. Je frissonne légèrement.
Pendant ce temps, Axl s'est assis sur le divan et m'invite à faire de même. J'hésite un peu, mais finalement je me dirige vers lui et m'assoit à ses côtés, en prenant soin de ne pas mettre mes cheveux sur le canapé. En moi se disputent un sentiment de bien-être dégagé par la chaleur de l'habitation et le bonheur de pouvoir profiter de ce que je trouverai ici, et la gêne de laisser un inconnu gérer ma vie comme il l'a fait, même si ce n'est que pour un soir. J'ignore si je peux vraiment faire confiance à Axl, même si pour le moment il ne m'a pas donné de mauvaises impressions. Attend-t-il quelque chose de moi, ou bien veut-il seulement me rendre service, comme il le laisse entendre ?
Peut-être sent-il mon malaise, car il m'adresse alors un charmant sourire, avant de me proposer de m'aider à me sécher. Encore une fois, je suis partagée : j'hésite encore un peu à lui faire confiance, mais pourtant je serais bien heureuse s'il m'aidait à m'occuper de mes cheveux, dont je n'arriverais jamais à bout seule, ou au prix d'un gros effort.

« Oh, merci, c'est très... très... »


Sans prévenir, je ressens un terrible picotement dans le nez, et j'arrive à détourner mon visage et à l'enfouir dans mes mains juste avant de lâcher un éternuement bruyant, suivi par un deuxième, plus discret. Une fois la crise passée, je jette un coup d’œil à mon hôte.

« Pardon... »


Ma voix est plus faible que je ne l'aurais cru, ce qui rend mon excuse assez pitoyable. Je me remets à frissonner, un peu plus fort qu'avant cette fois, je n'arrive pas à me contrôler. Je pensais bien que le course prolongée sous la pluie allait m'affaiblir, mais l'idée de tomber malade ici, chez Axl, me révulse un peu. Il faudrait que je puisse me sécher complètement et me changer, mais je n'ai aucune envie de lui demander ça.

Que dois-je faire... ?
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MessageSujet: Re: « God striket with the left hand, and stroaket with the right. » [PV • Rubis]   « God striket with the left hand, and stroaket with the right. » [PV • Rubis] EmptyJeu 8 Nov 2012 - 11:52


God striket with the left hand, and stroaket with the right.

« Someone called you a liar, even if heartless words may hurt and instead, the world believes that you are, and charges you guilty with a crown of thorns ; I will devote myself only to you. »


Il avait tant vécu reclus de la société que tout contact avec l’extérieur lui semblait futile et superflu. Pourtant, la présence de Rubis ne l’affectait pas plus que cela, au contraire.
Il avait pour principe d’exclure l’être humain de ses relations, mais elle ne lui donnait pas l’impression d’être quelqu’un de mauvais. C’était même l’une des premières fois qu’il se focalisait plus sur la situation d’un étranger plutôt que sur sa petite personne. Peut-être était-il enfin parvenu à s’extirper de son égocentrisme, de cette bulle égoïste dans laquelle il se cloîtrait bien à son aise. Toujours est-il qu’elle ne l’importunait pas, tant et si bien qu’il s’était avéré être assez docile pour lui proposer de passer la nuit chez lui. Ni la saison, ni le temps au dehors, ne permettait de trouver un abri confortable, autre. Enfin soit, venir en aide à Rubis ne lui avait pas demandé beaucoup d’effort et cela lui semblait être plus que commun. – Quoique le commun n’existe pas réellement en ce bas monde -.

Assis confortablement, il faillit sursauter lorsqu’un éternuement déchira le silence. Axl grommela, sans doute avait-il été surpris de cette réaction si soudaine, faute à son esprit toujours sur le qui-vive. Là était la vie d’un rebelle, il lui fallait s’attendre à ce qu’un jour on vienne le déloger, être en alerte n’avait jamais été son fort et pourtant, il l’était toujours. – Il put remarquer le bref coup d’œil de la jeune fille, s’excusant d’une voix plus fluette que les fois précédente. Après quoi, il étudia un peu plus la situation. Aussi put-il déduire qu’elle avait dû prendre froid à n’avoir de logement, tant et si bien qu’elle frissonnait. La pièce, pourtant chauffée, avait peut-être causée un choc thermique à son organisme habitué à la rudeur de la saison.
Il lui adressa un regard sévère, prouvant son mécontentement à l’égard de sa situation. Une fillette de son âge confrontée à la rigueur des hivers, de la pluie battante, sans le sous, sans famille, lui semblait méprisable. Aussi choisit-il de l’aider, quitte à lui trouver un toit de lui-même dès le lendemain.
Et s’il avait été plus jeune ? S’il n’avait été qu’un gosse lorsque sa mère avait été froidement abattue, aurait-il survécu ? Peut-être. Et sans doute serait-il dans la même situation que Rubis, à vivre dans les ruelles sombres où il ne fait bon vivre. Son poing se serra à l’idée qu’aucune personne ne lui serait venue en aide, tout comme personne jusqu’alors ne l’avait fait avec Rubis.

Il se leva, se dirigeant vers le coin le plus sombre de la pièce. Là, un pan de mur avait été remplacé par une porte d’armoirie plus que banale qu’il ouvrit à l’aide d’une petite clef. Il y rangea son arme à feu – ce qu’il avait omis de faire jusqu’alors – et la referma d’un claquement sec, ne laissant le temps que d’apercevoir le contenu, rien de plus.
Après quoi, il avait à nouveau disparue dans une pièce sans crier gare. Il resurgit quelques minutes plus tard avec, dans une main une couverture, dans l'autre un sweat ample. Il tendit ce dernier à la jeune fille avec un léger sourire.
    - Je suppose que tu vas en avoir besoin.

Callant la couverture sous son bras, il pointa du doigt la porte, solitaire, sur sa droite.
    - Je te laisse la chambre, je me contenterais du divan.

Il alla même jusqu'à lui donner une petite clef grise qui n'était autre que la clef de la chambre. Ainsi, si elle voulait s'enfermer, il n'irait pas la déranger. Peut-être aurait-elle plus confiance en étant certaine d'être seule. - Il essayait de se mettre à sa place, afin de savoir ce qu'elle pouvait ressentir ou ce qui lui manquerait. Il dû se rendre à l'évidence : il n'en avait aucune idée. Aussi finit-il par s'asseoir sur le divan, posant la couverture à côté de lui, laissant Rubis à ses actes.
    - En ce qui concerne ton logement, on en reparlera demain.

Dit-il simplement avant de s'allonger sur le sofa, cloître ses paupières, cachant ainsi son regard rougeâtre.
Beatless n'avait rien a redire à la situation, elle la contemplait simplement, restant muette. Parfois, Axl se surprenait à penser qu'elle pourrait lui être utile dans ce type de situation. Mais il revenait bien vite à la réalité ; Beatless ne l'aidait pratiquement jamais, sauf cas de force majeur. Et, pour une fois, elle ne le contredisait pas, se contentant d’approuver à l'écart, heureuse de ne pas être au coeur du problème.


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HRP : Désolée du temps de réponse, et de la qualité.. si ce n'est vraiment pas assez inspirant, n'hésite pas à me le dire. Je me rattraperai au prochain post :3
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MessageSujet: Re: « God striket with the left hand, and stroaket with the right. » [PV • Rubis]   « God striket with the left hand, and stroaket with the right. » [PV • Rubis] EmptySam 10 Nov 2012 - 17:53





God striket with the left hand, and stroaket with the right

Rubis & Axl Elster





Je remarque qu'Axl a le regard posé sur moi -un regard dur et froid- tandis qu'il serre les poings, il semble contrarié.

Est-ce mon éternuement qui le met dans cet état ? Peut-être est-il habitué à vivre au calme chez lui, dans le silence, et que ma présence perturbe ses habitudes ?

Je me sens un peu coupable, mais ne sais pas trop quoi faire pour arranger la situation. Quant à lui, il ne cherche pas à m'expliquer ce qui le traquasse. Je continue donc à le regarder sans dire un mot.
Il se lève soudain et se dirige vers un coin sombre de la pièce, puis ouvre un placard que je n'avais pas remarqué jusque là. Il y range son pistolet -dont j'avais presque oublié l'existence- puis referme rapidement la porte. Sans doute ne souhaite-il pas que je sache ce qu'il y range. Ce ne sont pas mes affaires après tout, et de toute façon ça ne m'intéresse pas.
Il repart ensuite dans une autre pièce pour quelques minutes, puis réapparaît avec un pull et une couverture. Il me donne le vêtement en souriant, me disant qu'il suppose que j'en aurais besoin. Je le lui prends en essayant de lui rendre son sourire, trop heureuse d'avoir quelque chose de sec à me mettre. Il me désigne ensuite une autre porte, m'indiquant que je pourrais utiliser la chambre pour cette nuit. J'hésite un peu, mais il me glisse une petite clé dans la main et s'assoit directement sur le canapé, de sorte que je n'ai pas vraiment le choix : il semble avoir pris sa décision, et ne reviendra pas là-dessus.
Alors que je me lève, m'apprêtant à rejoindre la chambre, Axl me dit que nous reparlerons de mon logement demain. Je lui lance un regard interrogateur.

Que veut-il dire par là ? De quoi voudrait-il bien me parler ?

Mais, en le voyant s'allonger, je me dis que ce n'est pas le bon moment pour le questionner. Je me contente donc de le saluer poliment.

« Très bien, alors je vais vous laisser. À demain. »


J'essaie vaguement de sourire, puis me dirige vers la chambre, mes affaires dans les bras. En entrant, mon premier réflexe est de refermer la porte derrière moi -à clé. Je m'y adosse ensuite et observe la pièce où je vais passer la nuit. Comme le reste de l'appartement, la chambre est meublée simplement, sans beaucoup de décoration. Il n'y a guère plus qu'un lit double en terme de meuble. En revanche, la pièce dispose d'une grande fenêtre donnant sur la rue en contre-bas. Je trouve cela bizarrement rassurant.
La seule vue des draps et des oreillers me donnent terriblement envie de me glisser dans le lit, et je sens alors combien je suis fatiguée. La perspective de dormir confortablement l'emportant sur ma réticence coutumière, je retire mes vêtements, encore humides et glacés, et me sèche entièrement le corps avant d'enfiler le sweat. Évidement trop grand pour moi, il m'arrive au niveau des genoux et me fait une sorte de tunique. Le contact du tissu doux et sec sur ma peau me procure un bien-être inespéré.
Après avoir étendu mes vêtements comme je peux, je me glisse sous les draps du lit, la tête tournée vers la porte.

Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas dormi dans un vrai lit !

J'essaie de lutter contre le sommeil, profitant de ce bonheur simple qui ne risque pas de se reproduire avant un moment. Mais, roulée en boule sous la couverture et la tête appuyée contre un oreiller moelleux, je ne parviens pas à résister bien longtemps, je sens déjà mes paupières se fermer. Je finis par sombrer dans un sommeil profond et paisible.

***

Tu viens me trouver, recroquevillée dans les ténèbres, amenant avec toi la lumière et la chaleur qui me faisaient défaut.
Tu me tires de ma torpeur, en souriant, et ton sourire rayonnant déchire les sombres abysses de mon cœur.
Tu me parles d'une voix claire et douce, tu me dis qu'ils sont partis, qu'ils ne me feront plus de mal.
Tu prends délicatement mon visage dans tes mains, me caresses les cheveux, me parles encore.
Tu me regardes tendrement, de tes yeux verts et rieurs, et ton regard me calme.
Tu me serres contre toi, m'embrasses, me berces, me parles toujours.
Tu me dis combien tu m'aimes et que tu m'aimeras toujours.
Je te dis à quel point tu me manques.
Et tu souris toujours...

***

Petit à petit, j'émerge du sommeil. Peu à peu, j'ouvre les yeux. La lumière du soleil a envahi la chambre, chassant les ombres, me chauffant délicatement le visage. Ce matin, pour la première fois depuis longtemps, je me sens reposée, apaisée, tranquille. Ni mon réveil tardif ni ma présence dans un lieu inconnu ne parviennent à me sortir de ma bulle.
Lentement, je me redresse, m'étire, profite simplement du moment présent. Je sais que j'ai fait un rêve merveilleux cette nuit, mais déjà les détails m'échappent. Seul me reste ce sentiment de calme absolu.
Je me lève doucement, retire le sweat puis enfile mes propres vêtements, qui ont parfaitement séché pendant la nuit. Je refais ensuite le lit du mieux possible, voulant remettre la chambre dans le même état que dans lequel je l'ai trouvée. Je plie ensuite la serviette, le pull, puis me dirige vers la porte.
Je tourne lentement la clé dans la serrure, puis ouvre doucement la porte. Mon hôte dort-il toujours ? Si c'est le cas, essayons de ne pas le réveiller trop brutalement...



HRP : Mais non mais non, ne t'en fais pas, c'est nickel ^^
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MessageSujet: Re: « God striket with the left hand, and stroaket with the right. » [PV • Rubis]   « God striket with the left hand, and stroaket with the right. » [PV • Rubis] EmptyDim 11 Nov 2012 - 6:09


God striket with the left hand, and stroaket with the right.

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Lorsqu’elle lui annonça qu’elle allait le laisser, il lui fit un petit signe de la main, ce qui devait se traduire par « a demain ». Rubis disparue derrière la porte, il eut à peine le temps de la réaliser qu’il s’était déjà assoupit.

Alexander n’ayant jamais été du type « lève-tôt », ce ne fut pas une grande surprise que de le voir, une fois encore, roupiller paisiblement sur le sofa et ce, quand bien même une forte luminosité baignait la pièce dénudée de rideaux. Toujours était-il qu’il ne perçu pas le léger grincement que proférait toujours la porte de la chambre lorsqu’on l’ouvrait. Aussi, ce ne fut ni l’horaire tardive, ni la présence de Rubis qui l’éveilla. Ô non, ce fut tout autre chose, futile et si commun qu’on en oublierait presque l’existence : un cauchemar, ou plutôt tourment obsessionnel dans son cas.
Aller savoir pourquoi, depuis des années déjà, il faisait sans cesse ce même et stupide rêve douloureux où il revivait, dans les moindres détails, le joug du démon lui ayant détraqué autant l’esprit que le corps. Si bien qu’il pouvait presque ressentir la douleur qui l’avait étreint lors de cette scène macabre où il avait perdu une partie de son corps. Et, comme tous les matins depuis fort longtemps, il s’éveilla en sursaut, poussant une gueulante digne d’un fou piégé dans un asile. Ses yeux s’ouvrirent subitement dévoilant deux iris écarlates. Constatant qu’il était bel et bien chez lui, dans son appartement, il tenta de se calmer, reprenant son souffle. Qui sait combien la lumière du jour peut-être dévastatrice… Peinant à garder les yeux constamment ouverts, il fut contraint de les frotter rudement, encore endoloris par la vive lumière de la matinée. Puis, garda son visage enfoui dans ses à maugréer qu’il en avait assez de ce foutu rêve, qu’il aimerait pouvoir tourner la page. Et visiblement, cela semblait plus facile à dire qu’à faire.
    - Encore ? s’étonna Beatless – qui en réalité n’en était absolument pas surprise – Change de disque enfin.. t’es pas encore un vieux crouton au point de ressasser sans cesse les mêmes choses !

Il semblerait que Beat eu envie d’égayer un peu l’ambiance maussade qu’il y avait toujours à son éveil. Mais, au regard noir que lui lança Axl, on put rapidement remarquer qu’elle avait, une fois encore, parler trop vite. Alors, a moins de connaître un médecin faramineux spécialisé dans le domaine des « tourments massif ou obsession d’un évènement » ou encore un extracteur de rêve sortit tout droit d’Inception.. il était condamné à subir ce rêve encore quelques temps.
Quel idiot aussi d’avoir joué aux héros, montant sur ses grands chevaux défiant l’indéniable. Finalement, n’avait-il pas récolté ce qu’il avait semé ?

Toujours est-il que lorsqu’il se tourna vers Rubis, ouvrant deux grandes mirettes – constatant enfin sa présence – à demi-éveillé et enchevêtré dans sa couverture, il sentit un gêne conséquent et la première chose lui venant à l’esprit n’était autre qu’un phrase stupide qui n’avancerait en rien la situation.
    - Et merde…

Lâcha-t-il sans s’en rendre compte.
Se dégageant du sofa, un air maussade tirant les traits de son visage, il se leva, s’étirant rapidement avant de se diriger en face, vers la petite cuisinière. La cuisine était des plus modestes, ne contenant que l’essentiel pour vivre. Une portion de vaisselle sale trainait à côté de l’évier sans pour autant que cela affecte le jeune homme. Il était bénin de constater que cette appartement n’était pas un lieu de vie à proprement parler. Il s’agissait seulement de pièces utiles qui lui servaient à subvenir à ses besoins, il n’avait pas besoin de prendre plus que nécessaire. Après tout, s’il avait voulu une grande maison pleine de mobilier inutile, il lui restait encore son ancienne demeure. Mais, bien sûr, il n’avait pas l’intention d’y retourner de son propre gré, hors force majeur.
    - Petit dèj, ça te tente ?

Lâcha-t-il entre deux bâillements tandis qu’il déposait sur la table du salon de quoi déjeuner convenablement. Et, avant même qu’elle n’ait fournie une réponse, il s’était déjà assis sur l’une des chaises, ayant déposé la poupée de bois au coin de la table, prenant dans ses mains une tasse empli d’un liquide brunâtre à la forte odeur de café.
Ses deux iris s'étaient plantées sur la jeune fille. Il la dardait du regard sans aucune raison particulière. Peut-être attendait-il seulement un mot de sa part - chose étrange alors qu'il l'avait à demi ignorer jusqu'alors. Mais après tout, on ne pouvait pas considérer Axl comme étant quelqu'un de banal, aussi n'étais-ce pas si surprenant qu'il face des choses inhabituelles ou dénudés de sens.

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MessageSujet: Re: « God striket with the left hand, and stroaket with the right. » [PV • Rubis]   « God striket with the left hand, and stroaket with the right. » [PV • Rubis] EmptySam 17 Nov 2012 - 11:11





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Un coup d’œil par l’entrebâillement de la porte m'apprend qu'Axl est toujours endormi sur le canapé, d'un sommeil profond en apparence. J'essaie donc de rentrer dans la pièce en faisant le moins de bruit possible, et le grincement de la porte me fait grimacer.
En revanche, le hurlement que pousse soudainement Axl me fait si peur que je lâche les objets que j'avais apporté avec moi. Je me plaque contre le mur, craignant la suite. Le jeune homme essaie de reprendre son souffle, comme s'il venait de courir un marathon, puis se frotte les yeux, avant d'enfouir son visage dans ses mains en marmonnant.
Pétrifiée, je n'ose pas faire le moindre bruit. Il ne semble pas avoir remarqué ma présence, mais quelle sera sa réaction quand ce sera le cas ? J'essaie tant bien que mal de retourner dans la chambre, mais mon hôte tourne alors son regard vers moi. Je m'immobilise aussitôt. Hébété, il écarquille les yeux, se demandant peut être ce que je fais là, mais sa seule réaction verbale est un juron lâché sans destinataire particulier. Il se libère ensuite de sa couverture puis se dirige vers la cuisine, sans m'accorder un mot. Profitant de l'occasion, je ramasse rapidement les affaires au sol et les pose sur le canapé, le laissant vaquer à ses occupations. Il a sans doute été gêné que je le surprenne ainsi, je ne tiens donc pas à le mettre à nouveau dans l'embarras.
Alors que je me demandais quelle attitude adopter, Axl me propose de prendre un petit déjeuner. En me retournant, je constate qu'il a déjà commencer à déposer le nécessaire sur la table et s'est même installé, un bol de café à la main. Malgré mon léger étonnement, mon estomac creux ne me fait pas hésiter une seconde.

« Oui, volontiers. »


M'attablant en face d'Axl, je commence à balayer la table du regard, piochant ici et là ce qui me fait le plus envie. Mais à vrai dire, tout me fait envie. Ces dernières semaines, mes petits déjeuners se résumaient à un morceau de pain volé aux aurores à un boulanger insouciant, alors pouvoir choisir quoi manger ou boire, sans crainte de se faire attraper par le boulanger en question ou un soldat... L'appétit venant en mangeant, je me retrouve bientôt à engloutir tout ce qui me tombe sous la main.
Ce n'est qu'au bon d'un certain temps que je remarque qu'Axl me fixe, par dessus son bol. Bien qu'il n'aie pas l'air réprobateur, son regard me met un peu mal à l'aise. Je me redresse et je repose mon verre, un peu gênée. Nous n'avons encore rien dit depuis le début du repas, chacun enfermé dans sa bulle de silence, moi trop occupée à me nourrir, lui à me dévisager. Me sentant idiote, j'essaie de lancer la conversation.

« J'ai réfléchi à ce qui s'est passé et vous... vous avez fait beaucoup pour moi. Je veux dire... vous m'avez accueillie chez vous cette nuit, et aujourd'hui vous m'offrez ce repas... Comment est-ce que je... pourrais vous remercier ? »


Ma voix manque d'assurance, ses yeux rouges me déstabilisant un peu. Cependant, ma demande est sincère, et c'est pourquoi j'attends sa réponse, abandonnant la nourriture devant moi pour me concentrer sur lui.
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MessageSujet: Re: « God striket with the left hand, and stroaket with the right. » [PV • Rubis]   « God striket with the left hand, and stroaket with the right. » [PV • Rubis] EmptyDim 18 Nov 2012 - 16:37


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Ignorant la réponse affirmative de la jeune fille, Alexander se contenta de siroter le liquide brunâtre versé dans sa tasse. Il ne tarda pas à cesser cette activité pour fixer Rubis et ce, sans raison particulière. Sans doute ressassait-il les évènements de la veille ou bien mettait-il ses idées au clair. Toujours est-il que son regard ardent n’échappa pas à cette dernière, qui sembla quelque peu gênée qu’on la fixe ainsi. Aussi finit-elle par poser son verre sur la table, immobile.
Jusqu’alors, elle n’avait fait qu’engloutir le moindre élément mangeable lui tombant sous la main, peut-être pensait-elle qu’il la fixait ainsi à cause de son attitude. Bien qu’en réalité, cela n’ait aucun rapport. Je vous avouerais même que cela ne déplaisait pas à Axl de voir la jeune fille se repaître ainsi, il en était même plutôt heureux. Pour une fois, il lui sembla avoir été utile à quelqu’un. Et Rubis était même la première personne avec qui il n’avait pas envie de couper les ponts. Ordinairement, ses relations avec autrui se trouvaient être répétitives, superflues, sans intérêt. Sa seule distraction jusqu’alors n’étant que de prédominer autrui, il s’avérait inédit que de le voir donner asile à une plébéienne et ce, de sa propre volonté.
Il y avait, parfois, des raisonnements illogiques chez Alexander tant et si bien qu’il s’en trouvait presque lunatique de par son imprévisibilité. Aussi n’avait-il jamais aucun lien décent ; il s’avérait être considérer comme fou aux yeux des autres. Certes il ne supportait personne, en quoi cela faisait-il de lui un fou ?
Enfin soit, la chose la plus étrange était qu’il supportait très bien la présence de Rubis. Elle ne l’importunait pas, au contraire. Je ne sais comment l’expliquer, mais il lui semblait naturel que de s’occuper d’elle. – Aussi l’écouta-t-il attentivement lorsqu’elle sortit de son mutisme, sans pour autant décroché son regard.
    - J’ai réfléchi à ce qui s’est passé et vous… vous avez fait beaucoup pour moi. Je veux dire… vous m’avez accueillie chez vous cette nuit, et aujourd’hui vous m’offrez ce repas… Comment est-ce que je… pourrais vous remercier ?

Demanda-t-elle d’une voix manquant d’assurance.
Posant un coude sur la surface plane de la table, il appuya son menton au creux de sa main, dévisageant la jeune fille comme si elle venait de parler dans une langue étrangère. A vrai dire, il n’avait pas réellement réfléchit à ses actes. Il agissait presque toujours sur le tact, sans prendre les sentiments des autres en conséquence. Il est vrai qu’il lui avait un peu forcé la main pour l’accueillir chez lui, mais la voilà désormais redevable, à l’entendre. Et, étant donné qu’elle était la seule personne – excepté Beatless – à lui avoir témoigné gratitude et présence, il ne savait comme réagir.
    - Tu n’as pas à me remercier. Je suppose que tu aurais fait pareil à ma place, n’est-ce pas ?

Finit-il par avouer après un soupir dédaigneux. Il supposait ainsi qu’il existait d’autres personnes en ce bas monde capable d’accueillir quelqu’un comme il l’avait fait. Quoique, peut-être le faisaient-ils plus aimablement sans doute mais, à entendre Rubis, on croirait presque que cette ville étrange ne portait que des personnes indifférentes aux sorts d’autrui. Et quand bien même Axl se trouvait être un personnage dédaigneux et belliqueux, il n’en restait pas indifférent. Il trouvait même logique que de venir en aide à quelqu’un tel que Rubis.
A moins que cette logique lui soit unique…
    - Hm… Je suis désolé pour tout à l’heure… Je ne voulais pas t’effrayer… J’ai souvent un sommeil assez agité..

Avoua-t-il, quelque peu gêné. S’étant rarement fait surprendre au réveil, il n’avait pas l’habitude de cette situation embarrassante. Il se surprit même à supposer de la réaction de la jeune fille.
    - Toujours tu veux dire !

Railla Beatless qui, depuis quelques temps déjà, devait supporter ses hurlements matinaux.
Mais, pour une fois, Axl ne riposta pas, il se contenta de dévisager la poupée de bois posée en coin de table qui venait bel et bien de se démasquer de par son propre gré. Décidemment, il ne comprendra jamais le caractère de cette entité spirituelle voué à lui pourrir la vie.
Souhaitant se lever afin de débarrasser la table de ses affaires, – et de Beatless, par la même occasion – il commença à se lever... Et fut contraint de se rasseoir sur-le-champ. La raison de ce geste n’était autre qu’une vive douleur au niveau de la jonction entre sa chair et les câbles métalliques de sa jambe gauche. Certes, cela se produisait régulièrement ces derniers temps, mais cela ne manquant pas de froisser son hôte, n’ayant toujours pas inclue cette partie comme étant son corps.
    - Maudite prothèse...

Rechigna-t-il tandis qu’il titubait jusqu’au canapé où il s’assit avant de dévisager à nouveau Rubis. Entre Beatless et Axl, elle devait avoir du mal à suivre les évènements ~


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MessageSujet: Re: « God striket with the left hand, and stroaket with the right. » [PV • Rubis]   « God striket with the left hand, and stroaket with the right. » [PV • Rubis] EmptyMer 21 Nov 2012 - 15:29





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Ma question semble troubler mon hôte. Il me fixe avec un air étrange, le menton dans la main, comme si j'avais dit quelque chose d'insensé -ou de stupide. Je le laisse me dévisager, attendant sa réponse sans rien ajouter. Il me répond finalement dans un soupir que je n'ai pas à le remercier, qu'il suppose que j'aurai fait la même chose à sa place. Je ne peux m'empêcher de sourire tristement. Depuis que je suis contrainte de vivre dans la rue, personne ne m'a accordé son aide, mise à part Axl.

Quel genre de personne serais-je si je n'essayais pas de remercier le seul être qui m'ait aidé jusqu'à maintenant ?

« Oui sans doute, mais beaucoup de gens ne pensent pas comme vous. »


Axl reprend la conversation, présentant ses excuses pour m'avoir effrayée et ajoutant qu'il a un sommeil assez agité. Il semble assez mal à l'aise, je suppose qu'il n'a pas l'habitude de ce genre de situation. J'allais lui dire que tout ça n'est pas grave quand j'entends un petite voix, féminine, venant de la table. En tournant les yeux vers la source du bruit, je tombe sur... Beatless ?!

Est-ce que j'ai rêvé ? Est-ce que Beatless a vraiment... parlé ?!

Muette, je fixe le bijou, que je n'avais pas remarqué jusqu'à présent, attendant quelque chose. Peut être que je voudrais qu'elle se remette à parler, pour être sûre que je n'ai pas rêvé. Ou alors je préférerais qu'elle ne dise rien, que tout ça ne soit que le fruit de mon imagination, parce que les pendentifs ne sont pas censés parler, n'est-ce pas ?
Me rappelant soudain son existence, je me tourne vers Axl et constate alors qu'il regarde lui aussi Beatless, d'un air légèrement perplexe mais pas aussi surpris ou choqué que moi. Ainsi donc, je n'aurai pas rêvé...

« Est-ce que... Beatless vient de parler ? »


Je me sens instantanément idiote en posant cette question, mais je n'ai pas pu m'en empêcher. Je ne sais plus quoi penser. D'autant que ça change beaucoup l'impression que j'avais à propos d'Axl. Il m'avait semblé étrange qu'il donne un nom à son pendentif et qu'il lui parle, mais dans la mesure où elle lui répond, ça semble moins étrange... non ?
Absorbée par mes pensées, je sursaute légèrement quand Axl se rassoit brutalement sur sa chaise. Je n'avais même pas remarqué qu'il avait commencé à se lever. Mon regard se pose alors sur lui, le suit tandis qu'il se dirige en boitant vers le canapé. Apparemment, son problème vient d'une prothèse...

C'est donc ça qui faisait ces bruits métalliques quand il marchait...

Je l'observe pendant quelques secondes, ne sachant pas trop quoi faire. La prothèse semble lui prendre une bonne partie de la jambe, il a donc dû subir un accident important pour être obligé de porter ça. Il serait sans doute préférable de ne pas poser de questions sur son origine. Ne voulant pas non plus faire durer le silence trop longtemps, j'ose quand même une petite question.

« Elle vous gêne souvent ? Je veux dire, est-ce que vous avez souvent mal comme ça ? »

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MessageSujet: Re: « God striket with the left hand, and stroaket with the right. » [PV • Rubis]   « God striket with the left hand, and stroaket with the right. » [PV • Rubis] EmptyMar 4 Déc 2012 - 17:17


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Pantin de chair et d’os que l’on menait à la baguette, marionnette désarticulée, incapable de se débattre, tout juste bonne à penser, à endurer, à attendre un temps qui ne viendrait jamais, il s’éveilla, émergeant d’un sommeil auquel un lointain cap avait été fixé. Tout autour de lui n’était qu’un désordre mixte, plongeant une pièce dénudé de voile fléchir entre pénombre et clarté. Un doux halo lumineux irradiait son corps encore mal éveillé tandis que ses prunelles, tel des chandelles éteintes, se voyaient meurtris face à cet assaut matinal d’une lumière excessivement vive, émergeant d’un songe excessivement sombre. Nul n’était plus dévastateur que cette lumière purgative.
Du moins, c’est ce que tu pensas.
A tort.

Devant lui, à quelques mètres à peine, se dressait une fine silhouette, le visage enveloppée d’une nébuleuse chevelure incandescente, écarlate. Son visage reflétait son incompréhension, vide de sens face à cette scène si commune. Sauf pour lui.
Plus un bruit ne fut produit, ni dans la multitude, ni dans sa tête. Rien. Le vide. Sa boîte crânienne n'était plus qu'un trou béant où la noirceur s'engouffrait en grande hâte.
Tu n’auras rien pu faire.
Et il ne put rien faire.


Déjeuner. Une odeur appétissante lui pris soudainement les narines. Il avait eu comme un vide, l’espace d’un instant, engloutissant le support matériel pour le désagrégé un peu plus loin, à l’intérieur de ses neurones foutus, bon à jeter. Un coup de balai s’imposait pour virer cet affreux monticule de poussière englobant son esprit.
Son regard se porta vers une ligne d’horizon inexistante, à une hauteur semblable à celle du visage de la fillette qui le dévisageait avec béatitude. Deux iris ronds tel un merlan le fixait avec incompréhension. Perplexe, il mit un certain temps pour comprendre cette réaction.
Oh, oui. Tu t’en souviens désormais.
Beatless avait parlé.

Rubis ne put, alors, s’empêcher de remettre cette évidence en cause, ne voulant croire à son existence. Mais une cruelle vérité s’affichait en lettres majuscules devant le regard solitaire du jeune homme.
Ton ouïe ne te trompe pas.
Lentement, ses prunelles d’un rouge vif se déplacèrent au coin de son regard, appréciant le contact avec la paroi la plus proche de la glande lacrymale. Nul doute sur le fait qu’il visait patiemment sa cible du coin de l’œil, prêt à lui faire cracher ses glaires dès qu’il en aurait l’occasion. Tel un fauve, il dardait sa proie du regard, attendant avec grand calme, tel le prédateur accomplit qu’il était. Beatless n’avait qu’à bien se tenir. Et, pour prouver à cette petite entité criarde et de mauvais goût son intention désagréable, un léger rictus se forma aux coins de ses lèvres, déformant un peu plus son visage.
Mais, alors que les tambourins s’en donnaient à cœur joie dans l’arrière salle, il vint cesser cette attente prolongée ridiculement ennuyeuse, sauvant la mise de sa camarade d’infortune trônant fébrilement sur un coin de la table.
    - Ne te l’avais-je pas dit ? Beat- n’est pas une chimère, elle est ma compagne d’infortune quand bien même je ne souhaite pas sa présence. Je suis certain que tu me trouvais étrange, à m’exprimer à une poupée en bois. Et maintenant, ais-je toujours l’air aussi timbré ? Te parais-je encore fou ou suis-je, soudainement, devenu une personne plus censée ?

Ses mots étaient cruels, ils ne visaient qu’à embourber la jeune fille dans un océan confus et de regrets. Oh oui, il en prenait conscience désormais, il n’était que rien d’autre qu’une source problématique pliée entre le désir de vengeance et un caractère froid et mauvais. S’il n’avait jamais été sociable c’était aussi qu’il n’en avait jamais eu l’intention. Pourtant, ces propres mots le faisaient réfléchir.
Il était un monstre.
Voué à la solitude,
A mourir.

Son corps s’affala sur le sofa avec un cliquetis épouvantable. Ses doigts compressèrent sa paume. Il n’avait qu’une envie : réduire en miette cette foutue jambe de métal. Mais il ne pouvait se le permettre.
Étouffant un juron, il releva le bas de son pantalon, laissant à découvert cette prothèse conçu à ses dimensions. Il ne s’agissait ni plus ni moins que de bouts de métaux engrenés les uns dans les autres, cachant des câbles électriques lui servant de nerfs. Quand-à la forme, elle était tout ce qu’il y a de plus humains. Loin d’être comparable à une jambe bois, son attirail était bien plus complexe, tant et si bien que le dessiner s'avérerait rigoureux et long.
Et dire que leurs putains de trucs technologiques n’étaient que de la camelote. Non, ce n’était pas ça. Leurs putains de trucs technologiques l’emmerdaient. Vraiment.

Une petite voix fluette vint le sortir de sa frustration désespérante, lui demandant si elle le gênait souvent, s’il avait souvent mal ainsi.
Deux iris rougeâtres se pointèrent en direction de la fillette.
Il n’y avait aucun doute,
Tu seras insensible, une fois de plus.
Et il fut insensible.
    - Est-ce que cela te dégoute ? Te répugne ? Tel est mon cas. Je hais cette chose, cette foutue chose étant, soit disant, une technologie de pointe, à notre époque. Mais j’en ai rien à branler de leur charabia scientifique, je ne peux pas. Je ne pourrais jamais me résoudre à en faire une partie de mon corps.
    Tu sais, je ne cesse de rêver. Rêver d’un passé meilleur ou ma vie s’éteignait avec cette jambe. Et crois-moi, mourir me serais plus agréable.

Tu ne vis que par la souffrance.
    - Advienne que pourra, je refuse de mourir entre les mains d’un être aussi pitoyable.
    Rubis, c’est bien cela ? Ne lui en veux pas, il est atroce lorsqu’il se remémore certains évènements. Je suis sûre qu’au fond, il ne veut que ton bien.

Ce fut bel et bien les paroles de Beatless. Poupée de bois, marionnette immobile, elle se trouvait être la plus digne de parole dans cette pièce, capable de vouloir rassurer quelqu’un alors qu’un autre s’avérait broyer du noir. Un noir d’ébène. Un charbon pur.
Le passé, il n’y a rien de pire…

Alexander ferma ses paupières, son visage enfoui sous ses mains. Il n’était plus rien. Rien. Un vide constant. Et dire qu’il s’était auto-proclamé sauveur. Désormais, il n’était plus qu’un pantin articulé pendant lamentablement au bout de sa corde. Il n’y avait plus personne pour tenir les ficelles. Le spectacle était finit depuis des lustres.
    - Tu peux partir si tu veux. Reste, si le cœur t’en dit. Qu’importe ce que tu décides, je reste garant à t’héberger.

Lui dit-il d’un ton maussade. Il ne savait que faire.
Il ne fit rien.
    - Excuse-moi...

Finit-il par avouer tandis qu’une larme perlait le long de sa joue.
Il était pitoyable, il se sentait pitoyable. Il se surprit à rêver d’être un fantôme et de disparaître à travers les lattes du plancher, tel une ombre.
Il s'écrasa un peu plus au fond du divan, le visage toujours enfoui entre ses mains.
Il ne voulait pas qu'elle le voit ainsi. Mais c'était trop tard.
Que faire pour son pardon ?
Disparaître ?


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HRP : je m'excuse vraiment pour ce retard - Je t'avoue que mon post me parait assez sombre [j'ai du boire un truc pas net avant d'écrire ce truc ma parole ! ._.] - Enfin, si jamais ça ne te convient pas, n'hésites pas à me le dire, je rectifierais. ^^
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MessageSujet: Re: « God striket with the left hand, and stroaket with the right. » [PV • Rubis]   « God striket with the left hand, and stroaket with the right. » [PV • Rubis] EmptyDim 16 Déc 2012 - 16:47





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Quelque chose a changé.

Quand Axl lève les yeux vers moi, je sens qu'il s'est passé quelque chose en lui. Son regard a changé. Son visage s'est refermé. Ses yeux sont devenus froids, si froids ! Et le rictus qu'il affiche me glace le sang. Pendant quelques instants, il semblait être ailleurs, perdu dans ses pensées. J'ignore où l'ont mené ses rêveries, mais il ne m'a jamais paru plus effrayant que maintenant.
Et ce ne sont pas ses paroles qui vont me rassurer. En me dardant de son regard glacial, il me rappelle que Beatless n'est pas seulement un pendentif, mais sa « compagne d'infortune ». Il ajoute qu'il est certain que je devais le trouver timbré, à parler avec une poupée. A-t-il encore l'air d'un fou à mes yeux ?
Ses paroles me pétrifient, me cloue le bec pendant un moment. Je trouvais effectivement son comportement bizarre quand je l'ai rencontré, car je ne comprenais pas pourquoi il parlait à son pendentif, pourquoi est-ce qu'il lui avait donné un nom... Après tout, ce n'est pas une pratique courante, n'est-ce pas ? Mais je sais aujourd'hui que Beatless n'est pas un pendentif quelconque, ce qui modifie tout ce que je pensais de lui. Reste à lui expliquer ceci de façon calme, sans l'énerver encore plus. Malgré la froideur de mon interlocuteur, je tente de lui répondre sans laisser paraître ma peur.

« C'est vrai qu'au début je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait... mais vous devez comprendre, je n'avais jamais vu de pendentifs doués de parole ! Est-ce quelque chose de si courant ici ? J'ai cru que mes oreilles me jouaient des tours, alors j'ai voulu vous demander confirmation. Je ne voulais pas vous blesser. Maintenant, il est vrai que je comprends mieux ce qui se passe, même si tout n'est pas encore très clair pour moi... »


J'ignore quel effet aura mon discours sur lui, mais j'espère que ça le calmera un peu. Pour détourner la conversation, je lui pose une question sur sa prothèse. Une question que je voulais innocente.
Mais encore une fois, j'ai fait tout faux.
Axl me darde de son regard glacé et sa réponse me noue l'estomac : toute la rancœur qu'il semble porter à sa jambe se répercute sur moi, il me dit combien elle le dégoûte, qu'il n'accepte pas de porter cette chose. Pour achever le tout, il prétend qu'il aurait préféré mourir avec sa jambe, que cela lui serait bien plus agréable.
Gorge nouée, je le fixe sans rien dire. Que puis-je faire ? Comment puis-je répondre à ce genre de discours désespéré, moi qui ne connaît rien de cet homme ni de ce qu'il a vécu ?
Soudain, la voix de Beatless s'élève distinctement entre nous. Elle m'explique qu'Axl peut devenir désagréable lorsqu'il se rappelle certains souvenirs douloureux, et qu'au fond il ne veut que mon bien. Je suis toujours surprise d'entendre parler le pendentif, mais je ne prends pas ses paroles à la légère.

« Je vois... dans ce cas, je suis désolée d'avoir fait resurgir ces blessures. Ce n'était pas mon intention. »


Le silence retombe dans l'appartement, pendant lequel mon hôte plonge son visage dans ses mains, avant de marmonner que je peux partir ou rester, qu'il s'engage à m'héberger.
Et puis il s'excuse. D'un air désespéré, le visage caché dans ses mains, il semble au bout du rouleau.
Jamais je n'ai été aussi mal à l'aise depuis que je l'ai rencontré. J'ai l'impression que j'ai assisté à quelque chose que je n'étais pas censée voir. Ne sachant pas quoi lui dire, mortifiée par sa détresse, je ne trouve rien de mieux à faire que de débarrasser la table, d'empiler la vaisselle avant de l'emmener dans la cuisine. Là, comme la vraie petite esclave que j'étais, je me mets à laver les couverts, ranger la nourriture, nettoyer ce que je peux. En m'occupant ainsi, je laisse Axl tranquille, et mets un peu de distance en nous. Nous en avons tous les deux besoin...
J'ai l'impression d'avoir fait une terrible erreur en posant toutes ces questions. Je voulais simplement me montrer polie, mais de toute évidence, j'ai touché une corde sensible. Axl semble avoir un passé terrible, et j'ignore si ma présence va encore le plonger dans un tel état de désespoir ou non. Il me semble donc plus logique de partir.
Mais d'un autre côté, je n'ai aucune envie de me retrouver à nouveau seule dans la rue, tiraillée par la faim, le froid et la fatigue. Si je restais ici, je pourrais rendre service à Axl pour payer en quelque sorte mon hébergement, et je me porterais nettement mieux. Je serais protégée ici.
Mon nettoyage terminé, je retourne dans le salon, m'arrêtant à quelques distances d'Axl, devant la porte d'entrée. Je jette un coup d’œil vers celle-ci, sans bouger.

Qu'est ce que je suis censée faire ? Quel serait le mieux pour nous deux ?

Prenant une légère inspiration, je finis par annoncer les quelques mots que j'ai préparé.

« Écoutez, je vous suis extrêmement reconnaissante de m'avoir accueillie chez vous. J'aimerais rester encore un peu, mais cette décision ne m'appartient pas. Je ne voudrais pas vous causer plus de tord. J'ai été trop curieuse et j'en suis sincèrement navrée. Je ne veux pas devenir un poids supplémentaire pour vous. Alors, si vous préférez que je m'en aille, que je vous laisse tranquille, vous n'avez qu'à me le dire et je partirai. »

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